On contnue de surfer sur la vague retro sur le blog, retrouvez d'orenavant chaque semaine des tests de jeux d'anthologie, pour les fans et les amateurs de bonne choses, oui car certaines perles ne viellissent jamais. Pour ce premier rendez-vous, c'est Final Fantasy VI sur Super Nintendo qui ouvre la marche.

Reconnu par beaucoup d'amateurs comme etant l'un des meilleurs RPG de son temps, si ce n'est le meilleur et sans doute le plus abouti de la saga, Final Fantasy VI va bien au dela du simple culte en proposant une narration poussee soutenue par un rythme sans relache et un systeme de jeu aussi riche que ses predecesseurs.

Des la sequence d'intro du jeu, on est bien oblige de l'affirmer : Final Fantasy VI est graphiquement irreprochable pour de la Super Nintendo, tant on reste beat devant le niveau de detail impressionnant des textures qui rend d'ailleurs remarquablement hommage au style artistique de Yoshitaka Amano. Tout un univers riche que l'on decouvre au fur et a mesure de l'aventure en constatant sa cohesion frappante. Bien sur c'est aussi grace a son histoire alliee a une progression parfaitement rythmee que l'on y prend gout. Une histoire qui d'ailleurs, par sa profondeur, son intensite dramatique, sa puissance emotionnelle, reste l'une des plus abouties de la saga.

Une sequence d'intro memorable, ne serait-ce que par sa musique

Une histoire forte et une realisation irreprochable

Soldat de l'Empire malgre qu'amnesique et capable d'utiliser la magie, la mysterieuse Terra se voit un jour liberee du controle qu'avait son oppresseur sur elle lors de la decouverte d'un Esper dans les mines de Narshe. Veritable point de depart d'une longue aventure dont l'issu conditionnera le salut de l'humanite. Epiques, tragiques, poignants, selon les moments, les evenements lies a la narration du jeu affectent beaucoup un joueur necessairement implique par l'aventure. Implique ? Difficile en effet de ne pas l'etre apres quelques heures de jeu passees en compagnie des personnages attachants. D'ailleurs en ce qui concerne le casting de cet episode, il faut preciser que FFVI est le seul episode de la saga a ne pas elever un protagoniste en particulier au rang de heros, et si certains personnages ont evidemment un role un peu plus
crucial que d'autres a jouer au cours de l'histoire, aucun n'est
reellement mis en avant au detriment du reste de l'equipe. Un choix
judicieux qui, du point de vue narratif permet de faire ressortir la richesse et la variete dont
jouit le groupe. Si la premiere partie du jeu vous impose l'utilisation de tel ou tel personnage en fonction des evenements advenant, la seconde partie par contre vous laisse libre cours. Libre a vous d'explorer le vaste monde, de decouvrir ses secrets, ameliorer vos personnages, partir a la recherhce de vos compagnons...

Au chapitre de la realisation, toujours, impossible de faire l'impasse dur les compositions irreprochables de Nobuo Uematsu sur cet episode. Que ce soit pour leur qualite, incroyable pour de la Super Nintendo, ou pour leur diversite. dans les themes qu'ils abordent, on prend enormement plaisir a les ecouter en continue tout au long du jeu. En venant completer une realisation deja tres haute, ceux-ci prouvent encore une fois le talent du compositeur sur ce volet, et figurent allegrement au pantheon des meilleures composees par l'artiste. Un vrai regal pour les oreilles en somme.

Les pouvoirs de Terra vont tres loin au-dela de ce qu'elle imagine au debut de l'aventure...

Un gameplay innovant

Si FFVI brille par ses scenes cultes, son intrigue parfaitement rythmee, il n'en demeure pas moins qu'il est agreable a jouer. Contrairement a Final Fantasy V dont le systeme de jeu reposait sur l'utilisation des Jobs ou aux autres episodes de la saga proposant des systemes plein de subtilites, celui de Final Fantasy VI repose essentiellement sur l'utilisation des Skills : une commande personnelle, variant donc selon le personnage, permettant de declencher des attaques d'un unique genre selon le personnage utilise. Que ce soit l'utilisation des Outils par Edgar, des arts martiaux par Sabin, des attaques sauvages par Gau (dont l'assimilation passe par une chasse aux montres sur le continent), tous les personnages disposent d'un style d'attaque unique aussi bien au niveau de l'execution de la commande que de son evolution.

Kefka vous reservera bien de surprises

Final Fantasy VI niveau gameplay est aussi le premier episode de la saga dans lequel les invocations, renommees par Espers, ont une place importante non seulement au niveau du scenario mais aussi dans le deroulement des combats et l'evolution des personnages. Car c'est en les synchronisant avec les personnages de votre equipe que ceux-ci pourront apprendre differents sorts de magie. Un gameplay efficace donc au final, bien que legerement moins ouvert en termes de possibilites que celui de Final Fantasy V par exemple, mais aussi varie que tous ceux qu'on aura pu voir dans la saga.

Que retenir donc de ce Final Fantasy VI, si ce n'est un chef d'oeuvre signe Square et l'un des meilleurs RPG de la Super Nintendo et aussi de tous les temps, ne serait-ce que par son histoire plus dramatique, son intrigue bien menee et sa realisation irreprochable. Un jeu dont le cachet ne viellira pas, sans doute.

MA NOTE : 9/10