La Planète des Singes Les Origines affiche

De prime abord, l'idée d'exploiter le filon des « préquelles » à tout bout de champ n'est pas toujours heureux, on l'a vu par le passé. Mais lorsqu'il s'agit de développer avec soin un univers déjà bien en place, cela peut donner des bonnes choses, comme avec La Planète des Singes : Les Origines qui livre, avec une maîtrise étonnante, tout ce qu'un bon blockbuster se doit d'offrir avec un supplément d'âme tout à fait bienvenu.

Aux laboratoires Gen Sys, le Docteur Rodman s'efforce de trouver un remède à la maladie d'Alzheimer dont est atteint son père. L'expérimentation se fait sur des chimpanzés au départ et, au bout de cinq ans, certains résultats sont concluants. Rodman recueille un chimpanzé né d'une mère exposée au remède et découvre que celui-ci développe une intelligence hors du commun tout au long de sa croissance. Le singe nommé César se fait vite une place dans la famille Rodman, où il aide grandement le père qui lutte pour sa mémoire. Mais un drame arrive et César doit être emprisonné. C'est là qu'il va mettre sur pied son évasion et se rendre compte que l'aide de ses amis primates sera la bienvenue...

Un des traits les plus importants de cette préquelle, c'est son scénario, qui se devait de lier immédiatement le film à l'univers créé par Pierre Boulle et repris à maintes reprises, que ce soit sur petit comme sur grand écran. Et le moins que l'on puisse dire c'est que Les Origines remplit sa mission aisément avec ce postulat de départ concernant les recherches d'un remède à Alzheimer, une problématique tellement réaliste qu'elle en fait presque peur. De plus, l'intrigue de César est assez travaillée pour donner une profondeur à ce singe qui devient un personnage à part entière. Sans cette dimension du personnage, le film aurait vraiment perdu de son intérêt.

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C'est grandement dû à la qualité des effets spéciaux qui modélisent de façon impressionnante les primates. Il faut dire que Weta Digital a l'expérience depuis King Kong! Encore une fois, Andy Serkis (Le Seigneur des Anneaux, King Kong) donne de sa personne pour donner un peu plus de corps à César, véritable personnage principal du film, dont l'évolution finale finit par donner des frissons. Une véritable réussite.

Avec tout ça, on en oublierait presque que La Planète des Singes : Les Origines est aussi un blockbuster! En effet, côté action, les spectateurs sont servis d'une bien belle manière. Du début à la fin, les scènes d'action viennent ponctuer le film avec brio, tout en laissant au scénario la possibilité de prendre son temps lorsqu'il y en a besoin. On se souviendra longtemps de ce soulèvement simiesque.

Finalement, La Planète des Singes : Les Origines est peut-être mon plus gros coup de cœur de l'été. Avec un scénario qui s'impose avec une vraisemblance parfois terrifiante, une action distillée de main de maître et une performance technique impressionnante, le film de Rupert Wyatt est tout simplement excellent. On en redemanderait presque!

Source vidéo et photos : Allociné

L'appréciation de la Bobomb :

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Dites donc, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas sortie celle-là! Eh oui, la première critique de mon retour de vacances consacre un énorme coup de cœur de l'été. Un film que je vous conseille si vous ne l'avez pas encore vu.