Athéna, c’était ma grande attente de fin Aout car j’avais vu pas mal d’illustrations de Paul Renaud dessus et que cela piquait ma curiosité. Et puis il faut bien diversifier ses lectures car sinon cela devient assez monotone, alors je suis allé dans ma nouvelle librairie, pour me faire se petit plaisir solitaire et en prendre plein les yeux grâce à P.Renaud et ce malgré les premiers retours de Planète BD moyennement convaincant, pourtant qu’est ce qui pouvait m’empêcher de me faire plaisir ? Rien, puisqu’il y a dedans un artiste français pour lequel j’ai beaucoup d’estime, ah sacré Paul Renaud !

Cela faisait une éternité que je n’avais pas eue, une telle attente envers un comics, pour vous présenter un peu mieux les choses, j’étais un peu comme un gamin attendant noël et lors de la première page tournée, c’était la suite logique avec l’émerveillement que tout enfant a, en ouvrant ses cadeaux. Et pourtant l’enfant s’est vite lassé du jouet, et je vous explique tout cela juste en dessous, mais avant, comme d’habitude, un petit point sur ce comics avant de commencer.

Ce qu’il faut savoir sur la Mythologie Grecque avant de commencer :

(Non, non, non, je déconne, vous allez pouvoir apprécier ce comics sans pas forcement connaître la mythologie Grecque !)

Ce qu’il faut savoir sur la déesse Athéna avant de partir en guerre :

Scénario : Doug Murray

Dessins : Paul Renaud (pour les flash-back) / Fabiano Neves (pour tout le reste)

Editeur : Delcourt

Collection : Contrebande

Athena : Zeus réalise que les hommes ont perdu foi en lui et en ses enfants... ce qui conduira immanquablement à leur extinction. Craignant la fin de son pouvoir, il décide d'envoyer ceux qu'il aime sur Terre, privés de mémoire et de pouvoirs. Des années plus tard, Athéna, devenue enquêtrice auprès du procureur général de New York, découvre qu'elle n'est pas la seule à avoir rejoint la Terre... [Amazonou [Dans vos Librairies]

 

 

 

 

 

 

 

Grecques Mytho(logique) !

Je vais tailler dans le bifteck tout de suite, en parlant des choses qui fâchent un peu, pour rebondir dans la partie la plus agréable ensuite. Fâché, fâché, c’est peut être un bien grand mot, car je ne serais pas aussi cinglant que Planète BD, mais il est clair que niveau histoire, ce n’est pas forcement extra, cela aurait pu être un peu plus développé qu’une mini-série de 4 numéros avec au final peut être une série de 12 numéros afin d’avoir un véritable contenu. Par exemple les relations entre les différentes bandes sont mal amenées, ou l'on connait le: "pourquoi" certes, mais avec le minimum syndicale. Le seul point positif de l’histoire est la partie flash-back très mythologique, mais cela ne suffira pas, car ce ne sont justement que des flash-backs, sans cela je pense que je serais plus que mitigé, et c’est bien dommage car le spitch de départ avait tout pour plaire.

Et c’est: entre guillemets pour cela que je parlais de se lassé rapidement. Surtout qu’au final, ça se lit très très vite, alors soit parce que ce n’est pas assez développé, soit parce que c’est prenant et que l’action omniprésente fait en sorte de ne pas lâcher la barre, pourtant j’admets qu’après lecture, c’est un point que je ne saurais encore dire. Peut-être, et même surement un peu des deux sinon mon sentiment suite à cette lecture serait plus prompt.

Comme vous l’aurez compris, c’est un récit qui selon moi est en demi-teinte, avec des bonnes idées clairement, mais un manque de chapitres pour étoffer cela et rendre l'histoire plus compacte afin d’avoir un contenu réel et de prendre un peu plus de plaisir. Ah ! Oui, juste un aparté sur le chapitre « bonus » avec Obama, et bien voilà ce que j’exposais au-dessus, c’est tellement court de chez court qu’il est difficile de dire quoi au final, bien? Pas bien? Je ne sais pas, même si pourtant j’aurais tendance à pencher en faveur du « pas bien ».

Aux armes citoyens !

Par contre ici, on va se faire déjà un peu plus plaisir, mais je vous réserve le meilleur pour la fin, vous savez ce que l’on dit : « Tout vient à point, à qui sait attendre ! ».

Fabio Neves mène sa barre comme il le doit, c’est propre, bien mis en scène, bien travaillé sur par exemple les armures et autres objets de mythologie, et il est vrai qu’après Queen Sonja ou encore Vampirella (avec des Variant Cover), je commence à apprécier son style, pourtant sans faire de favoritisme envers notre cher pays mangeur de camembert (et autres fromages en tout genre), je trouve que le gap entre Paul Renaud et Fabio Neves est assez important. Le tout arrive à se mélanger, mais malgré cela quand on tombe sur les flash-backs de Paul, c’est d'une beauté assez époustouflante et puis on repasse à Fabio Neves, et sur chaque coupures, on se dit : « mince il manque une transition visuel.

  

 

Et là, pour le plaisir, on va parler un peu plus du pourquoi, ce comics m’a fait craquer : les dessins de Paul Renaud. J’adore cet artiste, qui est peu visible chez nous je trouve, et pourtant quel talent, c’est clairement toujours un plaisir, oui un peu comme Uncle Ben’s ! Et si devez-vous laisser tenter par Athéna, n’hésitez pas, foncez, rien que pour voir Paul Renaud au travail, ça vaut le coup.

En aparté : Si on ne voit P.Renaud que sur les flash-backs et les couvertures, c’est tout simplement parce qu’au gout de l’éditeur, l’artiste n’avançait pas assez vite et alors, ils ont fait appel à un autre artiste, afin de boucler leur planning de sortie pour Athéna en temps et en heure.

Ze(us) Comics ?

Je ne pourrais malheureusement pas mettre un « Approved », car tout est trop bancal et encensé un comics que pour une petite partie faite par un excellent artiste français serai mal venu de ma part. Et je pense que l’aparté cité au-dessus explique certainement, le fait que l’ensemble de ce comics, me donne une impression mitigée.

Pourtant et ce malgré le reste, P.Renaud assure comme il se doit, et j’ai pris un réel plaisir à chaque pages qu’il a pu faire, et pour cela, il y a Eurocard Mastercard !