Après avoir été déçu par la version définitive de « The Crow » malgré les ajouts qui permettaient il faut se l’avouer une meilleur compréhension, j’avais trouvé à l’époque de sa sortie que l’½uvre avait mal vieillit, tout était un peu trop brouillon. Et puis si James O’Barr avait impressionné lors de la sortie de « The Crow » à l’époque aujourd’hui en terme de violence / vengeance, on a quand même  bien meilleur et c’est pour moi ce qui m’a donné cette impression d’avoir mal vieillit, mais trêve de bavardage, si vous voulez en savoir plus, direction là ou là encore, c’est au choix !

Delcourt revient avec la série  « The Crow : Midnight Legend », voulant clairement ramené sur le devant de la scène cette série emblématique, qui est devenu une véritable icone gothique avec le temps. The Crow a tout de même 25ans cette année, et la magie de l’ambiance et du personnage (mise en avant grâce à Brandon Lee) perdure, un peu comme une malédiction si je puis dire !

Une petite présentation en bon et due forme et je reviens très vite pour vous dire ce que je pense de ce volume

Avant de rencontrer le Corbeau, ce qu’il faut savoir :

Scénario: Jerry Prosser

Dessins: Charlie Adlard

Editeur : Delcourt

Sortie : 2014

The Crow : Pas de Quartier : Michael, revenu d’entre les morts, cherche à retrouver son amour perdu, Jan… Sa vengeance prend la forme d’une quête initiatique.

 

 

 

 

 

 

 

Pas de repos pour les corbeaux

Le repos du corbeau n’est pas éternel et il est vrai qu’ici on entre dans le vif du sujet avec un scénario qui pour moi, n’est pas génial et pourtant tout a été fait pour m’amadouer, avec un découpage ou l’on suit la vie de Michael ainsi que celle de l’inspecteur qui mène l’enquête sur sa mort, j’aime vraiment ce genre de construction car je trouve quelles dynamise particulièrement le récit, apporte un autre point de vue et évite la monotonie, surtout dans ce genre d’histoire ou le mot Vendetta est majoritaire, c’est donc un véritable plus dans la lecture ces différentes visions, et il est vrai que dans ce sens j’ai vraiment aimé malgré peut être un comics trop rituel ou l’on sent tout arrivé et ou tout plutôt standard.

Le problème je pense c’est avant tout le binôme derrière, je vais parler du premier, et l’on viendra à Charle Adlard juste après. Jerry Prosser a réussi comme je le disais ultérieurement à bien mener son histoire et pourtant elle n’est pas particulièrement bonne, en même temps ce monsieur n’a jamais rien fait d’extra en soit et cela se ressent, on sent le comics que l’on a déjà lu 100 fois.

Un Corbeau pourquoi pas, mais deux ?

Oui, je vais peut être choqué mais je n’aime pas Adlard, si Walking Dead avait bien commencé selon grâce à Tony Moore, la série est vite tombé dans le « je dessine vite fait pour sortir mon numéro », malheureusement ce n’est pas cela et je trouve les traits de Adlard vraiment faiblard, parfois brouillon et ne faisant passé que trop peu d’émotions, son trait rend le tout fade souvent et même si je sais que par exemple « Codeflesh » est très bon, je ne passerais jamais le cap pour cause d’avoir Adlard aux dessins. Ici j’ai voulu quand même me laissé tenter pour Adlard et j’ai voulu en plus renouveler mon expérience sur cette série.

Et ce qu’il en ressort, c’est qu’il tirait lors de ses débuts vers un style plus décousu, plus bad ass, et puis bas à force de lire, on se rend compte que ce n’est que de l’esbroufe et que Adlard était déjà le ADLARD d'aujourd'hui, comme nous le connaissons et rien ne changera, les personnages sont plats,  c’est d’un vide intersidéral et  cela en devient pénible à la longue puisque tout est sujet à la Vendetta du héros.

Deux corbeaux ca croassent !

Forcement que cela croasse et sachez tout de même que ce « The Crow » se lit facilement et d’une traite et cela en soit est un véritable bon point, même si je n’ai pas non plus accroché comme je l’aurais voulu, n’ayant pas aimé au point de le conseiller les yeux fermé, je ne mettrais pas de APPROVED et vais mettre un REJECTED mais tout n’est pas à jeter loin de là !