Loin des très classiques Final Fantasy ou Kingdom Hearts, la firme japonaise Square Enix édite cette fois-ci sur PC (Steam) et consoles de salon un jeu à la fibre quasi indépendante. Il s’agit d’un titre épisodique du nom de « Life is Strange ». Bien que le logo Square Enix figure en tant qu’éditeur dès les premières minutes du jeu, ce dernier est en réalité dévelopé par un tout petit studio français, Dontnod Entertainment, père du titre « Remember me » que certains connaissent peut-être.

  Un jeu à parenté originale (franco-japonaise) traitant de la post-adolescence de deux jeunes étudiantes américaines et comprenant un élément de gameplay novateur : la possibilité de changer le cours de ses actions en remontant le temps.

  En attendant la suite, je me devais donc de tester ce premier épisode tout fraichement sorti.

  Voici l’histoire. Max, jeune rêveuse de 18 ans, revient dans sa bourgade natale du fin fond de l’Oregon après plusieurs années passées sous la pluie de Seattle city. Nouvelle étudiante en photographie à l’Université de Blackwell, elle y retrouve Chloe, amie d’enfance et rebelle de service. Enfin réunies, ces deux copines aux caractères opposés mèneront l’enquête pour retrouver une de leur ancienne camarade disparue. Mais que lui est-il arrivé ? Voici l’intrigue qui reliera les 5 épisodes du jeu.

  La trame peut paraître un petit peu nianniante sur les bords mais le jeu se présentant comme un point and click, un jeu à choix, dans la lignée de ce que peux faire Quantic Dream... c’était tout de même de très bonne augure. Sans oublier le fameux pouvoir de l’héroïne de remonter le temps. Des voyages dans le temps à la « Butterfly Effect » et des intrigues à la « Sherlok Holmes », je ne sais pas pour vous mais moi je dis oui tout de suite.

  Malheureusement, et même s’il ne s’agit que d’un premier épisode d’1h30, je me suis déjà bien ennuyé en y jouant.

  Ceci pour plusieurs raisons :

・ Le jeu est moche (vraiment moche).

・ L’intrigue simpliste n’accroche guère (pour le moment).

・ L’impact des choix sur l’évolution du scénario est quasi imperceptible.

・ Et surtout, le pouvoir de l’héroïne n’est pas de voyager dans le temps et donc de se déplacer mais plutôt de faire remonter le cours des choses autour d’elle quelques minutes en arrière sans qu’elle n’ait à bouger. Le seul intérêt est au final de remplacer les check-points ? Ce pouvoir est utilisé de manière simpliste. Quand ce n’est pas carrément pour faire perdre du temps au joueur. Max est incapable de se baisser pour ramasser l’outil tombé par terre et préfère user de son pouvoir, remonter le temps et utiliser un stratagème pas possible. Quel est l’intérêt de tout ça ? Eviter un lumbago ? Sans commentaires.

  Malgré une bande son de qualité et une ou deux idées originales, tout ça est un beau gâchis au final. Je suivrai les autres épisodes à leur sortie en espérant que l’histoire décolle, enfin ! Je croise les doigts. Réponse dans quelques mois.

NOTE J3F : 2/5

Ecrit par David (alias Taku), webmaster sur lejaponfoufoufou.com