(Oui nous somme le 21 février 2017 et oui le jeu est sorti depuis presque 3 mois mais bon, votre fidèle serviteur Llaumy a tout fait pour se le faire offrir par ses compatriotes Ringo, Antho et Komar. Seulement ces ordures n’ont jamais voulu lâcher leurs deniers et je profite de cette tribune qui m’est offerte pour leur dire ceci : bande de rapaces !!!! )
Il est amusant d’observer que l’année 2016 est l’année qui aura vu se concrétiser des jeux auxquels on ne croyait plus : Final Fantasy 15 et the Last Guardian.
Pour les personnes qui vivaient dans une grotte coupée du monde et de l’internet moderne ces 10 dernières années, The last Guardian est un jeu développé par Fumito Ueda et édité par Sony. C’est un jeu qui devait initialement sortir sur PS3 et qui avait d’ailleurs été présenté à l’E3 2006. Le développement fut loin d’être facile et après une longue période de silence puis de nombreux reports, the Last Guardian est enfin arrivé chez nous et la question que l’on peut se poser est la suivante : Alors the Last Guardian est-il daubé?
Comme vous le savez, je suis un amoureux et un passionné des jeux japonais, seulement à 70 euros le jeu, j’avoue avoir un peu hésité lors de la sortie à me le prendre et je comprendrais que certains parmi vous aient ressenti la même chose. Pour ces personnes, sachez que depuis le 04 février, le jeu a subi une baisse de prix de la part de Sony et est désormais disponible au prix de 40 euros.
Revenons à nos moutons ou plutôt à notre Tricot National, savoureux croisement d’une nuit d’amour entre un aigle, un chien, un chat et un oiseau. Ce qui nous intéresses ici est la qualité intrinsèque du jeu et si cela vaut le coup d’aller voir sa banquière pour demander une rallonge sur son plan d’épargne logement.
Graphisme : 3.5/5
Graphiquement, le jeu n’est pas une claque technique, il est très joli certes mais n’est pas ce qui s’est fait de mieux ces dernières années. Attention, je ne dis pas que le jeu est dégueulasse graphiquement et que vous allez vous grillez la rétine à y jouer, le jeu est joli mais en comparaison de titres sorties cette année comme Uncharted 4 ou bien WatchDogs 2, il est clair et nette que The Last Guardian n’est pas un challenger à ce niveau.
Cependant, il faut savoir rendre à César ce qui lui appartient, les animations graphiques apportés sur le personnage de Tricot ( notre animal de compagnie version XXL ) sont réellement sublimes comme par exemple les effets de vents sur les plumes de Tricot.

L’environnement dans lequel on évolue lui, repose sur la notion de verticalité. Les ruines sont immenses et peuvent à certains moments nous faire ressentir comme une sensation de vertige quand on est au sommet de certains bâtiments.
C’est d’ailleurs l’une de ses plus grandes forces, cette capacité à savoir vous émerveiller et vous faire sentir minuscule que ce soit par rapport à Tricot ou par rapport à ses immenses buildings de pierre. La notion d’échelle est un élément qui a était travaillé par les équipes de Japan Studio et on ne peut que les applaudir au vue du résultat.
Une grande partie du jeu quand à elle se déroule en intérieur, dans des pièces minuscules et souvent mal éclairées qui ne brillent pas par leurs qualités graphiques et qui viennent contre balancer négativement, les moments impressionnants.
Histoire : 4/5
Vous le savez, pour moi le point essentiel et primordial dans un jeu , est sa capacité à savoir nous raconter une histoire, nous transporter dans celle-ci si bien que l’on oublie ce qui se passe dans nos propres vies. L’histoire de The Last Guardian n’est pas forcément ce qui s’est fait de mieux ces dernières années et pourtant quelle claque. Tout au long de jeu on est frappé par une étrange sensation, le : “ qu’est ce que je fous là et où est ce qu’il faut que j’aille”....
Après 10h de jeu et au moment où j’écris ces lignes, je me remémore cette douce épopée et je me demande si elle m’a apporté quelque chose. La réponse est oui et pourtant cela ne passe pas par le pan scénaristique en lui même. Je creuse, je me dis merde qu’est ce qui m’a autant plus dans The Last Guardian et la réponse est simple et saute aux yeux dès les premières images, c’est la relation entre le jeune garçon et Tricot qui est sublime.
Oui, l’histoire ne casse pas trois pattes à un canard désormais unijambiste, mais la relation qui s’établie tout au long du jeu avec Tricot est d’une telle justesse et tellement vrai que l’on oublie que l’histoire de base peut être vide.
En fait, l’histoire c’est vous qui la faite avec Tricot! Ce sont les aventures et les péripéties que vous allez traverser ensemble et ce que vous allez y apporter personnellement qui vont donner du sens au propos de base.Il est important de souligner que les animations graphiques de Tricot rappelleront aux possesseurs d’animaux de compagnie, certaines mimiques que les animaux ont et qui font qu’on est attaché à eux et donc que l’on s’attache à Tricot.

Gameplay : 3/5
C’est le point noir du jeu, un casse tête de 10h qui vous attends et celui ci mettra vos nerfs à rude épreuve par certains moments.
Alors les précautions d’usages sont les suivantes : infusion et Lexomil en intraveineuse sinon votre manette préfèrera subir un harakiri plutôt que de repasser une session de jeu en votre compagnie. Commençons par les contrôles de base tels que le mapping des touches. Pour n’importe quel jeu, les contrôles sont généralement les suivants : x pour sauter et o pour lâcher............
Maintenant oubliez tout ça, faites un milkshake des contrôles présents et incrustés dans votre cerveau depuis presque 10 ans car le mapping est désormais le suivant : triangle pour sauter, x pour lâcher et o pour saisir . dis comme ça, ça n’a l’air de rien et pourtant.......L’apprentissage se fait dans la douleur et dans les cris, mes voisins peuvent en témoigner !!!!!
Pour ce qui est de la caméra, comment dire......? C’est le bordel et pas qu’un peu si bien qu’on perd souvent notre personnage dans les longues plumes de l’ami Tricot. Quand il n’y a rien à faire c’est pas ennuyeux, et encore que, mais dans les phases où il faut faire un petit peu attention ( genre à 150 mètres du sol) c’est assez problématique et cela peu très vite mal se terminer pour le jeune garçon.
Ces problèmes de caméra associés au mapping des touches vous conduisent à faire quelques conneries qui peuvent vous couter cher (la vie par exemple même si le garçon est assez balèze et survie à des chutes de presque 50 mètres de haut-> Alors Wolverine on t’entends moins maintenant )

Ambiance : 4,5/5
En complément d’une histoire, tout comme au cinéma, la bande son a son rôle à jouer. La bande son de The Last Guardian est comme à l’image de l’histoire : authentique et non superficielle. Elle accompagne votre épopée de façon très subtile et pourtant très présente et vient renforcer l’immersion.
L’ambiance est japonisante et vous transporte dans un monde qui n’est pas réel mais qui vient pourtant faire écho à votre quotidien dans la relation que vous établissez avec vos animaux de compagnie. En ressort au bout de 10h d’aventure, une sensation d’apaisement ( hormis les phases de gameplay ) qui saura vous émouvoir et vous donnera qu’une seule envie : allez serrez votre chien, chat, hamster dans vos bras, lui dire que vous l’aimez et qu’il n’est pas votre compagnon pour rien.
L’histoire n’est pas ce qui prime dans the Last Guardian, mais c’est l’ambiance générale qui est le point fort de ce jeu et qui fait que je note cette partie 4/5.
En conclusion :
Fumito Ueda, créateur de Ico et Shadow Of the Colossus ,aura mis 10 ans à sortir The Last Guardian mais je n’imagine pas un instant une industrie vidéo ludique privée d’une pépite comme celle ci. D’accord le jeu ne brille pas par ces caractéristiques techniques mais l’ambiance générale qui se dégage au bout de ces 10h d’épopée intense, ne laissent pas insensible le joueur et provoque en lui émotions, compassions et réflexions. C’est déjà pas si mal !!!!!!
Graphisme : 3.5/5
Histoire : 4/5
Gameplay : 3/5
Ambiance : 4,5/5
Note Globale : 15/20 - Avis Favorable du conseil des MasterGeeks
Llaumy
Commentaires
Pour ma part je l'ai fais sur ps4 pro donc c'est vrai que le jeu n'a pas mis ma console à genoux, il est beau mais pour ma part ce n'est pas le plus beau jeu que j'ai pu faire, mais il en va du ressenti de chacun. The last Guardian à cette particularité d'avoir axé ses performances techniques là où on ne les attends pas forcément ( Tricot et ce monde qui exploite les 3 dimensions de l'espace ) mais à coté certains détails font pales figures et c'est malheureusement ceux là que j'avais en tête lorsque j'ai écris mon test.
Selon moi mais je peux me tromper, La performance de the Last Guardian est Tricot car c'est lui qui est le mieux modéliser tout d'abord et c'est lui qui est à la base des émotions que l'on ressent dans le jeu.
Pour la jouabilité, elle doit être trop souple pour moi et j'ai eu des moments d'agacement quand je grimpais sur Tricot
Le jeu pour moi est bon mais je ne peux pas aller jusqu'au 19 comme toi, je dois être trop dur
Mais bon 15 n'est pas une si mauvaise note