Bon. Cette fois, ça commence à bien faire. La coupe est pleine, comme il a dit, Jésus, quant il s'est pris pour un cubiténaire de gros rouge. Une mise au point s'impose, et pas seulement parce que je vous vois tout flous, non.

Ça, au contraire, ça me rend plutôt bien service.

Le problème a ça en commun avec la vérité qu'il est ailleurs.

C'est-à-dire, en l'occurrence, ici.

Sur Gameblog.

Ce Gameblog que j'ai quitté il y a de longs mois de ça, pour « divergences conceptuelles », et sur lequel je me trouve aujourd'hui contraint de poster à nouveau, à mon cœur défendant, au mépris de ces bonnes résolutions qui me tenaient jadis éloigné de votre influence néfaste.

 

Car en termes de perversité, excusez-moi mais vous vous posez-là ! Et avec quel sans gêne ! Sans même déployer vos trains d'atterrissage, c'est pour dire !

 

J'en ai connu, des monstres de foire, mais des comme vous, jamais ! Même la Communauté Arkham, à côté, elle est plus saine et équilibrée. Et pourtant, c'est de notoriété commune, elle a une chauve-souris dans le plafond.

 

A tout Seigneur des Ténèbres toute horreur, donc !

 

En l'occurrence, tout a (re)commencé par une enveloppe du dénommé Snake_in_a_box, dont le pseudonyme seul suffit à suggérer la perfidie. Pensez donc : le serpent d'un côté, figure biblique de sombre réputation, qui nous a valu d'être chassés du paradis terrestre, a tué la carrière cinéma de John Voight et a failli en mettre un coup dans l'aile à Samuel L. Jackson aussi. De l'autre côté, la boîte, qui fait évidemment référence au mythe de Pandore et aux maux enfermés dans le vase éponyme (dont l'enveloppe en question aura constitué une triste allégorie). J'aurais dû rester sur mes gardes, ne pas ouvrir, passer chez l'exorciste d'abord mais dans un  excès d'imprudence, oui, j'ai ouvert, j'ai été imprudent. Et ce que j'y ai trouvé m'a glacé le sang à tel point que Dracula lui-même aurait pu me prendre pour un Mister Freeze (Mister Freeze, Arkham, tout est lié). Pensez donc (et là, j'enjoins les plus jeunes, sensibles et impressionnables d'entre vous à retourner sur le blog de Serial Butcher, là où le monde est toujours beau et plein de jolies couleurs improbables) ! Rien moins, figurez-vous, qu'un exemplaire du programme « 25ème anniversaire » du concert Distant Worlds londonien (Final Fantasy, pour les béotiens du blitzball). Oui, vous avez bien lu. Sans provocations de ma part, sans que je ne lui aie rien demandé... Comme vous, assurément, j'ai été estomaqué par tant de cuistrerie. Franchement ! Mais de quoi je me mêle ? Et encore ! S'il s'était réduit à un banal A5 mal imprimé sur du papier recyclé, ce programme, j'aurais pu fermer les yeux et prendre ça de la part de qui ça vient (un mec dont le pseudonyme a essayé de manger Mowgli, quand même !). Mais non ! Le programme s'affiche en une vingtaine de pages, richement illustrées (Amano et in-game uniquement. Pas de Nomura. C'est presque injurieux tellement ça paraissait calibré pour moi !), le tout imprimé sur papier glacé ! Du papier glacé, quoi ! Comme un poster central Playboy, mais en plus affriolant. Sur le coup, j'ai cru suffoquer. Il n'aurait plus manqué qu'une dédicace, tiens, et ça aurait été le pompon à bretelles sur short asymétrique ! Une chance pour moi que cet être démoniaque n'ait pas poussé le vice jusque-là (sans doute du fait d'un dernier sursaut de ce qui subsiste de sa conscience morale, souillée par le stupre et le jeu vidéo).

 

 Voilà. Maintenant, tes yeux sont sales.

 

 

Dans ma grande et inénarrable bonté, je me suis efforcé de prendre quelque recul depuis, de pardonner comme on nous l'enseigne au catéchisme au moment d'aborder l'« Epitre aux designers de Final Fantasy X » et finalement, de jeter Bob (l'éponge. Y'en a deux qui suivent, ça fait plaisir). Car après tout, peut-être le cadeau n'en était-il pas un ? Peut-être l'importun ne cherchait-il qu'à me narguer, qu'à passer le message « j'y étais et pas toi ! » ? Cette seule perspective a suffi à me ragaillardir, et à me rendre ma foi en mes si dissemblables semblables. Il s'en est néanmoins fallu de peu que je le signale à la rédac' de Gameblog pour harcèlement, voire Mabisme aggravé (avec voie de fait). Peut-être même au GIGN. Il aurait moins rigolé, le crotale, au moment d'accueillir tout ce beau monde à coup de high-kick dans leurs boucliers de protection.

 

 

Hélas, comme si ça ne suffisait pas, à peine quelques cases de calendrier plus tard, en moins de temps qu'il n'en faut à Martinman et à Waldotarie pour caser six beaux gosses, c'était à Maniax de s'y mettre. Ma-niax. Une nouvelle fois, rien que le pseudo en dit long. Au moment de s'en choisir un, on sent qu'il a dû longuement hésiter entre Psychopax et Serialkillerx, mais que par paresse intellectuelle, il est allé au plus court. Il a bien fait, car son comportement est en parfaite adéquation avec la proposition retenue. Jugez plutôt : sans crier gare, voilà que ce monsieur déboule comme une locomotive dans mon espace privé, et ceci sans autre objectif que de... (attention, PG18+) m'offrir un jeu Steam ! A moi ! Vous vous rendez compte ? Gratuitement ! Sans clause en petits caractères tout au bas du contrat, ni de cachet à y apposer de son sang... alors qu'il est, de son propre aveu, fan de Final Fantasy X en général et de Tidus en particulier, et que chacune de mes saillies grossières à ce sujet lui fait un peu plus mal au cœur ! Mon sens de gros niais était en alerte, j'ai tout de suite senti l'embrouille ! J'aurais déjà dû nourrir quelques doutes quant, au lieu de m'injurier copieusement suite à mon dossier Final Fantasy ou de claquer violemment la porte de Gameblog, comme tout fan sensé le ferait, il s'est mis à échanger avec moi le plus courtoisement du  monde, pour faire valoir son opinion avec intelligence et distinction. Pour Ha non mais y'a des gens qui ne vont pas bien, dans leur tête à eux ! Dans quel monde vit-on, je vous le demande ! Un monde où n'importe qui peut offrir des jeux à n'importe qui, comme ça, sans raison valable ? ! Des fois, j'ai l'impression qu'il n'y a que Claire Gallois et moi que ça choque ! J'vous jure ! Non parce que si, encore, il s'était agi d'un jeu faisandé, un obscur jeu indé dans lequel, par exemple, il faut faire entrer des triangles en résonnance pour créer des carrés rythmiques ™, ou un FPS pléonastiquement régressif dans lequel on éclaterait la caboche de gens qui ne nous ont rien fait en ricanant comme un dément - bref, un jeu qui avilirait le joueur dès la page de présentation en salissant jusqu'aux plus profond de son être, à coups de filles-chats prépubères ou de biceps supers saillants de guerriers de l'espace. Mais non (bis) ! Au contraire, il a fallu que ce soit Machinarium, un point and click à l'ancienne, intuitif en diable (c'est un signe), poétique à souhait, servi par une animation sans faille et des décors peints à la main... une abomination.

 

Voire même : une véritable insulte au mauvais goût !

 

Mais qu'à cela ne tienne... s'il s'était arrêté là, j'aurais pu prendre sur moi, laisser passer l'orage ! Sauf qu'au lieu de rougir de son forfait « vilénie illimitée », ce même Maniax enchaîne sans transition en me conseillant un autre jeu. A moi. Moi. MOI ! De colère, j'aurais pu activer adblock rien que pour me débarrasser de ce goujat, si seulement j'avais su comment faire. Mais qui est-il, dites-moi, pour oser se permettre une pareille familiarité ? Mais pour qui se prend-il, pour dicter mes choix en fonction des siens ? David Cage ? Son conseil aurait-il était périmé de la veille, j'aurais pu apprécier, ça m'aurait rappelé Drakengard... mais AU CONTRAIRE ! Il a fallu qu'il recommande Fly'N, petite perle plate-formique développée par Ankama, et qui régale les yeux autant que les pouces les plus exigeants, sans violence ( !), ni sang ( !!), ni cruauté gratuite ( !!!)... Voyez quand même à quelles extrémités ça mène, le jeu vidéo ! Et ceci, sous prétexte que Monsieur Maniax aurait son nom au générique, rien que ça ! Et puis quoi encore ? Quelqu'un se rappelle-t-il l'avoir lu s'en vanter à longueur de statuts ?  Non. Monsieur Maniax se la joue humble, ce qui ne le rend que plus haïssable...

 

Comme si ça ne suffisait pas, histoire d'enfoncer le clou dans mes paumes douloureuses, il m'annonce, l'air de rien (et c'est encore le pire), que tout un chacun (vous compris, notez jusqu'où va sa duplicité) peut télécharger gratuitement (sur Steam, toujours) la démo jouable du Fly'N en question. Soi-disant que « comme ça, je pourrais tester avant d'acheter, histoire de ne pas courir le risque d'être déçu ». Non mais c'est quoi, cette mentalité de m*rde ? Et si j'ai envie d'être déçu, moi, hein ? C'est encore mon droit, que je sache ! J'vous jure, à un moment, les choses prenaient une tournure telle que j'ai cru qu'il allait pousser l'immoralité jusqu'à me l'offrir, son Fly'N. Non parce qu'il y a vraiment des malades, sur terre. Ce n'est pas à vous que je vais apprendre ça.

 

 Je vais vomir. Deux fois.

 

Par chance, mon ire (légitime) est vite retombée au seuil du tolérable quand j'ai découvert que pour jouer à Machinarium, j'allais devoir réfléchir. Utiliser mon cerveau, tout ça. Et que pour jouer à Fly'N, j'allais devoir acheter une manette XBox (la dépravation à l'état pur, si l'on peut dire), et me mettre à utiliser un stick analogique, moi qui ne jure que par les croix directionnelles, et qui suis convaincu qu'il est contre-nature de pouvoir déplacer son personnage dans toutes les directions ! A nouveau, il s'en est fallu de peu.

 

 

Hélas, ce n'était pas tout.

 

 

Une fin de semaine plus tard, rebelote, la fourberie s'est poussée elle-même jusqu'à venir « de l'intérieur », un peu comme Alien mais en plus sexy, puisque c'est celle que vous connaissez sous le pseudonyme de P.Y.T., et que je connais sous celui de « ma compagne, ma meilleure amie, mon amante, ma partenaire de tir à House of the Death Overkill » (<3), qui me tendait tout à la fois une embuscade et une enveloppe, sous la forme l'une de l'autre et aussi volumineuses que suspectes. Car à ce point de votre lecture, pour bien comprendre la situation, ce que vous devez savoir, tous autant que vous êtes (que Dieu ait pitié de votre âme en DLC !), c'est que P.Y.T. ne signifie nullement « Pretty Young Thing », comme vous auriez pu avoir la candeur de vous l'imaginer,  mais bel et bien « Pour Yorgath le Terrible ! », cri de guerre terrifiant qu'elle porte aussi tatoué sur la cuisse gauche, et qui permettra aux Yorghiens (une branche dissidente extrémiste des Illuminatis, particulièrement virulente) de se reconnaître entre eux le jour où Yorgath le Terrible se réincarnera dans Marine Le Pen (il a déjà commencé). Eh bien dites-vous que si j'avais moi-même du mal à croire à ces bruits de couloir que je tenais pour simple superstition, mes doutes se sont envolés en charter quand j'ai ouvert l'enveloppe, pour en extirper d'un bout de doigt dégoûté... le guidebook de Shadow of the Colossus, ce jeu tellement over-hypé qu'il est top number one de mon classement personnel (et pour cause : un jeu où il n'y a rien à faire, c'est une aubaine, quant on a les mains carrées. Au moins, comme ça, on gère ! « Chérie, chérie, regarde ! J'arrive à me déplacer dans les 4 directions de la croix directionnelle ! »)... ce même guidebook que je me disputais il y a peu avec Kaminos, le chat venu de l'enfer (oui, j'aime les pléonasmes), lorsque le redoutable Tiger Suplex, comme tout bon membre de la rédac' qui se respecte, a sciemment mis le feu aux statuts en le proposant à l'achat pour une somme indécente. De proportions apocalyptiques, le combat s'était soldé par un match tellement nul qu'on aurait dit un tour de chauffe du PSG, car ni le fieffé félin famélique, ni votre paladin de serviteur ne l'ont emporté, pris de vitesse par un troisième larron dont nous ne saurons hélas jamais rien (ce qui va s'avérer problématique pour ce qui est de programmer des représailles)... Bref, foin de tergiversations inutiles (allons, allons, ce n'est pas le genre de ce blog) : devant ma déception (plus connue sous le terme technique de « six ans d'âge mental et ça boude »), cette même P.Y.T. - en qui j'avais confiance, à qui j'aurais confié mon FFVI sur Gameboy Advance, avec laquelle j'aurais même pu me Pacser, si ce n'était pas déjà fait - m'en trouve un exemplaire sur internet, comme ça, d'elle-même, sans m'avertir, y engloutissant la majeure partie d'un salaire dérisoire, puisque versé par l'Education Nationale. Vous êtes aussi consternés que moi, je le sens bien. Oui. Oui, je souffre, de vivre aux côtés d'une personne aussi cruelle et mal intentionnée. Des guidebooks Shadow of the Colossus-surprise, c'est un martyr de tous les instants. Et il n'existe même pas de numéro vert pour dénoncer ce genre d'agissement. Une honte, à nouveau.

 

 Et en plus, y'a des pages dedans ! Mais que fait la Police ?


 

 

Fort heureusement, alors que mon entry plug s'était mise à débloquer et que j'allais passer berserk, in extremis, la belle a su dompter la bête en lui apprenant que l'ignominie allait encore bien au-delà de ce que je subodorais. Car en réalité (et là, accrochez-vous à vos slibards, comme on dit dans le métier), c'était elle, elle seule, la cause de ma déception initiale, le mystérieux troisième joueur, la force occulte qui nous aura tenu en échec, Kaminos et moi (sans doute avec l'appui des autres Yorghiens de sa connaissances, toujours partants pour un petit méfait de dernière minute) (d'aucuns racontent que Tetsuya Nomura y a le rang de chef de loge, mais ce n'est encore qu'une rumeur). En effet, c'est elle et elle seule qui a contacté Tiger Suplex la première et qui, pour pouvoir m'offrir le préciiiiiieux bouquin (à prononcer avec la voix de Gollum, mon trésor), avait surenchéri sur mon offre initiale qui, elle-même, surenchérissait sur celle de Kaminos. Comme quoi... quand je parlais d'extrémisme, plus haut, j'étais encore loin du compte. En l'occurance, c'est carrément de l'hypermisme ! Les choses auraient donc pu tourner à la multiplication de taloches si la Poste n'avait pas intercédée en sa faveur, en perdant avec diligence le artbook Evangelion rare que j'avais acheté au même Tiger Suplex. Merci pour ton professionnalisme, la Poste. Elle te doit une fière chandelle, ma P.Y.T., je ne te dis que ça. C'est grâce à toi, si elle peut encore mâcher ses Hot WingZ KFC (KFC signifiant, vous l'aurez deviné, « Killing For Cramzor », et désignant la branche culinaire du Yorghisme).

Bon. A ce stade, vous vous dites que trop, c'est trop (légitimement), et que ça va s'arrêter là, aussi abruptement que le développement de The Last Guardian.


Maiiiiiiiis que nenni, fous que vous êtes !

 

Il aura suffit d'un innocent petit commentaire humoristique sur un statut d'Akisuki pour que s'ensuive une réaction en chaîne cataclysmique aux proportionstrans-dimensionnelles. Ou, plus prosaïquement : un nouveau message personnel dans mon espace privé... c'est qu'il mérite bien son pseudo, lui aussi. Pseudo qui, pour les plus néophytes d'entre vous, s'avère être une fusion du terme « Akatsuki », légendaire clan d'assassins sans scrupules (ils ont bien voulu de Sasuke dans leurs rangs, c'est bien la preuve de leur monstrueuse monstruosité), et de « Suki », le verbe aimer (d'amour) en japonais. Un pseudo, donc, qu'on se doit de comprendre ainsi : « amoureux des clans d'assassins sanguinaires qui ont bien voulu de Sasuke dans leurs rangs  ». C'est vous dire le niveau de malveillance. Et de compromission, aussi. Autant vous dire que lui non plus, il ne l'a pas volé (ou alors, à une victime dont il a méchamment dépouillé le cadavre), car (et tenez-vous bien !) ce monsieur me propose de m'offrir gracieusement, à la bonne franquette... une place pour le concert symphonique de Masashi Hamauzu, connu pour quelques rares travaux sans envergure (comme les B.O. des Final Fantasy à partir de l'épisode XIII. En un mot comme en cent : un assassin sanguinaire, lui aussi. Mais spécialisé au niveau des oreilles). J'ai cru que j'allais défaillir. Ce n'était pas possible, on ne pouvait pas me faire ça à moi, si doux, si aimable, tellement diplomate et inoffensif... surtout que je ne le connaissais même pas, moi, ce Akisuki. Bon, j'avais bien dû lui pourrir un ou deux statuts sur Code Geass ou Guilty Crown, mais à part ça... le néant absolu. Ce qui ne l'a pas empêché de s'en prendre à moi, de si vile manière ! Non mais franchement, les gars, rendez-vous service :

FAITES-VOUS SOIGNER, B*RDEL !

 

 Un ticket pour l'espace.

 

 A nouveau, la catastrophe aura été évitée de peu, puisqu'étant réquisitionné ce jour-là pour monter au front en pleine guerre civ... tenir un bureau de vote en pleines élections étudiantes (pour ce que ça change), je n'avais aucune possibilité de poser un congé, pas même en rêve, ni même dans ce rêve étrange et pénétrant où je suis cosplayé en Tidus et où je ris à gorge déployée à une blague de Patrick Bosso. En conséquence de quoi est-ce mon ex-meilleur ami qui en a profité sans états d'âme (puisqu'il n'a, par définition, pas d'âme, sans quoi ça n'aurait pas pu devenir mon meilleur ami). « Ex », parce que si je m'en réfère à ce Saint Ouvrage qu'est le Bro Code, un véritable Bro aurait lui-même refusé cette invitation, au nom du « un pour tous, tous pour un, rien pour un, rien pour tous » qui a fait les beaux jours du communisme russe. Au lieu de quoi celui-ci (mon ex-meilleur ami, hein, pas le communisme russe) s'est-il empressé d'aller passer une excellente soirée au théâtre Aydar et, accessoirement, d'y tomber amoureux de Mina, la jeune vocaliste. C'est vous dire si je suis fier de son absence de scrupules.

 

Comme si ça ne suffisait pas (il est un peu long, ce billet, non ? Hé ben voilà, c'est bien ce que je disais ! C'est la faute de cette Communauté de m***** !), ce fut ensuite au tour de Locutus d'ajouter sa pierre à cette cathédrale d'infamie (avec vue sur un parking d'abominations de chair purulente).  Et qu'aurait-on pu attendre de mieux, de la part du fameux Locutus de Borg, cyberenvahisseur patenté et ennemi juré de tout ce qui porte un justeaucorps Decathlon dans l'espace. Inoffensif de prime abord (ce sont les pires aussi), l'individu est pourtant connu des forces armées de la Proclamation de l'Ombre comme l'un des membres les plus influents et les plus machiavéliques de la sinistre Confrérie des Shorts Asymétriques, secte vidéoludique occulte spécialisée dans les méchouis anti-groupes-sociaux. Certains prétendent même qu'il en est l'un des cerveaux. Aucun doute là-dessus, cette fois encore. Car sans cela, qu'est-ce qui pourrait pousser un individu sain d'esprit, en pleine possession des moyens à sa disposition, honnête et travailleur, à m'envoyer... le soundtrack cassette du mythique Paperboy, emballé dans du papier protecteur doublement molletonné, et accompagné d'un message codé imprimé sur le papier à lettre le plus anxiogène de l'histoire de l'anxiété ? Hein ? ! Répondez-moi ! Paperboy ! Le jeu le plus maléfique de l'univers ! Celui qu'on utilise en Corée du Nord pour torturer les prisonniers de guerre ! Celui-là même qui a inspiré le level design de Final Fantasy XIII ! Celui dont le pitch français rend avant l'heure un émouvant hommage à Google Trad :

 

« Enfourchez votre vieux vélo, mettez votre casquette et imaginez que vous êtes dans les rues d'une banlieue américaine. Seuls un don superbe d'équilibre pour rouler à vélo et un bras qui lance bien peuvent vous aider à passer sept jours rigolos. Évitez les voitures, les ouvriers, les ivrognes et les tondeuses à gazon qui sont tous décidés à vous mettre des bâtons dans les roues dans votre course à l'excellence. Marquez des points en livrant les journaux à vos clients habituels mais vous pouvez gagner des primes furtives en cassant les carreaux de ceux qui ne sont pas vos clients. Il s'agit d'une tâche difficile mais votre patron pense que c'est en forgeant qu'on devient forgeron et est assez généreux pour mettre à votre disposition une piste d'entraînement où vous pouvez marquer d'autres points précieux. Vous allez vivre une course inoubliable ». (oui, c'est le vrai pitch. L'esprit de Jimjom est avec nous, mes frères).

 

Edition Game of the Year, quand même. C'est pas rien. Comme quoi ça évolue pas beaucoup, les GOTY.

 

 Qui est ce mystérieux Han qui a l'air d'être un chaud lapin  ?

Pourquoi Locutus embrasse-t-il ma femme ?

Nos experts se perdent en conjectures.

 

Là encore, vous l'aurez deviné, c'est de justesse qu'on échappe au désastre. Encore un peu et j'allais devoir dire merci, tiens, ce qui aurait entraîné à coup sûr une fracture ouverte de l'espace temps, avec gangrène et tout. Aubaine inespérée : je n'ai plus de lecteur-cassette, ce qui me dispense d'être reconnaissant ! Ouf. Nous l'avons échappé belle, tous, les Mayas vous le confirmeront. Ceci étant, à nouveau, il s'en est fallu de très p... quoi ? comment ça, ce n'est pas le soundtrack, mais bien le jeu lui-même ? Sur cassette audio ? Ha ha ! Mais vous me prenez pour un âne, ma parole !

Bravo.

C'est encore comme ça que je vous préfère.

 

 

Et parce que j'aimerais bien pouvoir re-quitter Gameblog avant demain matin, je passerais ici sur l'abjecte nomination de ce blog aux Anfawards, dans la catégorie « plus belle plume de l'année », je risquerais de devenir grossier, amer, voire même... de mauvaise foi. Or personne ne veut ça, pas vrai ? Non parce que là, on atteint des sommets de grand n'importe quoi, on va même commencer à manquer d'oxygène. Plus belle plume dans le postérieur, encore, je pourrais comprendre, mais à part ça... je soupçonne quelque sombre complot. Car qui dit plume dit sombre, souvent, tous les membres de la Confrérie des Shorts Asymétriques savent ça. Bref. Depuis cette nomination,  je garde Waldotarie dans mon collimateur, car je l'en tiens pour personnellement responsable. Au moindre faux pas, je déchaîne sur lui les gifs de chatons mignons. L'horreur absolue. La tendresse transformée en arme de destruction massive. Il ne paie rien pour attendre.

 

 

 Même Tidus vous recommande de voter pour moi.

Vous n'allez quand même pas obéïr à un Tidus, quand même ? Et votre amour-propre, dans tout ça ?

 

Quant au fait que Narga m'ait filé de son plein gré et avec zèle toutes les réponses (sauf une, quand même ! J'ai ma fierté !) au Boobs Contest de Vithia, pour me permettre de gagner de la plus noble façon qui soit (en trichant), je n'en parlerais même pas. Non. Pas du tout. Vous avez eu votre quota d'abjections pour la journée, et moi aussi.

 

Bon, et  puis je ne vous raconte même pas ce que je réserve à mon Père Noël Gameblog.

Ni, d'ailleurs, ce que je réserve au malheureux dont je serais le Père Fouettard.

J'espère qu'il aime les films avec des gladiateurs.

Tout nus.

Qui chevauchent des chatons.

A poil.

 

 

Forcément. C'est des chatons.