Vla quelques semaines que l'idée me taraude et me voilà fin prêt à appuyer sur le top départ afin de lancer ma propre campagne de financement. Pas encore celle de l'investiture à la présidence (je n'ai pas cette prétention là même si asservir le monde sous mon joug fait parti de mes perspectives d'évolution) mais celle qui me permettra de financer mon prochain cadeau d'anniversaire. Puisque tant qu'à faire inédit, autant faire coup double. Qu'un type comme moi lance une campagne kickstarter, c'est déjà quelque chose en soit (je ne sais rien faire de mes 10 doigts à part manger donc je ne vous serai d'aucune utilité) mais en plus je vous propose de financer mes prochaines acquisitions. Vous ne gagnerez strictement rien à participer à cette aventure si ce n'est de satisfaire - et ce en avance par rapport au planning prévisionnel de votre vie - le besoin n°5 de la pyramide de Maslow : rendre les gens heureux sur Terre. Je sais que vous y tenez (on y tiens tous, on est tous pareil après-tout). Et ça tombe bien, c'est mon tour. Voici ma liste. Les conditions de backage ensuite.

En réalité, je me découvre une curiosité que je ne me connaissais pas. Jusque ce début d'année, je me moquais bien des ouvrages faisant la pare-belle au jeu vidéo, sans doute parce qu'internet me suffisait amplement pour mater des artworks ou bien des making-offs de jeu. Puis à force de tomber ici et là sur certains ouvrages intriguant, un cheminement s'est opéré et j'en viens aujourd'hui à vous demander de l'argent siouplait.

 

 

Killzone Visual Design

 

L'officialisation d'un ouvrage spéciale dédié aux 15 ans de la série Killzone il y a quelques semaines aura été l'élément déclencheur, une véritable prise de conscience.

Pourtant la saga Killzone est loin d'être la série trustant le Hit Neves Parade du Jeu Vidéo même si elle y figure - et ce n'est pas donné à tous les jeux ! Pourtant, j'aurais pu me réveiller plus tôt puisque j'ai toujours été un fervent amateur de ce travail créatif qu'on appelle la réalisation d'artwork.

Alors, il est très probable que cette ampoule qui s'est alumé quelque part au sein de mon cortex soit lié au fait que la série Killzone - pourtant très suivi puisque chacun de ses épisodes s'écoule au minimum à 2,5 millions d'unités - soit un peu le vilain petit canard du FPS, avec toujours quelques illuminés (ou pas très éclairés plutôt) s'acharnant à la rabaisser.

Une série que j'ai toujours personnellement trouvée audacieuse et bien conçue. Pour preuve, le multi (local) de Killzone premier du nom sur PS2 est l'un des rares avec lequel j'ai pris un plaisir certains, moi si hermétique à l'expérience du tir au pigeon entre potes d'habitude.

Killzone, c'est tout de même les burnes de prendre les tendances à contre-courant, notamment en matière de physique du personnage joué mais aussi de l'exploitation du conflit. Entre une docilité/agilité volontairement pataude, un bardage clairement ressenti manette en mains, une noirceur du théâtre des évènements ou la concentration du propos sur une bataille localisée sur une zone géographique très restreinte (pas d'éllispe temporelle ni de crapautage aux quattres coins de l'univers) - les développeurs néerlandais de Guerrila Games ne manque pas de courage dans leur proposition, leur vision du FPS.

Puis bon, Killzone, ça reste naturellement une relecture ou une projection de certaines thématiques du conflit de la Second Guerre Mondiale vers une épopée mêlant Science-Fiction et fanatisme. Donc forcément, j'aime. Voilà, en définitive, je l'aime bien mon petit Killzone. Je pense que ses géniteurs (et génitrices !) ont du mérite de se dépatouiller dans la jungle ultra concurentielle du FPS.

J'attends (d'un oeil plus réservé que la moyenne apparemment, je suis devenu plutôt prudent avec le temps quand il est question de nouvelles licences) comme tout le monde avec appréhension et une certaine excitation l'émancipation du studio vis à vis de sa première licence : Horizon : pas d'aube. Et à l'occasion de ce passage de témoin, j'épprouve une envie viscérale d'en découvrir plus sur le cheminement opéré par la saga de sa création à son dernier opus. Et ce, même si j'espère bien que la saga poursuivre sa belle aventure entreprise depuis plus de 15 ans maintenant.

 

The Art of Uncharted Trilogy

Evidemment, après cette petite révélation, je me suis mis en quête d'autres ouvrages pouvant m'intéresser. Sachant que je reste un très grand fan PlayStation avant tout, je suis allé faire un petit tour sur le site officielle et même si malheureusement les produits dérivées sont légions (bien plus que les livres), j'ai dégoté cet authentique ouvrage sur l'une des sagas qui me tient le plus à coeur (bon ok, une parmi une petite centaine mais bon Elena quoi ...) : Uncharted.

En fait, je commence à comprendre les fans avides d'éditions collectors même s'il s'agit d'encore autre chose. Qu'on soit plutôt attiré par les figurines, statuettes d'une certaine dimension, OST ou goodies, je comprends désormais cette quête. Mais j'en resterai aux livres, voulez-vous. Il est vrai qu'à l'aube des soits-disantes dernières aventures de Nathan Drake, il est une nouvelle fois plus que tentant de mettre son nez dans la génèse de l'oeuvre marquante de la PS3.

Sachant que je n'ai pas encore fait l'Illusion de Drake mais ça ne saurait tardé. Mais vu la baffe que m'a collé Uncharted : Drake's Fortune à l'époque, ce serait avec ravissement que je me délecterai des quelques 192 pages que compose le bouqion, tiré seulement à 2000 exemplaires. Et il en reste encore !

Pour en découvrir plus.

 

Zelda : Hyrule Historia

Pourquoi Zelda ? Parce que je suis en train de changer de camp. Je me mets progressivement à apprécier Nintendo et j'ai pour quête de m'imiscer de plein pied dans la SAGA The Legend of Zelda. Donc quoi de mieux que de profiter de la parution de l'ouvrage officiellement formenté sous l'aval de Nintendo par l'interméidaire d'Eji Nomoua, nouveau maitre incontesté de la licence, pour découvrir plus en profondeur de quoi il en retourne ?

A moins qu'il ne vaille mieux jouer aux jeux avant de lire l'ouvrage, au risque de se faire spoiler !? Je compte bien me les faire (les 3D, tous, je suis un peu moins chaud pour me faire les premiers Zelda 2D même si je sais que j'ai tort de penser ça ...) Préfacé par Monsieur Shigeru Miyamoto en plus, que dire à part resté sans voix ... Pour 35€ seulement, j'aurais tort de m'en priver ... Qu'en dites-vous ?

Pour en découvrir plus.

En guise de conclusion et puisque je ne l'ai pas précisé, j'indique que bien qu'il existe probablement des tonnes d'ouvrages sur toutes les grandes sagas du JV (encore que), je ne suis dans un premier temps (à tort ou à raison, ceux qui savent me diront) seulement intéressé par les ouvrages à l'instigation des parties prenantes de l'oeuvre en question. Estimant que seuls les développeurs sont à même de narrer les secrets de conceptions, anecdotes et fournir les artworks que même Yoshida ou Miyamoto n'a pas vu. Enfin, je trouve un poil hors de bourse ce type de livre (une fois n'est pas coutume, ce ne sera pas l'occasion de taper sur Nintendo sur cette question là) : 50€ pour le Killzone Visual Design et 95€ pour l'Art of Uncharted Trilogy. Même si ce niveau de tarification peut se comprendre de par la nature limitée des éditions.

 

 

La rareté a un cout mais n'a pas de prix.

 

(#tant-pis-pour-ma-gueule)

 

 

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