Ubi Soft, l'un des éditeurs les plus en vue du moment s'apprête à s'infliger une cure d'amaigrissement sur consoles nouvelle génération. En cause, les conséquents investissements financiers qui imposent à l'éditeur français de réorganiser son rythme de production de jeux vidéo : "il y aura de grands jeux sur les prochaines machines mais en quantité moindre" consent le président exécutif Yves Guillemot dans les colonnes du quotidien The Guardian.
 
Une dure réalité décrite quelques semaines plus tôt par le directeur créatif Alex Hutchison en charge du troisième volet d'Assassin's Creed : "ce sera l'un des derniers monstres triple A qui mobilisera une très grande équipe associée à de multiples studios." Un effectif monstre composé de 600 personnes s'attache à produire l'un des jeux les plus chers de cette génération de console. Seul un éditeur aux reins solides peut se permettre un tel risque économique dans des conditions commerciales très tendues.
 
Toutefois, le concept du free to play semble donner des gages à Ubi Soft : "il n'est pas nécessaire d'enrôler beaucoup de personnels ce qui nous permet de tester différentes choses qui pourraient intéresser les joueurs."