Comme si je n'existais pas,

Elle est passée à côté de moi,

Sans regard, Reine de Saba.

J'ai dit Aïcha, prends, tout est pour toi.

 

Voici des perles, des bijoux,

Aussi l'or autour de ton cou,

Les fruits bien murs au gout de miel,

Ma vie, Aïcha si tu m'aimes.

 

J'irai où ton souffle nous mène,

Dans les pays d'ivoires et d'ébènes.

J'effacerai tes larmes, tes peines.

Rien n'est trop beau pour une si belle.

 

Oh oh Aïcha, Aïcha, écoutes moi.

Aïcha, Aïcha, t'en vas pas.

Aïcha, Aïcha, regarde-moi.

Aïcha, Aïcha, réponds moi.

 

 (franchement, pas mal comme intro)

 

 Dieu ne se reposa pas le 7ème jour. Bien au contraire, en réalité, Dieu se leva et créa Sony. Parce que Dieu veille sur les hommes.

Révérend Neves L. King.

 

0                                                              Nul

 

I                     Microsoft Games Studios

 

II                                       Electronic Arts

 

III                                     Bonnets Rouges

 

IV       Sony Computer Entertainment

 

V                              Bethesda Softworks

 

VI                                          Square Enix

 

euh, calmes toi ... Ceci n'est pas le classement ... Ni les notes ... C'est juste le plan

 

Contexte.

 

Les mêmes règles que pour les autres pour Ubi'. Quoi que je vais activer mon détecteur à Bullshit et le régler sur la fréquence la plus élevé. Je l'enleverais pour la conf' Sony. Simple mesure de précaution. La présence de terme français peut être considéré comme une plus-value valorisable au nom de la lutte pour la France libre. Vive la France libre. (et le Pastis sans eau). A part ça, Ubi est de toute façon une valeur sûre de l'E3 avec un évènement bien tenu par la sublime et envoutante et hilarante Aisha Tyler. Nan, je suis pas sous le charme. C'est faux. Ca se voit tant que ça ? Et puis surtout, on aime ou aime pas mais les licences d'Ubi qu'elles soient issus de licence existante ou nouvellement crée assure une diversité et un certain niveau de qualité quoi qu'il arrive. Puis faut vraiment ne pas être patriote pour ne pas aimer ces canadiens.

 

L'E3 est un sport relativement simple. Bethesda, Micro, Ubi, EA et Square Enix jouent à la marelle. Nintendo fait le pion (quand il est décidé). Et à la fin, c'est toujours Sony qui gagne.

Neves Lineker, 16 Juin 2015.

 

III    Ubisoft.

 

South Park : the Fractured But Whole.

Pipi caca pour changer, South Park marque son retour un an à peine après avoir briallement relevé le défi de l'adaptation vidéoludique du cartoon. Et de retour plus vite qu'on aurait cru en plus. Quels bandes de petits cachotiers. Les derniers échos remontant un abandon lent mais certains de la licence dans les limbes des propriétés intelectuelles d'Ubi (un peu comme BGE, PoP, XIII notamment). Que dalle en fait. Les 2 créateurs de la série, Trey Parker et Mark Stone se payant le luxe de monter sur scène pour confirmer ça d'eux-mêmes visiblement enjoué par le challenge remporté par le Baton de la Vérité. En ce qui me concerne, South Park, je connais de nom mais j'ai jamais vraiment regardé faute de ne pas passer sur les chaînes françaises. Suis plutôt du bord Simpson. Tout juste ais-je regardé un seul et unique épisode (en anglais en plus) : le humancentipad. C'est pas que ça m'intéresse pas mais je ne donne pas dans le téléchargemernt illégale et rattraper 22 saisons en DVD (outch mon fond de pension) ... Sauf que le jeu, Stick of Truth, j'l'veux. Et il arrivera tôt ou tard entre mes mains. Bien sûr le style d'humour ainsi que les personnages m'ont déjà conquis. Et si je ne suis pas plus impliqué que cela dans le truc, c'est vraiment parce qu'aucune chaîne française (gratuite) ne le diffuse.

Convaincu à : 85%

Bien que peu rôdé au RPG tour par tour, j'avais visionné quelques vidéos du premier South Park et ce système de jeu dissident m'avait conquis (bien aidé par la loufoquerie générale de la série) donc je n'ai que peu d'appréhension quant à la capacité de persuation du duo et de Obsidian (si ce sont bien une nouvelle fois eux qui sont en charge du jeu).

 

The Division.

The Division est un peu le corollaire de Star Wars Battlefront en ce qui me concerne. Un titre résolument orienté multi' (donc direct à la poubelle en temps normal) qui m'attire irrémédiablement. Parce que là, je sens que même moi, je peux m'y amuser et embrasser le potentiel plaisiristique du soft. Notamment en raison de sa composante coopérative très forte. Le One More Thing de 2013 m'avait tout naturellement déjà scotché de part ce New York fourmillant de détails et plus crédible que jamais ; le tout enrobé dans une plastique très léchée sur soi. Et 2 ans plus tard, le titre de SuperMassive est toujours aussi sexy, la prestation des doubleurs aidant - les situations étant géré avec sang-froid, cela tranche avec le grand spectable gandiloquant auquelles nous habituent les licences de tirs depuis des lustres et des révèrbères. Tom Clancy's The Division se paie même le luxe d'afficher au grand jour sa date de sortie, le rendez-vous est pris pour le 8 Mars 2016 - l'arlésienne qui se dessinait sortira en réalité 3 ans seulement (#troll-inside) après son annonce un soir de Juin 2013.

Convaincu à : 85%

Mitose (la division cellulaire - The Division donc - suivez ...), c'est aussi l'un des rares TPS/RPG a se faire valoir parmi le line-up conséquent du genre. Les sacs à PV associé à ce genre d'expérience relèvent d'une tendance relativement nouvelle à l'apannage du FPS/H&S Borderlands. Mais contrairement à ce dernier, TheDivision incorpore des mécaniques de RPG, du stuff, de l'équipement et ils va donc intéressant de pouvoir jouer du gadget et plus seulement d'un arsenal conséquent. Puis, de toute façon - et j'ai appris ça avec le rejeton de Gearbox - l'alliance du gunfight, du loot, du sac à PV et là en plus de l'équipement (et sa gestion fiduciaire associée) constitue un cocktail très, très, très addictif qui agira tel un aimant (en dépit de phase somme toute répétitive - mais comme on en redemande ...). J'attends avec impatience le verdict.

 

Anno 2205.

Le seul Anno que je connaisse, c'est celui cette locution que débèctent chaque jap' à chaque début de prise de parole. Je ne connais pour ainsi dire rien de la série. Le seul contact que j'entretiens avec celle-ci est d'ordre culturelle. Et encore, c'est très léger. Je connais la série de nom, je sais qu'elle existe et qu'il s'agit globalement d'une licence de gestion (L3). Un city builder je crois. J'ai plutôt bien aimé ce que j'ai vu. D'un point de vue graphique et puis la Lune. Limite, si je savais me servir d'un clavier et d'une souris, j'y jouerais. Je vais pas en dire plus, ça m'évitera de raconter n'importe quoi sur un sujet que je ne maîtrise absolument pas. Parfois, il vaut mieux se déclarer inâpte que de causer une trosième guerre mondiale par inadvertance. N'est ce pas.

Convaincu à : 50%

Voilà.

 

Rainbow Six Siege.

Rainbow Six is back dans un épisode centré sur le multijoueur. Ah merde, c'est comme ça depuis le début. Bon, bref, je fais parti de ceux déçu de l'annulation et du triple meutre de Patriots - tout série subissant HeavyRainisation étant bonne à prendre pour se reposer les doigts de temps à autres - . Mais il a l'air pas mal le Réhausseur, pas assez pour qu'il ne me fasse sourciller mais on saisit le potentiel de l'affaire. J'imagine que les fans accueillent avec délectation le retour de leur favorite si longtemps après le premier épisode (le premier Rainbow Six est sorti en 1998 quand même, ça date). La promesse de tout casser (ou presque tout) promet de promettantes parties - certainement sournoises sur les bords - où bien entendu la tactique sera plus que jamais au centre du gameplay.

Convaincu à : 75%

Difficile de faire la fine bouche, le trailer featurant Angela Basset est très bien réalisé tant au niveau des dialogues que du script avec en point d'orgue l'affrontement entre la directrice de l'unité et le méchant du jeu : White Mask - en mode anonymous. Mes réserves sont plus sur les modes de jeux et le contenu. Pour le reste, ça a l'air solide - déjà - en l'état.

 

For Honor.

Deep Down s'est fait la mal chez Ubi' ? C'est ce qui m'ait tout de suite venu à l'esprit en découvrant ce titre médiéval. Puis j'ai pensé à l'Ombre du Mordor sorti dernièrement. Mais, ce que je me suis surtout demandé, c'est qu'est ce qu'Ubi venait foutre sur ce terrain. Le jeu de combat orienté multijoueur. Relativement surprenant, mais pourquoi pas, Ubi s'ouvre depuis longtemps maintenant à tous les genres, tous les types, tous les univers ; ce qui signifie que la société ne tournera pas en rond à développer les mêmes licences, Bugisoft souhaite et produit du neuf, la diversification en prime. En pratique, je me suis tout simplement pas affaire là à un muso qui ne dit pas son nom. Parce que quand même, la phase à plusieurs contre 3 fois plus d'ennemis donnait vraiment l'impression d'être un defence the zone. Et puis, j'ai regardé le walkthrough maison et ça à l'air d'être exactement ça, après Nintendo et son Hyrule Warriors, Ubi' se met à la sauce musou Destiny Warriors-like. Et pourquoi pas ? Clairement, univeristiquement parlant, le médiéval à la technique occidental propette (#petit-taunt) est clairement celui qui me sièrait le mieux.

Convaincu à : 67%

Peu rôdé aux affres du musou, celui-ci a eu le don d'agayer ma curiosité et c'est déjà pas mal eu égard du genre auquel il appartient. J'ai expériencé (je sais ces moches tous ces angliscismes) une seule et unique fois ce type de jeu, ce devait être l'un des Dynasty Warriors tournant sur PS2 à l'époque. Quelques minutes sur une borne de démonstration dans un grand magasin électroménager et le plus pire du pire, c'est que j'avais apprécié. Je trouvais ça cool tous ces ennemis sur une même map à dégommer - mais la lassitude au bout de 5 minutes avait eu raison de ma légendaire patience. Et si Ubi' le faisait ?

 

Trackmania Turbo.

Trackmania débarque sur console. Petit si ce n'est même gros évènement dans la mesure ou la pratique de ce sport qu'est Trackmania à lui tout seul est usuellement lié au 4 touches directionnelle, accélérectionnelle, et freinectionnelle du clavier d'un ordinateur. La perle du studio français Nadeo effectue son retour depuis le 2 sorti en 2011. A titre personnelle, j'ai un peu comme tout le monde usé du pouce, de l'index, du majeur et de celui dont on ne se rappelle jamais le nom pour tenter de battre des scores de foux furieux dopé aux amphet' et de créer des circuits à peu près bien. Mais je n'ai jamais vraiment été impliqué au delà d'un certain point. Je finis par pester tout seul devant mon écran contre ces chrono' imabattables pour un gus de mon niveau et je m'en vais. Pour ne jamais revenir. Quoi qu'il en soit, Trackmania et les talentueux de Nadeo représentent une valeur sûre de l'écosystème français (avec Total et LVMH) donc il n'y a pas d'inquiétude à avoir, il sera à la hauteur tant au niveau de l'éditeur que des nouveautés et pi surtout des challenges inhumains qu'il a à proposer.

 Convaincu à : 85%

La nuit, c'est bien.

 

Ghost Recon Wildlands.

Alors là, j'ai pas tout compris. D'habitude, Ghost Recon, c'est une armée. C'est au sol. Enfin bref, ce n'est pas ça. Ca, c'est Just Cause. Donc what the elle Ubisoft est entrain de faire avec sa licence tactique et militaire ? Et puis, c'est quoi ce monde ouvert là ?? On sait bien que la société est amoureuse du jeu bac à sable, qu'elle mise tout (et certaines fois peut-être un peu trop) là dessus mais même Ghost Recon s'y met ! Puisque j'ai toujours de me rattacher au branche que je connais, j'ai même pensé au fil de la vidéo qu'il s'agissait en fait d'un nouveau Call of Juarez qui s'émancipait vers un inconnu fait de grands espaces, de liberté et de cartel, évidemment. Sauf que je me trompais, j'ai aussi cru à un Far Cry spinoffé en vue à la troisième personne-style mais que nenni. Non en fait, la série prend un sacré **** d'envol et les quelques quinzaines de secondes de gameplay montrant les différents styles d'environnements (jungle, toundra, désert, montagne, glace) et les différents types de moyen de locomotion (cross, jeep, barge, hélicopter, wingsuit). Ca, compilé avec une factionalisation du multijoueur (à la The Crew finalement) et hop pop pop, je signe. Décidément, 3ème jeu multijoueur de la convention qui me titille, mais que se passe t'il ?

 Convaincu à : 90%

Et en plus, le jeu est beau. Le moteur flatte bien la rétine notamment au sol (le truc qu'on regarde très souvent dans un jeu n'empêche) et les environnements sont hétéroclites. J'aime bien l'ironsight et surtout, des styles d'approche (brutus, fifrelin et gargamel) variés sont au menu pour faire respecter le crédo d'une série de tout temps basée sur la tactique. Cette révolution opérée par Ubisoft pour son jeu de tir pourrait à terme me convaincre là où Just Cause 3 a une nouvelle fois échoué à m'en toucher une. Même pas une sur les 3.

 

Assassin's Creed Syndicate.

Syndicat n'a finalement pas occupé tant l'espace médiatique que ça lors de la conférence des Bonnets Rouges. Un moindre mal, la sur-exposition de la licence phare finissant par transformer chaque petit bug en affaire d'Etat. Pourtant, le trailer était bien. Bien mieux que celui qui avait été choisi pour dévoiler le titre il y a de ça un mois et demi. Comme d'hab', le CGi tue la bite. Et comme d'hab', on aura jamais ce niveau là dans un Assassin's Creed mais qu'importe. Même si y a vraiment un problème de réalisateur, de metteur en scène, de gestion des plans comme de motion capture sur les AC. Mais bon, Ubi' s'est toujours assis deçu (#la-faute-de-frappe-qui-se-transforme-en-figure-de-style) préférant se ranger sous l'autel du cash machine annuel. A part ça, le trailer jouit comme d'habitude des services d'un inconnu devenu connu en quelques minutes grâce à son talent et le nez de la société prestataire réalisant les trailers (j'imagine, corrigez moi si je me trompe). J'ai envie de dire que comme à chaque opus, Ubisoft (et c'est une réelle expertise, on y arrive pas comme ça) démontre qu'il sait donner envie de jouer à leur jeu. Certes ils débloquent du biff' pour se faire mais il faut savoir prendre les bons.

 Convaincu à : 70%

Je me méfie quand même de cet Assassin's Creed (c'est un petit peu la règle d'or à ne pas transgresser en même temps ...) même si de ce que j'en ai vu et lu, Assassin's Creed Unity gomme l'écrasante majorité des défauts de la saga (combat, IA, défis inutiles, quêtes inexistantes, infiltration dans les choux). Donc si celui reprend cette base, ce pourrait être le 4ème Assassin's Creed que je désire ardemment après AC, AC II, Unity et donc Syndicate. Les opus entre, bien qu'au background alléchant rentre dans la catégorie des jeuxt'ame/moi non plus avec du sex appeal pas mal et des tares trop grosses pour qu'on se dise qu'ils ne se foutent pas de notre gueule (IA, infiltr', challenge, défis insipide, technique plus que douteuse, j'en passe et des pas mûres). A voir, au moment d'écrire ces lignes, je n'ai pas vu la longue séquence de gameplay. Et de toute façon, le but est de juger ce qui a été montré lors du briefing pas après, ça s'appelle de la triche.

 

Trials Fusion : Petit Poney Edition.

Capcom avait déjà veinement tenté de nous troller, nous joueurs respectables et issus de milieu se revendiquant d'une certaine tenue, Ubisoft s'y met à son tour. Après le Super Ultra Dead Rising 3' Arcade Remix Hyper Edition ex + alpha, Redlynx s'y met avec l'Awesome Edition et son tigre grimé sur une licorne dégueulasse sortie tout droit de l'aventurière de renom qu'est Dora l'exploratrice. Psychorigide de mon état, sachez que je n'ai pas apprécié la démarche. Je dois dire que l'intention est bonne mais qu'est ce qu'on y gagne à part un manque de respect total ? Je demande la dissolution tacite de la société retenue coupable.

 Convaincu à : 0%

A vrai dire, j'ai tellement rien à dire sur le sujet (puisqu'il n'y a pas une seconde de gameplay) que je me mets à raconter n'importe quoi. Pour changer. LOL.

 

 Ranking.

 

Les Bonnets Rouges obtiennent un NevesScore de 67,5%. A ceci, je rajouterais la note de 80% pour la qualité du Show que je justifie par la présence d'Aïsha Tyler, forcément. Parce que vive la République et vive l'Empire. Et vive la France pardon. C'est pas tous les jours qu'on peut entendre la voix légendaire d'Yves Guillemot en anglais. Un grand moment à chaque fois. Come d'hab', on ne sait ni ennuyer par rapport au tempo imposé, au style de la grande dame en noir et ni non plus vis à vis des jeux présentés avec le One More Thing qui va bien. Et qui pour le coup surprend dans le bon sens pour ma part avec cette tournure Just Cause like sur la fond (moins sur la forme). Manquait peut-être un petit jeu indé qui met tout le monde dans sa poche et puis ceux qu'on espère plus vraiment ... XIII & BGE. Et PoP aussi. Du solide encore une fois. Pondération à 50% oblige, le fond comptant autant que la forme sur l'échelle de Neves, la note finale d'Ubisoft s'élève à 74%.

 

Ubisoft obtient donc un B !

et les félicitations du jury !

 

 2014-2015, Time Neves, la Bretagne aux bretons reservée.