Crytek est devenu son meilleur promoteur et distribue même les bons points à ceux qui comme le studio embrasseront le free to play. En plus de son activité soutenue dans le middleware, le studio allemand s'est attaqué à ce nouveau terrain de chasse que le marché PC s'est empressé de s'approprier à la différence des fabricants de console de jeux vidéo, jugez plus frileux. Jusqu'à ce que Sony fasse montre "d'une grande agressivité" dans ce domaine selon les propres termes de Cevat Yerli, l'homme fort de Crytek.
 
Avec Singstar et Dust 514, le constructeur japonais devance nettement ses concurrents Nintendo et Microsoft : "c'est un grand pas en avant se réjouit Yerli, Sony devrait être ovationnée." D'après le haut responsable, le spécialiste de l'électronique grand public devrait renouer avec le succès grâce au free to play et pourrait même être en mesure "d'être de nouveau sur la plus haute marche du podium" déclare avec une pointe d'exagération, la tête pensante du studio. Cette prise de risque serait née de cette inconfortable place de numéro deux que les constructeurs aiment tant détester. Où on est numéro un où on ne l'est pas.
 
Les débats sur la rentabilité du modèle free to play font actuellement rages dans le monde du développement. Certains y voient des similitudes avec la fable du Petit Chaperon Rouge, tandis que d'autres comme Cevat Yerli un nouvel Eldorado. Le studio développe actuellement Warface sur PC, un jeu free to play en attente de validation sur consoles HD et next gen.