Cela commence par une comparaison déraisonnable pour se transformer en objectif à abattre. A quelques jours d’intervalles, des hauts placés du géant chinois Huawei et d’Oculus osent l’impensable pour mieux mettre en lumière leur dernier concentré de technologies. Au grand bonheur de la Switch de Nintendo…

 

C’est un éminent John Carmack - à la verve facile - qui au cours de la présentation d’une énième déclinaison sans fil du casque de réalité virtuelle vedette Oculus Rift que le désormais responsable du pôle technologie s’est hasardé à positionner Quest comme futur concurrent de la Switch. Même son de cloche avec le Huawei Mate20X aux caractéristiques techniques inflationnistes (près de 900 euros en magasin) désigné ostensiblement comme « la meilleure machine de jeu en situation de mobilité » avec en exergue la mise en évidence des domaines pour lesquels le Mate20X surpassent la Switch (écran, autonomie…).

 

L’un comme l’autre chasse sur les terres de la portabilité transcendée par la toute dernière du constructeur japonais. L’intérêt d’une telle comparaison est donc double même si elle semble tirée par les cheveux. D’une, coller au phénomène ludique du moment afin de bénéficier de la même lumière médiatique. De l’autre, défricher un secteur porteur qualifié d’océan bleu. Au risque de décevoir par un manque de soutien éditorial…