Fussions-nous de grands experts ? Alanystes ? Mauricette ? Il en était assez pour déglinguer d'une calotte bien placée derrière les oreilles, le mythe d'une fusion hardware chez le consolier Nintendo. De Fusion il n'en était plus question, puisqu'elle était déjà là, la réponse du fabricant de jouet Japonais pour l'ère dépassant jusqu'où Marty fut allé. Voici ce que j'écrivais à propos il y a trois années de cela, en 2015.

 

Flou spatio-temporel

 

 

ACTE 1.1

 

Quand les pontes de Nintendo observent avec beaucoup de curiosité leurs déclarés, par eux-mêmes, concurrents, iOS, Android, il est question de la fusion chez Nintendo. Iwata comprend que de ces nouveaux paradigmes où s'expriment désormais le jeu vidéo, d'autant plus sur leur marché national, s'il y a des éléments contradictoires avec ce qu'est, et produit, Nintendo, il existe aussi de nombreux éléments qui peuvent inspirer, et servir Nintendo. Mais si cette urgence presse aujourd'hui la bande à Iwata au moment de passer à 2015, l'idée, elle, a déjà fait du chemin depuis plusieurs décennies.

 

Union.

La fusion, c'est l'union d'éléments, et chez Nintendo les éléments sont les jeux vidéo. En 2014, ces jeux vidéo sont encore prisonniers de la segmentation des supports sur deux versants d'un marché, lui globalisé. Comprendre, d'un coté le marché portable, mobile, où l'indémodable Pokémon drive Nintendo, d'un autre coté le marché de la console de salon, dépendante du téléviseur et son sofa, où la firme occupe une place confidentielle, à l'exception du phénomène Wii et son chauffeur Wii Sports.

 

Pont.

Par le passé, Nintendo a bien essayé de faire des ponts d'union entre ces deux versants, que ce soit avec le SuperGameBoy qui permettait de jouer à Poké Bleu sur son cathodique, avec la GameBoyAdvance et son câble qui la connectait au GameCube, et qui permettait de créer des jeux multiplateformes comme le très bon Zelda 4 Swords, voir plus récemment avec une 3DS qui permet de jouer à des Monster Hunter 3U, Smash Bros., en interconnexion avec la Wii U.

 

Différents ponts hardware au service du software. Alors à l'évocation d'une folle rumeur pleine de specs, d'une fusion chez Nintendo, beaucoup d'esprits virent une lumière. Puisque les portables Nintendo cartonnent tout sa race, et que les consoles de salons cartonnent en pile dans les entrepôts, le Nintendo lucide devrait créer une console unique, qu'on emmènerait partout avec nous et qui ô merveille pourrait streamer sur l'écran Tv via un terminal ou dongle à la googlecast, et ainsi se transformer en bécane pour votre salon.

Non.

Oui mais non, enfin surtout non, puisque cela ne serait en aucun cas une fusion, mais la fin des consoles de salon chez Nintendo, pour du tout portable qui aurait la sympathie de dialoguer avec nos télévisions. Mais ça resterait fondamentalement une console portable, et ça veut dire plein de choses. Ça veut déjà dire que si tu veux mettre la patate d'une simple PS4 dans un support de la taille d'une portable, ça coûterait le prix d'un smartphone et plus d'un jouet. Là t'as déjà un frein énorme.

 

Mais ça veut aussi dire que l'ergonomie aussi bien pensée soit elle, serait celle d'un support qui doit accepter facilement le transport... donc pas celle d'un traditionnel pad de salon (gamepad inclu).

 

Ça fait déjà beaucoup, et c'est pas fini. Ça voudrait surtout dire, qu'à travers son indépendance « portable », elle n'aurait finalement pas grand bénéfice à se trouver une télé, et donc que la fondation des consoles de salon, qui est de traîner sous une télé, avec des pads pas loin sur la table basse, serait un élément absent. Et donc, qu'une console unique ne serait pas une fusion, mais l'une plutôt que l'autre.

 

Batir.

 

Cette idée saugrenue écartée, qu'elle serait donc, alors, cette putain de fusion chez Nintendo ? Rien de compliqué, elle est déjà là à l'heure actuelle. Le consolier a construit, investit, un nouveau bel et gros building pour ses équipes de développeurs. C'est public. Ces développeurs sont face à un problème, qui est celui global de Nintendo, fournir en qualité et quantité, des jeux pour ses deux consoles, pour vendre des consoles justement, et le plus de jeux possible sur ses consoles. L'ennui pour ces développeurs, c'est qu'ils perdent du temps, donc de l'argent, parce que les deux consoles présentent deux environnements de développement différents, ainsi réclamant une double compétence, surtout un asset créé sur l'une doit être recréé sur l'autre pour être utilisé. C'est relou, et d'autant plus relou quand le développement de jeu vidéo nécessite plus de développeurs que jamais.

 

Qu'est-ce qu'Iwata et sa bande peuvent donc faire de plus qu'un joli bâtiment pour faciliter la vie de leurs équipes de dev', et donc largement optimiser leurs coûts et ressources de dev' ?

Une Fusion ! Software.

 

L'union des éléments, c'est ici l'unification des outils de développements dans un environnement commun adaptatif et évolutif.

 

Compatibilité.

 

Si vous regardez le Nintendo d'Iwata, il y a un élément que toutes les consoles sorties sous son égide partagent. La rétro-compatiblité. Sa présence, si elle est un plaisir certain pour des poignées de joueurs, elle est surtout le signe d'un Nintendo qui veut adopter un système évolutif au contraire d'un système en rupture avec le précédent, et ainsi avoir des cycles transitifs beaucoup moins brutaux. C'est là qu'iOS (ou Androïd, ou le monde du PC/Mac...) devient un certain modèle pour une entreprise qui s'apprête à enterrer ses consoles X, Y, Z, pour présenter un nouveau modèle recentré sur elle-même, la marque Nintendo, et son accès entier.

 

Avec sa fusion par le système software commun, le "Nintendo Entertainment System ? », Nintendo prend conscience -peut-être tardivement- de ce qui fait la force de ces camarades, aussi de soit même sur le versant des portables. Une Playstation 4, c'est avant tout une Playstation. Un iPhone6, c'est avant tout un iPhone. Alors qu'une Gamecube n'est qu'une Gamecube, une Wii est une Wii, et une Wii U c'est une Wii mais non... Pourtant avec ses portables, Nintendo n'a proposé que deux grandes familles en 25 ans, et la Gameboy Advance était une Gameboy, la 3DS est une DS.

 

À travers sa nouvelle philosophie de fusion, Nintendo va très certainement revenir à un branding évolutif, inscrit dans le long terme. Et au sein de cette fusion software, middleware, Nintendo va pouvoir se libérer sur le pan du hardware avec cette nouvelle possibilité de lier de nombreux appareils au sein d'un environnement commun. Surtout Nintendo va le faire, puisque cela leur brûle les doigts.

 

Pensez donc, la famille DS a vu naître l'OG, puis sa révision Lite, puis DSi, puis encore DSi XL. Aussi, 3DS, 3DS XL, 2DS, et maintenant New 3DS et New 3DS XL. Dans sa fusion logicielle, Nintendo voit quoi ? Voit son premier concurrent, Apple, qui avec son environnement de développement commun entre tous ses appareils, permet aussi bien aux développeurs de proposer des jeux à tous, avec une proposition software évolutive et adaptative en fonction du hardware, ainsi un iPhone4 fera tourner le jeu, un iPhone6 le fera tourner plus rapidement et avec une résolution supérieure, et un iPad3 fera aussi tout cela...

Mais le développeur a aussi tout le loisir de vouloir profiter au max de la puissance et des possibilités offertes par l'iPad Air 2, en créant un jeu qui ne tournera que sur les derniers appareils sortis.

C'est le modèle du jeu vidéo PC, qui grâce à des middleware évolutifs permet aux joueurs de jouer en ultratophigh sur du matos dernier cri, comme d'y jouer sur une bécane beaucoup plus modeste -ou pas.

 

New Workflows.

 

En fusionnant ses environnements de développement, au sein de solutions logicielles évolutives, Nintendo va non seulement optimiser ses workflows avec des ressources bien mieux partagées, mais va aussi pouvoir segmenter encore plus précisément son marché. Pour l'illustrer prenons les huit jeux qui chez Nintendo se sont partagés des choses ces dernières années, MK7 & MK8, Smash4 3DS & Smash4 U, NSMB2 & NSMBU ou encore SM3DL & SM3DW. Des échanges évidents, aussi bien visuels que dans le gamedesign, aussi des différences évidentes grâce à l'adaptation aux deux supports respectifs.

Sans surprise, on aura un nouveau jeu de kart dans quelques années, qu'on va nommer MK All Stars. Qu'est-ce que l'environnement « Fusion » lui apporterait ? Assez simplement la possibilité d'être disponible de manière évolutive sur tous les supports de Nintendo à partir de sa sortie. Càd la portable entrée de gamme comme la portable haut de gamme (l'après 2DS et New 3DS XL), comme sur la console de salon d'entrée de gamme et celle haut de gamme. Car Nintendo pourrait tout à fait segmenter son marché, avec une bécane pour ceux qui se contentent largement d'un 1080p, et une pour ceux qui apprécieraient de faire tourner Mario Galaxy 3 en 2K ?!

 

La fusion logicielle offre cela à Nintendo, cette possibilité non pas de proposer un support unique devant couvrir tous les usages et besoins des joueurs, mais celle de proposer une nouvelle quantité de solutions adaptées aux différents profils de joueurs. Nintendo rendrait le tout compatible, le tout uni, ses consoles portables comme de salon, ses accessoires, ses amiibo, ses appareils QoL... Fini les appareils autarciques.

 

Duality Screen.

 

Fusion des process, de l'environnement logiciel, et finalement une globalisation de la production Nintendo qui ne devra plus s'arrêter aux frontières, aux limites d'un hardware. Mais tout cela devra bien s'inscrire, se matérialiser à travers des supports. Dans sa nouvelle logique évolutive, Nintendo ne créerait pas de nouvelles ruptures, mais misera certainement sur sa marque la plus forte, la DS. Forte, mais surtout pertinente puisque le format adopté par cette marque représente le meilleur des mondes pour Nintendo, en supportant le jeu vidéo traditionnel via ses inputs classiques (sticks, dpad, boutons, gâchettes...) comme le nouveau monde de l'écran tactile. Ce format, on le retrouve sur la Wii U de Nintendo, qui est bien plus proche d'une DS de salon, que d'une Wii finalement, puisque dans sa forme elle peut supporter toute la production existante sur les DS et 3DS.

 

Pourquoi Nintendo en changerait, quand le design de ces supports présente tant d'avantages et de possibilités? L'auteur pense que ce format sera reconduit, déjà parce qu'il est typique à Nintendo et offre une différenciation concurrentielle à la firme, aussi parce qu'il a le grand avantage de permettre l'accueil de nombres d'expériences différentes, de la plus classique à celle usant du tactile, du double écran. En mettant « aux goûts du jour » ce format, Nintendo tient tout un tas d'outils et de possibilités pour servir ses propres expériences comme celles d'éditeurs tiers, indépendants...

 

Du point de vue design des composants, il semble évident que Nintendo n'a plus vraiment d'autres choix que d'abandonner les mixtures exotiques maisons, pour se tourner vers ce qui forme les standards technologiques mondiaux des PCs, PS4, smartphones... À l'instar du passage d'Apple chez Intel à l'époque. Cela permettra de créer les outils, les middlewares Nintendo évolutifs souhaités, comme d'accueillir les outils tiers, comme un Unreal Engine, à l'image de ce que Nintendo fait aujourd'hui avec le middleware Unity finalement.

 

ACTE 2.2.

 

Le « modèle » de demain pour Nintendo, c'est celui d'Apple, avec une proposition très typique par ses produits et services, dosée d'un protectionnisme certain, tout en ayant suffisamment d'ouverture aux tierces parties pour bien les accueillir. Le fabricant Californien couvre ses gammes, de l'ordinateur personnel au téléphone en passant par la tablette, le tout formant un combo au sein d'un environnement qui fonctionne de pair.

 

Sur ce pattern, Nintendo pourrait proposer sa console portable, dans diverses déclinaisons avec par exemple une entrée de gamme et une version plus haut de gamme, même chose pour sa console de salon, et à l'instar d'une Watch, ses appareils QoL. Tout cela autour de solutions logicielles communes, qui s'interconnectent. Du crossplay/buy/save, du QoL qui se nourrit des jeux vidéo des différentes consoles... Une union des différents éléments Nintendo, une fusion.

 

Cela présente un grand avantage, puisque typiquement un jeu comme Mario Kart pourrait avoir une seule version proposée pour tous les supports Nintendo, tout comme des titres pourraient tirés profits d'un support particulier, pour sa puissance particulière, pour des accessoires particuliers, telle une Wiimote3 pour prendre un simple exemple.

 

Ce futur Nintendo existe déjà, mais n'est pas fonctionnel. La Wii U et la 3DS pourraient partager beaucoup de choses, si l'environnement logiciel était le même. Or ce n'est pas le cas, et cela demande à chaque fois un travail particulier, ce qui n'empêche pas Nintendo de déjà y travailler en posant ses premières pierres de la philosophie fusion en marche, comme l'illustre très bien la récente sortie de Smash Bros pour Wii U et 3DS. Le même jeu, avec des capacités évolutives et adaptatives en fonction de son support d'accueil, qui se rejoint, se connecte. Le fait de pouvoir emmener l'expérience Smash en dehors du salon sur sa 3DS, puis en arrivant chez le camarade de rejoindre la partie sur Wii U avec sa 3DS, c'est typiquement les premiers pas de la philosophie fusion. La 3DS et la Wii U forment le brouillon de la next-gen Nintendo d'une certaine façon, et avec un type d'architecture commun, un environnement logiciel commun, on aurait déjà cette fusion. Avec une New 3DS qui dessine encore plus ce rapprochement, via ses nouveaux inputs ou l'intégration d'amiibo, Nintendo se donne encore quelques années d'expérimentations, et prépare la transformation de l'essai.

 

Turfu.

 

Dans deux ans, nous dirons « welcome » à la DSout et la DSin, aka la nouvelle console portable de Ninty et la nouvelle de salon. La première ressemblera beaucoup à la New 3DS dans sa forme, toujours avec un écran 3D, mais verra sa patate se caler au niveau d'une PSVITA/WiiU, un écran 720p et recevra des instruments de direction plus proche du joystick que du circlepad. La DSout offrira un mode DS et 3DS pour gérer la retrocompatibilité par émulation, dans l'esprit du mode Wii de la Wii U.

 

DSOUT

 

La seconde, DSin, reprendra le design de la Wii U, avec un pad intégrant un écran tactile, le New Gamepad (plus fin, plus petit, et avec un écran 720p comme la DSout). Sous le capot du terminal branché au téléviseur, une patate de type PS4+.

 

DSIN

 

Grâce à l'écosystème fusion, baptisé Nintendo Universe, les deux consoles se verront accueillir 75% des titres Nintendo disponibles sur les deux supports (MK All Stars en tête de gondole), et les 25% restant seront composés de titres qui bénéficieront du supplément de patate et de la grande télé de la DSin. Oui, tous les jeux dispo sur DSout seront jouables sur DSin, avec bien évidemment le cross-buy via le NNID. Entendre, acheter la version DSout de MK All Stars, vous donne accès à sa version optimisée DSin. Si les deux consoles continueront d'accueillir des cartes et disques respectifs, pour les jeux en versions physiques (nerver die), l'eShop jouera un rôle plus important qu'aujourd'hui, à la Steam.

 

Grâce à son architecture amicale avec les middlewares occidentaux, jouer au dernier Call of Duty, Fifa, sera possible sur les deux consoles, ce qui n'empêchera pas ces titres d'être rapidement oubliés face à MK All Stars et Mario Galaxy 3.

 

Distribuées respectivement pour 200e la DSout en version basic, et 300e pour la DSin basic, ils vous en coutera 500e pour avoir le combo. Vendu quasiment à prix coûtant, Nintendo fera son beurre sur la vente massive de software. Massive parce que le développement d'une seule et même version de MK All Stars en version évolutive, sera amorti par la distribution sur deux machines à la fois, donc moins coûteux en développement, et acheté sur un plus grand parc de consoles, qui comprend portable et de salon.

 

Le New Gamepad de la DSin et la DSout, auront un système de façades custo' à l'instar de la récente New 3DS, ainsi Nintendo pourra se gaver à moindre coup, et nous servir un Splatoon 2 de haute volée. L'embrassade des deux hardwares sera totale, et lorsque vous rentrerez à votre domicile avec votre DSout, son socle de rechargement est directement connecté à la DSin, ainsi lors de la charge le dialogue, l'échange de data, est immédiat, sans que vous n'ayez rien à faire. De cette manière, vous reprendrez MK AS là où vous l'avez laissé dans le métro.

 

Si le système, le Nintendo Universe, sauvegardera via le cloud certaines données comme vos copies de saves, la majorité des échanges entre les consoles se fera IRL, entre elles, ne vous rendant ainsi pas dépendant d'une co' internet, et ses possibles pannes, attaques... Du jouet intelligent, comme on est en droit de l'attendre de Nintendo fin 2016.

 

DSINOUT

 

Pour rester sur l'illustration au travers le cas MK All Stars, il permettra bien évidemment de jouer en ligne ensemble, qu'on joue sur DSin ou DSout. Les différences seront d'ordre technique, avec une version portable techniquement inférieure en terme de résolution, texture... comme de modes de jeu avec le multijoueur offline uniquement présent sur la version DSin. L'objectif étant, vous offrir une expérience complète si vous possédez l'ensemble, sans que vous vous sentiez lésés si vous ne possédez qu'une de ces futures DS.

 

Le Choix.

 

Vous ne jouez qu'aux consoles portables Nintendo comme la majorité des joueurs ? Vous continuerez, et avec une offre software doublée. Vous ne jouez qu'aux consoles de salon Nintendo, comme quelques millions de joueurs ? Vous continuerez, et avec une offre software doublée.

Vous jouez aux consoles portables et de salon Nintendo ? Vous continuerez, et pourrez jouer comme ça vous chante, sur votre télé ou sur votre portable. Bogosse.

 

Enfin les appareils QoL s'intégreront aussi au Nintendo Universe, et généreront des contenus divertissants en scrutant votre sommeil, comme votre activité de joueur. "Vous devriez dormir plutôt que jouer autant à Mario Kart Mr EWO".

 

V'là le topo.

 

Bon ce billet posté, je repars là-bas et vous laisse sur vos old gen Wii U et 3DS. Ah, pendant que j'y pense, la saison 1 de Starfox fut une tuerie, l'industrie s'en est pas remise, Ubi et EA ont été obligés de fusionner aussi, et font plus que des jeux en streaming pour nos iPhone8. J'vous raconte pas comment Assassins Creed Mayas fut bourré de bugs, ça ne changera jamais :)

 

:)

 

Olff Mc Fly, Mc Cloud.

PS. Bisous et Merci à Dark S notre corrrecteur officiel ;)