Salutati, salutatous ! J'ai une furieuse envie de dépaysement en ce moment, et de changer un peu de registre...Alors, rien de tel que quelques jeux de courses bien péraves pour se redonner du courage et bien se marrer. Et là, pas besoin de conduire bourré (pas bien) pour se manger le mur d'en face...

 

M6 TURBO RACING

Vous ne le saviez peut-être pas, mais Eutechnyx a voulu balayer les compromis entre conduite arcade et conduite plus axée vers la simulation, mais aussi envers les différents environnements des jeux de courses (rallye, circuits,...). Donc, voici un petit jeu de caisses qui regroupent plusieurs style de pilotage, dans différents univers. C'est parti pour le challenge, avec pleins de petites écuries, qui sont en fait des pays différents à choisir (France, Chine, Russie, USA,...). Selon les pays visités (les mêmes que les écuries, apparement), vous devrez vous familiariser avec les pilotages imposés par le jeu.

Mais, très rapidement, vous comprendrez que chaque environnement ne présente aucun challenge différencié avec le suivant, et chaque véhicule de votre écurie se comportera de la même façon (ou presque). Les graphismes sont moches et pixélisés au possible, et les bagnoles se ressemblent toutes, mise à part les couleurs de chaque pays. La jouabilité est catastrophique, car le stick analogique n'est pas pris en compte, et votre voiture partira dans tous les sens, tant le terrain est accidenté quelquefois. Et, malgré la présence d'une option vous permettant de tourner dans les virages serrés, à ce moment, votre pilote braquera tellement que vous vous retrouverez dans le décor à coup sûr.

Les bruits de moteur sont inaudibles, ont croirait de vieilles tondeuses à gazons, et ils ne difèrent même pas entre chaque véhicule. D'ailleurs, que vous preniez une écurie ou une autre, les sensations de pilotage seront les mêmes, et les bagnoles se conduiront de la même façon. Côté musiques, il faut aimer la techno lourde et basique, sans aucune âme. Ca casse les oreilles et avec les moteurs, ont aura tôt fait de couper le son.

Franchement, c'était une bonne idée de départ de proposer des compormis dans le pilotage, mais les différences entre chacun d'entre eux sont bien trop minimes. Au final, on y jouera cinq minutes, mais pas plus, car la lassitude nous gagnera bien rapidement, et nos yeux (et surtout nos esgourdes) demanderont rapidement grâce...

Note : 06/20. Tourne sur : Playstation. Année : 1997.

 

N-GEN RACING

Alors là, on part d'une idée vraiment originale. Des courses d'avions surpersoniques...ça le fait quand-même. Outre les courses de base, comme l'entrainement et la course simple, vous pouvez vous engager dans un tournoi, une sorte de saison. Et là, c'est le cauchemar qui commence...ou plutôt, il a du mal à démarrer, et vous poursuivra durant de longues minutes. Car le jeu est d'une lenteur affligeante. Vos bolides sont censés tutoyer mach 1, mais là, vous vous trainez lamentablement derrière une meute qui semble bien en suer autant que vous pour mettre les gazs. Et pourtant, les adversaires vous doubleront rapidement, sans vous laisser le temps de les rattraper par la suite.

Et, pour pouvoir accroître votre vitesse, il faudra acheter d'autres avions, plus rapides. Mais, pour vous payer ces petites merveilles, il faudra gagner de l'argent et donc, gagner des courses...C'est le serpent qui se mord la queue...En définitif, vous passerez des heures à perdre des courses, pour vous acheter l'oiseau de fer tant convoité, et...dommage, car vos adversaires ont fait la même chose, et vous vous retrouverez toujours dans les derniers, pour peu que vous ne fassiez qu'une seule et misérable erreur de conduite.

Côté graphismes, les décors sont moyens, et ne ressemblent pas à grand chose. Par contre, les avions sont bien jolis, mais vous n'aurez pas le temps de les admirer, mise à part le cul du vôtre...Les musiques sont assez sympas, pour qui aime la techno. Sans tutoyer la sublime de la bande son d'un Wipeout, ça pulse pas mal et c'est assez sympathique. La jouabilité est bonne, les commandes répondent bien, mais le jeu est tellement lent qu'on risque la narcolepsie à tous moments. Et, comme il faut faire des parcours sans aucune faute, et que les délimitations des circuits sont mal faites (de simples boules lumineuses qui se fondent facilement dans le décor), c'est quasiment impossible d'y jouer. Dommage, l'idée était bonne au départ...

Note : 08/20. Tourne sur : Playstation. Année : 2000.

 

RPM TUNING

Dans la droite lignée des Need For Speed Underground, voici un jeu de caisse/tuning qui se targue de proposer des miilions de combinaisons pour votre caisse...et c'est malheureusement vrai. Il y a tellement de possibilité de customiser son véhicule que l'on s'y perd rapidement dans toutes ces pièces, à moins d'être un passionné du genre. De plus, et pour ne rien gâcher, le jeu est en anglais. Le scénario est basé sur la célèbre licence d'EA, et vous diputerez des courses à la façon d'un Midnight Club, en parcourant les rues et en improvisant des circuits contre des adversaires qui ressemblent plus à des potes. Et là, c'est le drame, car le jeu triche volontairement...oui, le jeu triche, en vous poussant dans les murs, en vous faisant faire des têtes à queue aléatoirement, dès lors que vous touchez une petite bordure de trottoir, et en vous faisant cracher dans les autres véhicules alors que vous ne les avez qu'effleuré...Et ce régime n'est valable que pour vous, pas pour les adversaires...

La jouabilité est calamiteuse, du fait que la moindre erreur vous ralentit automatiquement et que les règles de conduite ne sont visiblement pas les mêmes pour tous le monde. Les véhicules sont carrés et on ne reconnait pas du tout les modèles, sans parler des caméras proposées au nombre incroyable de...deux. Musicalement, il n'y a rien à dire, car il n'y a rien à entendre, tant la bande son est discrète  (et ce n'est pas un mal, en fin de compte). Mais le bruit des véhicules est à mourir de rire, on dirait des mobylettes ou des tronçoneuses, avec un chagement de vitesse calqué sur la rapidité de votre voiture. De ce fait, même en dernière, le bruit de passage de la boîte de vitesse se déclenchera si vous ralentissez un peu, puis accélérez de nouveau.

Plein de possibilités de tuning (trop même), mais une jouabilité à la ramasse et des graphismes horribles, sans parler des bruitages. Que faire de ce Rpm Tuning ? Le recycler en jantes peut-être...

Note : 05/20. Tourne sur : Playstation 2. Année : 2004.

 

THE FAST AND THE FURIOUS : TOKYO DRIFT

Vous connaissez tous les films éponymes, bien sûr...non ? Quelle chance... Quelques racailles bien ancrées dans la blaireau-attitude se paient la bourre en bagnoles sur des circuits au tracé un peu trop rectiligne pour être dangereux et conduisent des bolides tellement sophistiqués que l'appellation pilote semble ne pas être le bon mot pour les définir.

Et bien là, c'est pareil. Vous devez piloter des engins survitaminés, sur des circuits offrant peu de virages, tout en maintenant votre véhicule bien droit. Palpitant...Votre arme secrète ? De l'oxyde nitrique qui boostera votre moteur et propulsera votre bolide vers la première place (sachant que les défis ne sont que des duels à deux). Le seul soucis est que vous ne verrez pas la fin de la course, car aucun élément visuel ne vous l'indique. Il faudra donc compter sur votre chance pour déclencher votre Nos au bon moment...ou perdre délibérement la première course pour savoir la limite de cette dernière...

Graphiquement, c'est d'un laideur jamais atteinte jusque là. Les décors sont pauvres en textures, les couleurs sont en majorité d'une mouvence jaunâtre (ce sont des courses sur autoroutes de nuit), et les véhicules ne ressemblent à rien, ou peut-être à des caisses en carton. De plus, et pour bien appuyer le côté soporiphique du titre, le frame rate est bugué et ça rame. Ajoutez à cela des temps de chargement qui frisent la minute, et on se demande pourquoi notre pauvre monolythe noir se traine autant. Les musiques sont tout simplement affreuses, et ressemblent à des remixes de vieilles chansons. Pire, quelquefois, on se croirait dans un ascenseur, tellement la bande son est inadaptée. Du rock ennuyeux, du rap de (très) bas étage, rien n'est à sauver ici. Quant à la jouabilité, il faut écraser le stick anlalogique pour espérer faire tourner le véhicule...mais comme il n'y a presque pas de virage...il ne servira qu'à doubler l'ennemi. Et les sensations de vitesse sont inexistantes, car même en déclenchant le boost, votre voiture se trainera lamentablement.

Tout comme les films, rien ne peut être sauvé dans ce jeu. Mais, là ou la production cinématographique nous montrait de belles caisses rutilantes, la vue des ces boites en carton nous fera peut-être sourire...au début.

Note : 02/20. Tourne sur : Playstation 2. Année : 2007.