Publié de Juillet à Octobre 2011 aux US, le comic book Batman Akham City sort en France 1 an plus tard. Edité par Urban Comics et sorti le 7 Septembre dans une édition limitée avec la version PC pour 20 €, Arkham City fait la transition entre les 2 jeux de Rocksteady.

Le scénario est signée Paul Dini, scénariste d'Arkham Asylum & City mais aussi de la meilleur série animée Batman, Batman The Animated Series. Au dessin, on a Carlos D'Anda (son DeviantArt : https://chuckdee.deviantart.com/gallery/), connu pour avoir travaillé sur les séries Deathblow et The Outsiders chez DC Comics. Il a également travaillée avec Brandon Badeaux sur le chara-design des personnages des  2 jeux-vidéo.

Scénario

L'histoire se déroule environs 6 mois après les événements d'Arkham Asylum. Quincy Sharp ancien directeur de l'asile est devenu le Maire de Gotham City. Pour éviter que l'incident d'Arkham ne se reproduise, il décide de créer une prison à ciel ouvert dans les vieux quartiers de la ville afin d'y incarcérer les patients d'Arkham et les détenus de la prison de Blackgate quel que soient leurs crimes. Cependant, le Maire Sharp n'est qu'un pion, il est « l'homme de paille » du professeur Hugo Strange que Sharp a désigné pour diriger Arkham City. Face à la réticence des citoyens, Strange usera de son intelligence pour manipuler l'opinion publique et faire accepter le projet. De son coté, Batman ne voit pas ce projet d'un bon œil, il comprend que le Maire est manipulé et décide d'enquêter sur la personne qui le contrôle dans l'ombre.

 

Arkham City installe des nombreuses choses qui se poursuiveront le jeu-vidéo, la complicité entre Batman et Catwoman et le début du duel entre Batman qui cherche la finalité d'Arkham City et Hugo Strange qui veut étudier Batman. C'est l'occasion de voir ce méchant être davantage développé. Là où dans le jeu on le connaissait au final assez peu, on saisi ici la véritable menace que représente Strange pour Gotham City et son obsession envers le Chevalier Noir. Pour ceux qui ont lu les petites histoires que l'on débloque dans le jeu, ils verront qu'elle se passe dans le comic book (L'arrivée de Joker à Arkham City). Un des aspects que je n'ai pas apprécié c'est l'ouverture de l'histoire sur le Joker. Il sait qu'il est empoisonné par le Titan et le lecteur voit les pensées du Joker. Personnellement, je trouve que ça l'humanise trop et que ça casse le mythe.

 

5 digital comics

Accompagnées à l'histoire principale, 5 mini-histoires sont présentes à la fin du livre. Elles étaient sorties à l'origine sur les plateformes iOS et Android. Ces 5 histoires ont un intérêt assez inégal, la seul histoire qui sort du lot est pour moi celle concernant les gardes Tyger et leur recrutement par le Professeur Strange. Idem pour le dessin, on va de bon à carrément moche.

Exemple de style dessin plutôt moche

 

Artworks

Afin dernier bonus, les artworks des personnages du jeu par D'Anda & Badeaux avec les différentes versions envisagées en pré-prod. Dans le détails on a Joker, Harley Quinn, Riddler, Harvey Dent, Mr Freeze, Grundy, Hugo Strange et Talia. J'apprécie ce genre de bonus, c'est très jolie et comme pour tout, j'aurai aimé en avoir plus.

Quelques concept arts bien sympathique.

En conclusion, Batman Arkham City se conseille avant tout à ceux qui ont aimé les jeux de Rocksteady. L'intrigue n'a rien de révolutionnaire et n'a d'interet que si vous avez joué (ou allez joué) aux jeux. Elle a le mérite de développer l'Arkham-verse de studio britannique et fait une bonne transition entre les deux opus vidéoluques. Une belle edition d'Urban Comics, qui continue à faire du bon boulot. Un livre complet de l'œuvre globale d'Arkham City avec la version PC à 20 €, c'est honnête, encore plus si vous avez adoré Arkham Asylum et que par des circonstances incroyables vous avez pas encore fait Arkham City.