Mise en perspective de la théorie analytique et de la mythologie d'Inception

 

Inception n'a aucune véritable prétention à la rigueur scientifique. Toutefois, il est assez frappant de constater avec quelle habileté les éléments théoriques présentés sont détournés pour servir le propos du film. La mécanique la plus fréquemment utilisée est une démonstration en deux temps. Le premier se réfère sans ambiguïté à un savoir académique, puis le second en fait une utilisation tout à fait décalée ayant pour unique but de servir l'intrigue.

Nous allons revenir sur la manière dont le film explique et envisage les rêves, pour en apprécier les convergences et divergences avec la théorie analytique. Nous essayerons de présenter cela en respectant la chronologie du film.

 

La création du rêve

 Dés les premiers échanges, le spectateur peut se croire face à un résumé de la pensée de Freud. En effet, Dom Cobb précise d'entrée que « Once an idea has taken hold of the brain, it is almost impossible to eradicate. »1 Une variation de cette idée est exprimée par le même personnage à la 19e minute « The subject mind can always trace the origin of the idea. »2 C'est l'idée que l'oubli total n'existe pas, que l'appareil psychique garde toujours une trace de ce qu'il traite et qu'une idée introduite reste, quitte à être cachée. Il est donc toujours possible d'en trouver l'origine. On retrouve là simplifiée la théorie de Freud comme quoi une représentation refoulée peut être retrouvée en suivant un chemin d'associations. Son collègue Arthur rajoute « When you dream, your conscious defenses are lowered and that makes your thoughts vulnerable to theft. It's called extraction. »3 L'idée que les défenses baissent lors du sommeil est aussi familière à la psychanalyse. Cependant, comme vous pouvez le remarquer le mécanisme d'appropriation par le film de théories reconnues est déjà en marche avec cette référence à l'extraction. Enfin, à la 26e minute Cobb nous prévient que : « We create and perceive our world simultaniously. And our mind does this so well that we don't know it's happening. »4 On ne pourrait pas mieux résumer la pensé freudienne sur ce point.

 

Le subconscient

La première véritable rupture formelle avec la théorie analytique s'effectue dés la première discussion, lorsque Cobb précise « Mr. Saito, we can train you subconscious to defend itself [...] so that when you're asleep your defense is never down. »5 En se référant au subconscient, Inception établit d'emblée une différence majeure avec la conception psychanalytique du rêve. Freud a bien utilisé le terme de subconscient mais uniquement dans ses tous premiers textes. C'est d'ailleurs dans L'interprétation du rêve (1900) qu'il l'a abandonné formellement parce qu'il prêtait à équivoque. Le préfixe « sub », qui signifie en dessous, suppose qu'il y aurait différents niveaux de conscience ce à quoi Freud s'est clairement opposé. Le problème du terme « subconscient » vient donc du fait qu'il n'implique pas une coupure radicale avec la conscience d'un point de vue du fonctionnement psychique. On pourrait donc le rapprocher du préconscient sans qu'il en soit un parfait équivalent. Notons qu'Inception propose une compréhension du subconscient qui intègre des éléments de l'Inconscient freudien. Ainsi, à la 29e minute Cobb prévient « [People in my dream are] projections of my subconscious [...] You can literally talk to my subconscious. »6 Cela rappelle, d'une part, la remarque de Freud comme quoi le rêve est la voie royale vers l'Inconscient. Et, d'autre part, que les personnes présentent dans un rêve, comme le reste des éléments du rêve, ne sont que des représentantes de l'Inconscient du rêveur. Tout de suite après, lorsque Ariadne, la future architecte, lui demande « Why are they all looking at me ? »7 Il finit par répondre « It's my subconscious, I can't control it. »8 Nous retrouvons l'idée freudienne que l'Inconscient n'est pas contrôlable par le Conscient qui peut uniquement s'en défendre. A la 43e minute, Cobb explique un élément important du fonctionnement du subconscient « Subconscious is motivated by emotions. We need to find a way to translate [a sentence, an idea] into an emotional concept. »9 Cette description peut être mise en lien avec le travail de la Censure qui transforme en concept des représentations inconciliables avec le système Conscient-Préconscient. Dans ce registre, à 1h12 de film, on peut voir qu'un personnage se fait passer pour un autre, et que l'illusion est parfaite. Difficile de ne pas reconnaître le mécanisme du déplacement. Enfin, au bout de 2h Cobb nous dit que « In the real world, we'd have to choose but not [in the subconscious]. »10 Cette phrase illustre l'équivalence effectuée par le film entre « subconscient » et rêve. Or, pour la théorie analytique le rêve est le fruit d'un conflit et non un miroir exact de l'Inconscient. Toutefois, notons que cette représentation du rêve fait directement écho à la capacité de l'Inconscient à exprimer simultanément une chose et son contraire, et plus indirectement au fait que le rêve est le lieu d'accomplissement d'un désir refoulé puisqu'il n'y a plus de contrainte à respecter.

 

Les stimuli extérieurs

Dés le début du film, nous pouvons remarquer que les stimuli extérieurs affectent le contenu du rêve. Cela s'illustre principalement avec l'inondation du bâtiment de la première scène due au fait que Cobb tombe dans l'eau au niveau supérieur de conscience. On en a une autre illustration quand le « subconscient » de Fisher cherche à exclure ceux qui perturbent son rêve. La psychanalyse va dans le même sens. Le rêve, ayant pour fonction de protéger le sommeil du rêveur, inclut les stimuli internes et externes dans la narration. Notons que si le film avait suivit jusqu'au bout la théorie analytique sur ce point, il nous semble qu'au lieu de se limiter à faire apparaître des militaires ou une foule en colère, le rêve aurait aussi forcé ces intrus à agir selon un scénario particulier qui aurait eu pour but de maintenir le rêveur endormi. Un exemple de cela peut être trouver dans le film Paprika11.

 

Les différents niveaux de rêve

Une des idées principales sur laquelle repose l'intrigue du film est celle des différents niveaux de rêve. La théorie analytique intègre aussi cette possibilité, mais contrairement au film qui suggère que chaque niveau représente un rêve autonome, elle considère que l'ensemble de l'histoire fait partie d'un même rêve. Il en est de même de la conscience de rêver qui doit s'interpréter comme n'importe quel autre élément du rêve, et non comme une réelle prise de conscience pendant le rêve. En effet, rappelons que la conscience est de l'ordre du processus secondaire alors que le rêve est dominé par le processus primaire.

 

L'étrangeté du rêve au réveille

Comme tout un chacun a pu l'expérimenter, ce n'est qu'après le réveille que le rêve est vécu comme étrange. Inception reprend cette idée à la 27e minute « Dreams, they feel real when you're in them. It's only when we wake up that we realize something was actually strange. »12 Freud est allé un peu plus loin que ce simple constat en déduisant que si l'esprit critique est exclu du rêve c'ests du fait que dans l'Inconscient, d'où s'origine les pensées du rêve, une chose et son contraire peuvent cohabiter.

 

Le passage du temps dans le rêve

 

Inception et la psychanalyse ont une vision du déroulement du temps assez similaire même si les explications divergent. A la 28e minute, Cobb explique « In dreams your mind functions more quickly, therefore time seems to feel more slow. »13 La théorie freudienne donne une toute autre explication à ce phénomène : l'Inconscient, d'où vient les pensées du rêve, ne connaît pas le temps.

 

La symbolisation

Dés la 28e minute, il est établi que le décor du rêve est le premier instrument qui exprime l'état émotionnel du rêveur. Il s'agit là d'un des éléments le plus en accord avec la théorie freudienne, à la différence près que le film offre une analogie immédiate, là où l'analyse des rêves prête à penser que les déformations sont nombreuses et que les idées sont généralement relativement bien déguisées.

 

Les personnages du rêve en général, et la femme de Cobb en particulier

Comme nous l'avons vu précédemment, les personnages qui peuplent les rêves sont considérés, par le film et la théorie analytique, comme des parties du rêveur. Cela s'illustre principalement avec la femme de Cobb, Mal, qui est présentée comme la figuration de la culpabilité de ce dernier. Ainsi lorsqu'il dialogue avec elle, il dialogue en fait avec une autre partie de lui-même représentée par l'image de sa femme. Sur ce point là, le film et la théorie analytique s'accordent. C'est d'ailleurs l'idée générale à retenir, le contenu du rêve n'est jamais ce qu'il prétend être. Même les rêves typiques à satisfaction immédiate sont considérés par certains psychanalystes comme ayant été déformés par la Censure, et donc ayant un contenu latent différent du contenu manifeste.

 

Les limbes et l'Inconscient

L'élément du film qui se rapprocherait le plus de l'Inconscient apparaît au bout d'1h10. Il s'agit des Limbes qui sont décrites comme « an unconstructed dream space. Just raw, infinite subconscious. Nothing is down there, except for what might have been left behind by anyone sharing the dream who's been trapped there before. »14 Encore une fois, si la première partie peut sembler en lien avec la théorie analytique, la deuxième partie de l'explication sert uniquement le propos du film.

 

Accomplissement d'un désir refoulé et régression

Freud a beaucoup insisté sur le fait que, tout comme les symptômes, les rêves sont le résultat d'un compromis portant sur l'accomplissent d'un désir refoulé, inacceptable par la conscience du sujet. Or, rien de tel n'est directement mentionné dans le film, cela ne se fait que par allusion. Cela peut apparaître surprenant tant le postulat de l'intrigue peut être compris comme tournant autour de cette question d'accomplissement de désir. En effet, Mal, considérant que le rêve est sa réalité, subit une inception par Dom Cobb pour la forcer à sortir du rêve. Il nous est donc possible de traduire que Mal était devenue dépendante au rêve. Or, nous émettons l'hypothèse que cette dépendance s'origine dans le fait que le rêve est un lieu d'accomplissement de désir. Si le rêve était frustrant, il ne pourrait pas provoquer d'addiction.

Le film revient par de nombreuses allusions sur le fait que le rêve est compris comme un lieu où s'accomplissent les désirs du rêveur, car tout y est permis. C'est à la 16e minute qu'apparaît pour la première fois l'idée que l'on puisse avoir envie de rester dans le rêve. A la 43e minute le spectateur est invité à constater que pour certains personnages « The dream has become their reality. »15. A la 56e minute, Cobb exprime très bien cette idée de satisfaction d'un désir inconciliable : « In my dream we're still together [sa femme et lui]. »16 alors qu'elle est morte dans la réalité. Puis à 1h16 Cobb décrit son premier contact avec les limbes « When we wound up on the shore of our own subconscious, we lost sight of what was real. »17 Et quand Ariadne lui demande comment ils ont fait pour y rester 50 ans, il répond « it wasn't so bad at first feeling like gods. »18 L'idée d'accomplissement de désir dans le rêve nous semble donc passer par une référence aux états d'addiction. En effet, dans ces derniers le sujet cherche à régresser jusqu'à un stade archaïque de développement régit par la pensée magique. Or, cette dernière à la particularité d'être un perpétuel accomplissement de désir, le sujet surinvestit son monde interne pour compenser une réalité extérieure trop frustrante pour lui.

 

Le rêve traumatique et l'effraction de souvenirs

Le spectateur attentif a pu remarquer qu'Inception ne met finalement en image qu'un seul véritable rêve, non influencé par des architectes. Il s'agit de celui de Cobb qu'Ariadne entrevoit à la 55e minute. Les différentes parties de ce rêve nous semble particulièrement intéressantes tant elles rappellent ce que la psychanalyse a théorisé autour des rêves en général mais surtout de ceux dits traumatiques, comme présenté au début de l'article.

Tout d'abord, l'utilisation d'un ascenseur ramène à l'idée freudienne que les rêves ont accès à des souvenirs enfouis. Mais l'élément le plus important dans cette scène est le fait que ces derniers ne semblent pas déformés. C'est ce que remarque Ariadne à la 56e minute « This is not only your dream. This is memory. [...] You built a prison of memory to lock her in.»19 Cobb précise alors « [These are] things that I regret. »20 D'autre part, le film présente régulièrement des éléments appartenant aux souvenirs de Cobb mais détachés de tout contexte. Le spectateur finit par comprendre que ces éléments sont reliés chez Cobb à deux expériences traumatiques de ce dernier. Le premier élément à être mis en scène est la séparation brutale d'avec ses enfants. Ainsi, ces derniers apparaissent dans certaines scènes du film sans logique apparente, comme en surimpression. La seconde est plus subtile mais nous paraît plus importante. A 1h18, Cobb raconte la scène où sa femme s'est suicidée devant lui. Le spectateur peut noter qu'en rentrant dans la salle, Cobb marche sur du verre et porte attention au mouvement des rideaux, et cela juste avant que sa femme se suicide sous ses yeux. Ces deux éléments sont repris à différents moments du film, comme dans la scène du bar à 1h28 où un verre se casse sans raison apparente, et à 1h37 où le mouvement des rideaux parasite l'attention de Cobb. L'élément le plus important ici est que tous ces souvenirs font effraction, ils s'imposent dans le rêve sans ce qu'aucun travail de censure ne semble avoir eu lieu. C'est en cela que l'expérience de Cobb est en lien avec la compréhension psychanalytique des rêves traumatiques.

La seule explication suggérée par le film est que le personnage principal est débordé par ces souvenirs. Freud va un peu plus loin et considère qu'une expérience devient traumatique quand le sujet a été pris de court et qu'il n'a pas pu faire émerger une quantité d'angoisse suffisante pour s'en défendre. Ainsi, il comprend cette répétition dans le rêve comme une tentative du sujet de lier le souvenir de cette expérience à une quantité d'angoisse appropriée. Cela ayant pour but final la possibilité d'oublier. D'ailleurs, il nous semble possible de comprendre la dernière confrontation entre Cobb et sa culpabilité comme une mise en image de l'aboutissement de ce mécanisme de liaison entre l'expérience traumatisante et l'angoisse nécessaire à l'oubli. En effet, Cobb finit par discuter ouvertement avec sa partie blessée représentée par Mal. En créant un lien satisfaisant avec sa culpabilité, Cobb est alors en mesure d'entamer un processus de séparation ou devrions nous dire de deuil. Le traitement du film peut paraître un peu rapide, mais accordons à Inception le mérite de ne pas prétendre qu'il s'agit d'un processus facile. Enfin, en suivant la logique analytique sur les rêves traumatiques qui viendraient rajouter une protection, face à un désir du sujet, nous émettons l'hypothèse que ce dernier consisterait pour Cobb à fusionner avec sa femme en tant qu'objet perdu. Ce contre quoi il se défend pendant l'essentiel du film.

 

La cohérence du film et l'image onirique

Certains éléments du film sont partagés avec les contes de fées. Il en est ainsi du nom des personnages. En effet, ces derniers sont suffisamment génériques ou étranges pour ne pas rendre trop réel les personnages et ainsi faciliter les capacités de projection du spectateur. Il n'est parfois fait usage que du nom de famille, qui ne fait donc plus uniquement référence à une personne mais à une ligné. C'est le cas de Mr. Saito qui n'aura pas droit à un prénom et restera ainsi une figure d'autorité, de (Dom) Cobb, et de (Robert) Fisher. D'autres prénoms sont empruntés aux mythes et légendes comme Arthur (en référence au Roi du même nom) et Ariadne, qui grâce à du fil, dans la mythologie grecque, aide Thésée à sortir du labyrinthe et à tuer le Minotaure, créature onirique que l'on croirait issue de diverses condensations. Le film va même jusqu'à utiliser l'ancienne orthographe de ce prénom tirée du grec ancien. Enfin, il est amusant de remarquer le personnage incarnée par une actrice Française a un prénom à sens, « Mal », et qu'il s'agit effectivement généralement dans le film de la représentation de ce qui est mal. En effet, il est assez rare que Marion Cotillard incarne véritablement la femme de Cobb.

 

Pour finir cet article, nous souhaitons rappeler qu'Inception est en tant que film une production utilisant certains des mécanismes du rêve décrit plus haut.

L'état filmique et l'état onirique se ressemblent sur de nombreux points. Déjà, de par leurs dispositifs : immobilité, vigilance affaiblie, obscurité. De plus, l'image est vulnérable à l'attraction du processus primaire. Des opérations primaires sont présentes dans la chaîne secondarisée du discours filmique, et sont provisoirement tolérées. Par exemple, dans la surimpression ou le fondu/enchaîné, on opère entre deux objets distincts une équivalence partielle, métaphorique. Cela permet qu'une charge psychique soit transférée d'un objet sur un autre, sans être lié par le principe de réalité. Le film utilise le montage d'une manière proche de celle du rêve, puisqu'il rompt la continuité espace-temps. Aussi, les différents personnages représentent différents aspects de la personnalité du spectateur. Enfin, le scénario vient donner une cohérence narrative à tous les éléments dispersés, comme le fait l'élaboration secondaire dans le rêve. Le processus secondaire, qui obéit au principe de réalité, reprend alors un peu la main et fixe certains trajets de pensée. Finalement, le film est comme le rêve d'un homme éveillé, qui sait qu'il ne dort pas.

Ainsi, lorsqu'un film cherche à nous convaincre de sa vraisemblance, cela nous semble comparable à une « inception » comme décrite dans le film du même nom, en ce qu'il nous met dans un état proche du rêve et qu'il en profite que nos défenses soit rabaissée pour nous faire adhérer à la véracité de son propos.

1« Lorsqu'une idée est entrée dans le cerveau, il est presque impossible de s'en débarrasser. »

2« L'esprit humain peut toujours retrouver l'origine d'une idée. »

3« Quand on dort, nos défenses consciences sont diminuées ce qui rend nos pensés vulnérables au vol. On appelle ça l'extraction. »

4« Nous créons et percevons notre monde simultanément. Et notre esprit le fait si bien que nous ne nous en rendons pas compte. »

5« M. Saito, nous pouvons entraîner votre subconscient à se défendre [...] afin que même endormi, vos défenses ne soient jamais abaissées. »

6« [Les personnes dans mon rêves sont] des projections de mon subconscient [...] Tu peux littéralement parler à mon subconscient. »

7« Pourquoi est-ce qu'ils me regardent tous ? »

8« C'est mon subconscient, je ne peux pas le contrôler. »

 Le subconscient est motivé par les émotions. Nous devons trouver un moyen de traduire [une phrase, une idée] en un concept émotionnel. »

10« Dans la réalité, nous aurions à choisir, mais pas [dans le subconscient]. »

11Paprika est un long métrage d'animation japonaise de Satoshi Kon sorti en France le 6 décembre 2006 d'après le roman Paprika de Yasutaka Tsutsui.

12« Les rêves, ils ont l'air réel quand on est dedans. C'est seulement quand on se réveille qu'on réalise que quelque chose était étrange. »

13« Dans les rêves, ton esprit fonctionne plus vite, c'est pour cette raison que le temps semble passer plus lentement. »

14« Un espace de rêve déstructuré. Un subconscient brut et infini. Il n'y a rien là-bas, sauf ce qui a pu être laissé par une personne partageant le rêve qui y aurait déjà été piégée. »

15« Le rêve est devenu leur réalité. »

16« Dans mon rêve nous sommes encore ensemble. »

17« Quand nous nous sommes retrouvés sur la rive de notre propre subconscient, nous ne pouvions plus discerner ce qui était vrai. »

18« Au début ce n'était pas si désagréable de se sentir comme des dieux. »

19« Ce n'est pas uniquement ton rêve. Ce sont des souvenirs. [...] Tu as construit une prison de souvenirs pour l'enfermer. »

20« [Ce sont] des choses que je regrette. »