Ce n'est un secret pour personne, les jeux vidéo font souvent l'objet de nombreux désaccords. Et c'est tant mieux. Pourtant, plutôt que d'être considérés comme un enrichissement mutuel, ces désaccords sont souvent générateurs de haine. 

Une diversité qui divise

 
En l'espace de deux décénies, les jeux vidéo ont pris une place considérable dans le quotidien de nombreuses personnes. Tandis que certains préfèrent considerer le jeu vidéo comme un simple hobby, d'autres en font leur métier (distribution, presse, compétitions e-sport, etc.). Si ce secteur tend à se développer de façon aussi exponentielle, c'est tout simplement parce que le marché n'a jamais été aussi généreux en jeux mais aussi en consoles. En effet, les cycles de vie des machines sont de plus en plus courts et les jeux de plus en plus nombreux. Mais rentrons dans le vif du sujet. 

De nos jours, les joueurs aiment beaucoup s'associer à une marque ou à un type de produit. Qu'il s'agisse du PC, de Xbox, Playstation ou encore Nintendo, nombreux sont ceux qui se considèrent comme étant adhérent à l'une des ces plateformes, au point d'être contre ceux qui en favoriseraient une différente de la leur. Et c'est une réalité, plus le jeu vidéo grandit, plus il divise les joueurs, pardaoxalement. Ces derniers aiment souvent se trouver un punching-ball sur lequel frapper et de là naissent ces ridicules « guerres de consoles », qui ne devraient toucher que les constructeurs, dans le pire des cas. Il s'agit plus exactement d'une forme de haine exprimée virtuellement et qui se matérialise en grande partie par l'existence des forums et des réseaux sociaux. Cela revient donc à dire que la polyvalence est tout bonement impossible et c'est aussi ce qui, à mon sens, détruit les échanges sur les forums du vaste monde de l'internet.

Car oui, ces conversations ne sont en rien le fruit de véritables désaccords mais plutôt un accès facile vers une incitation à l'uniformisation des goûts de chacun. Hélas, cet attachement aveugle en vient rapidement à faire perdre la subjectivité de chacun, aussi bête cela puisse parraître. Ne pas être d'accord est un fait, ne pas accepter l'avis d'autrui en est un autre. Il y a un monde qui sépare ces deux aspects et malheuresement, ça ne se limite pas qu'à ça. Oui, cela peut paraitre étonnant mais certains en souffrent en dehors du simple cadre virtuel. Et là, c'est une toute autre paire de manche.

Une autre forme de haine qui va au-delà du jeu vidéo : 

Je parlais précédemment des métiers dans le jeu vidéo et je souhaite beaucoup revenir sur l'un deux : la presse. 

Je ne suis ni de près ni de loin rattaché à la presse de jeu vidéo professionnellement parlant mais il serait injuste de ne pas parler de cette autre forme de haine qui cible les journalistes. En effet, dès que l'un d'eux donne son avis, il fait l'objet de nombreuses critiques et ce, qu'elles soient positives ou négatives. Malheureusement, et ce que l'on a tendance à oublier, c'est qu'elles sont parfois insultantes, voire menaçantes. Des menaces restent peut-être que des menaces mais il s'avère que dans certains cas, ces menaces se transforment en ce que l'on peut clairement qualifier de harcèlement. Car oui, il ne faut pas sous-estimer les conséquences que peuvent avoir le harcèlement sur les individus. Ces individus, qui, parce qu'ils sont derrières notre écran, ne sont plus considérés comme des êtres vivants mais plutôt comme des intelligences artificielles. Détrompez-vous, ces personnes existent bel et bien et elles sont sensibles aux menaces au même titre que vous. Comment en vient-on à harceler collectivement des personnes qui ne font que donner leur avis ? Et surtout, comment peut-on même en venir à menacer leur famille ? Je pose la question mais je sais d'ores et déjà que nul ne détient la réponse. Car oui,  elle n'existe pas ! Ces personnes ont simplement décidés de faire de leur passion un métier de plaisir et de partage. On devrait les féliciter d'y être arrivé plutôt que de leur tomber dessus. 

Mais ce n'est pas tout, un autre aspect me dérange tout particulièrement. J'ai l'impression qu'une même phrase, dîtes avec les mêmes mots, ne sera pas interprétée de la même façon selon de qui elle vient. Et c'est aussi ce qui m'amène à penser que le désaccord sans violence quelconque tend à disparaître si on ne prend pas la parole pour faire des piqûres de rappel. Si j'écris cet article, c'est aussi parce que je nage actuellement dans une incompréhension totale à l'égard des personnes qui passent une grande partie de leur temps à faire du mal aux gens (coucou l'OMGB). Heureusement, je ne suis pas le premier à le faire et probablement pas le dernier. Mais il faut bien montrer à ces personnes victimes qu'elles ont du soutien et aux coupables que leurs actions ont (ou auront) de lourdes conséquences.

Des hauts et des bas : Conclusion !

On me demandera certainement : « de quoi tu te mêles ?». Et bien je répondrai à ces personnes  que j'essaye un instant de me mettre à la place de ceux qui, quotidiennement, doivent affronter des choses qui ne devraient même pas exister. Et pourquoi ? Parce qu'elles expriment depuis plusieurs années leur point de vue sur des jeux vidéo. Oui, des jeux vidéo... Vous l'aurez compris, on atteint ici le paroxysme du ridicule.

Vous me pardonnerez le mauvais jeu de mot du titre mais il fallait bien tenter de vous faire esquisser un sourire dans cet article un peu particulier. De plus, ce titre n'est pas anodin. En effet, le jeu vidéo fait clairement débat mais il provoque aussi de nombreuses tensions et ce , qu'elles soient de l'ordre du grave ou du moins grave.

Si je prends la parole aujourd'hui, c'est aussi pour manifester mon soutien à ces personnes journalistes (que je ne citerai pas) victimes de harcèlement. Ce n'est que tout récemment que je me suis décidé à aller voir de quoi se compose exactement l'OMGB hébergé par Gamekult. Suite à ça, je vous avoue avoir eu envie de faire quelque chose. On ne peut pas rester à ne rien faire, rien dire. Rappelons quand même que ce forum est ce qui nourrit et incite certains déchets de la société à poursuivre dans leur invitation à la haine. Et le problème, c'est qu'ils y parviennent. Unissons-nous ensemble contre ça et élargissons nos horizons afin de parvenir à recréer le débat. Vous savez, le vrai débat...