Souvenez-vous, au début de vie de la PSP, sortie en 2005
en Europe, la première console portable de Sony fut accusée de n'être
qu'une machine recevant énormément de portages des consoles de salons,
dont la première était sans doute la PlayStation 2 (PS2). Aujourd'hui,
avec une PS2 qui tire tout doucement sa révérence au profit des consoles de nouvelles générations après un règne sans partage dans les années
2000, il est amusant de constater que la tendance s'inverse et que
quelques jeux PSP arrivent sur PS2, lui permettant de gagner quelques
titres supplémentaires dans une ludothèque qui compte environ 3000 jeux.

La tendance n'est pas nouvelle puisque beaucoup de jeux parus sur
les consoles de septième génération ont été portés sur PS2, comme Tomb Raider Underworld, un portage paraît-il peu réussi ou le si délicieusement arcade SEGA
Rally. Pour la PSP, le schéma est à peu près similaire. Nous nous
souviendrons du portage sur PS2 des deux épisodes Grand Theft Auto, Liberty City Stories et Vice City Stories, ou encore de Silent Hill Origins.
Mais peut-être serez-vous surpris, en pénétrant dans un magasin
proposant des jeux vidéo à la vente de voir dans les rayons PS2 des
boîtiers oranges vifs qui attirent assurément l'œil, en comparaison avec le bleu sobre adopté sur les autres. Ces jeux sont en fait le portage
presque indiqué d'un jeu PSP (aucune mention, à part cette couleur,
mentionne que le jeu a été porté ou existe sur PSP). Le premier point
commun de ces jeux au boîtier orange, c'est que l'éditeur serait
toujours Sony.
Alors évidemment, la qualité n'est pas toujours au rendez-vous,
comme l'adaptation de licences célèbres confiées à d'autres studios que
ceux d'origine, comme Secret Agent Clank ou Jak & Daxter : The Lost Frontier. Les deux jeux ont été confiés au studio High Impact Games. Pour
mémoire, la série Ratchet & Clank était produite par Insomniac Games (Resistance)
et Jak & Daxter par Naughty Dog (Drake's Fortune).
Cependant de bonnes surprises sont également au rendez-vous, comme Wipeout Pulse (quoique le portage semble avoir été bâclé) ou encore de Motorstorm : Arctic Edge. Il est amusant/troublant de voir une telle licence
arriver sur PS2, là où Motorstorm fut souvent présenté comme un
porte-étendard du line up de la PlayStation 3.

Il se pose alors une nouvelle question. Le développement sur
nouvelle génération est-il à ce point difficile que nous pouvons
observer un repli de la part des développeurs qui préfèrent revenir à un hardware moins difficile à programmer est moins onéreux pour le
développement de leurs nouveaux titres ?

 

Venez découvrir Numericity.fr