Les deux ou trois têtes pensantes en stage chez Square Enix n'auraient pas pu mieux choisir leur moment : alors que Gameblog vient de publier un hommage bouleversant   - il n'y a pas d'autre mot, encore que j'en connais un ou deux autres qui pourraient convenir aussi - dédié à son Chef d'Oeuvre entre tous les Chefs d'Oeuvres (pas All the Bravest, l'autre), on apprend à l'instant que les heureux possesseurs de Final Fantasy X HD pourront, dès demain 8 heures, télécharger gratuitement (hors coût de connexion éventuels, taxe sur les produits dérivés à vocation culturelle et surcoûts de conversion au format européen) une nouvelle map de jeu 100% inédite "aux couleurs du personnage principal".

Map inédite, et non des moindres, puisqu'elle opérera la jonction entre la fin de l'épisode X et celle de l'épisode X2, et permettra de raconter le périple au terme duquel Tidus réussit (SPOILER SCENARIO COMPLEXE ALERT !) à regagner Spira et à retrouver Yuna, le grand Amour de sa vie à égalité avec le Blitzball. 

 

Nous avons pensé ce contenu additionnel de manière à offrir au joueur une  liberté d'action encore jamais atteinte dans un Final Fantasy Next Gen, précise avec fierté Yoshinari Kitase, directeur de projet. Le personnage pourra se déplacer en avant ou en arrière, comme c'était déjà le cas dans le jeu d'origine, mais il pourra également aller à droite, à gauche, en haut, en bas, selon son bon vouloir. Libre à lui de choisir son chemin parmi les nombreuses voies qui lui seront proposées, et ses décisions influeront directement sur son destin comme sur l'issue de la partie.

 

Suite à quoi Kazushige Nojima (grand écrivain) s'empresse de préciser, en bombant tellement le thorax que nous avons été forcés d'appeler une équipe de déminage :

 

D'un point de vue scénaristique, nous avons repoussé  une partie de nos nombreuses limites  pour surprendre les audiences en leur permettant de découvrir d'autres aspects de l'univers riche, cohérent et original que j'ai imaginé  tout seul sans m'inspirer de rien. Pour retrouver un corps de chair (zsch'er") et de sang ("zs'an"), Tidus ("lhottr'kon) va devoir collecter d'innombrables "gemmes d'âmes" appelées Chronomanamegababelions (ou "pactes d'homme"), ainsi que les Fr'huis (nourriture spirituelle) qui jalonneront sa route et qui lui permettront de débloquer des succès inédits. Il devra cependant faire très attention car dans les limbes mésoesperifères de la dimension parallèle dont il est prisonnier (le plan de H'labbi R'inthh), il sera la proie d'entités ectochronoplasmatiquiennes baptisées Phan't-ha-öm qui le poursuivront (c'ourhi'r a-près) sans relâche pour se nourrir de sa substance éso-essencetotémique et devenir réels (Ré'L). Afin de leur échapper, Tidus devra réunir des fragments de Métemcyclomegarions,  des sphères d'existence  à l'état pur, qui le rendront invulnérable à leurs attaques et lui permettra à son tour de se nourrir de leur substance (Hom'nom'nom-h). Un background tellement profond et novateur que je vais devoir écrire une nouvelle Bible de 300 pages pour en expliquer toutes les subtilités (esz-quro'kree).

 

Un DLC au contenu très prometteur, comme en témoigne ce premier screenshot dévoilé sur la page twitter d'un David Cage littéralement submergé par l'émotion (z-yheuk'hykoul'é-nékifé'hdu'brui) :

 

 Tidus (en jaune, comme il se doit) face à un tout nouveau challenge :

Les carrefours. 

 

Bien sûr, termine Kitase,  dans un J-RPG, un  tel éventail de possibilités   pourra déstabiliser, voire effrayer ceux qui nous suivent depuis 2001. Afin d'éviter les accès d'agoraphobie (peur des grands espaces), les crises de démence ou les suicides par ingestion de manette Dual Shock Lightning Returns Edition, nous avons mis en place une cellule de soutien psychologique qui devrait nous permettre de maintenir nos clients en vie au moins jusqu'à la sortie de FF XV.

 

Comme quoi, plus qu'un univers ou des mécaniques de jeu, ce qui caractérise la saga Final Fantasy, c'est bel et bien sa volonté de se renouveler sans cesse... et d'amener le joueur là où il n'a jamais mis les pieds.

Genre dehors. 

Mais à l'intérieur.

 

Faut pas déconner.