Note: Virtual Pilot est un article qui a pour but de partager avec vous mon expérience de jeu sur Gran Turismo 5. N'étant pas un expert, et vu que cela risque de prendre du temps avant que je puisse rédiger un test sur le jeu et son contenu, je préfère partager de temps en temps les temps forts de mon expérience de jeu et ce qui me semble intéressant, sous la forme d'un récit. Si vous voulez en savoir plus sur le jeu, n'hésitez pas à me poser des questions dans les commentaires, je vous répondrais dans la limite de mes connaissances ;)
Toutes les photos du jeu qui parsèment cet articles ont été prise par mes soins grâce au mode replay du jeu.

Episode 1: Les premiers pas

 

Je n'ai jamais été un grand fan d'automobile. Ca peut paraitre étrange comme introduction lorsque l'on s'apprête à parler du début de sa carrière de pilote de course virtuel, mais c'est la vérité. Je n'ai pas mon permis, les courses de voitures m'ennuient la plupart du temps quand j'essaye de les regarder, et mes expériences précédentes dans ce type de jeu remonte à assez longtemps, avec Gran Turismo 2 et V-Rally (et un peu avec Forza 3, mais ce fut bref)... Pourtant cette fois, j'ai décidé de vraiment m'y mettre. Je pourrais essayer de chercher pendant des heures ce qui m'a motivé à me lancer si soudainement dans une telle aventure. Mais en fait, c'est très simple au fond: j'avais envie, c'est tout.
C'est ainsi qu'à quelques semaines de la sortie (incertaine) de Gran Turismo 5, l'idée de me lancer dans des courses automobiles virtuelles s'est faite de plus en plus insistante dans mon esprit. C'était donc décidé, c'est avec la licence qui m'avait fait découvrir pour la première fois les jeux de course que j'allais me (re)lancer dedans. Bien que ce jeu a la réputation d'être assez dur (et que j'ai pas mal morflé sur le circuit de la GT Academy à l'époque), c'est lui que j'ai choisi pour passer de pilote débutant à conducteur confirmé...


Kokoro au volant, mort au tournant?

 

Le permis B

Avant de commencer à penser à la victoire et même à rouler sur les plus belles pistes du Monde, il me fallait d'abord passer par plusieurs épreuves qui me prépareraient au mieux à la compétition. La première d'entre elle est un classique: le permis. Il y en a plusieurs, 6 pour être exact, et c'est tout naturellement que j'ai commencé par le plus facile: le permis B. Composé de dix épreuves, l'obtenir n'a pas été si facile pour moi, car j'avais décidé de bien faire les choses: pas question de passer à l'épreuve suivante si je n'obtenais pas la médaille d'or, souvent synonyme d'un temps difficile à faire, à l'épreuve actuelle. Mais finalement, après avoir appris à bien aborder les virages, à contrôler ma facon d'accélérer, à avoir appris le concept d'aspiration et à avoir fait une course en tant qu'épreuve finale, j'ai décroché mon permis B aux reflets dorés, au bout de nombreuses heures de travail.
J'ai vraiment pris plaisir à passer ces épreuves, car en m'acharnant pour obtenir le meilleur temps, j'ai découvert une facette des jeux de courses que j'avais ignoré jusqu'à présent. Pour obtenir l'or, j'ai du analyser chacun des passages clés de l'épreuve, corriger des petites fautes de conduite pour grappiller des 0,010 seconde, réfléchir à la meilleure facon de "couper" un virage, et aussi me battre contre moi même lorsque je voyais mon fantôme toujours faire mieux que moi, en pensant "mais comment il a fait?". Mais j'ai réussi, et j'en suis ressorti plus fort!

 

Les épreuves spéciales

Mais il n'était pas encore temps de me lancer dans les courses... Non, il me fallait encore me préparer. Et en sortant du permis, je me suis rendu compte que j'avais désormais accès à des épreuves spéciales, que ce soit des écoles de conduite ou la conduite de véhicules spéciaux. De quoi améliorer mes talents de pilotes, alors ni une, ni deux, je m'y suis lancé à fond.

Le Karting

Epreuves débutant et intermédiaire

Conduire un Kart fut ma première épreuve. Amusante, mais aussi troublante, la conduite de ce véhicule m'a fait passer de bons moments. Contrairement aux autres véhicules que j'avais conduit jusque là, le kart est très léger, et il se conduit donc totalement différemment. Il ne faut jamais tourner le volant à fond ou trop violemment, mais plutôt progressivement ou par petites touches. Le freinage est aussi différent, puisque les freins stoppent les roues arrières. Il faut donc aussi faire preuve de finesse à ce niveau, car un coup de frein trop brutal et c'est le tête à queue. D'ailleurs, toucher son adversaire est souvent synonyme de fin de course, puisque si les accidents ne sont pas violents, la légèreté du véhicule fait qu'il tourne sur lui même plusieurs secondes, ce qui fait perdre un temps (trop) précieux qu'il est difficile de rattraper ensuite. Les deux épreuves que j'ai fait m'ont beaucoup plu et amusé, et j'ai déjà hate de voir la troisième épreuve de karting.

 

L'école de Nascar de Jeff Gordon

Epreuves débutant et intermédiaire

Le NASCAR... je dois être honnête, jamais je n'aurais pensé m'intéresser à cette discipline. Des voitures qui tournent en rond sur un circuit ovale, cela n'a pas l'air bien palpitant sur le papier. Pourtant, j'ai assez vite accroché à ce type d'épreuve. La présentation déjà est bien faite, puisque c'est Jeff Gordon lui même qui s'occupe de vous accueillir et de vous expliquer brièvement ce qui fait la particularité des courses de NASCAR. Qui est Jeff Gordon?


Jeff Gordon est un pilote très célèbre de NASCAR. Il a remporté quatre fois la Winston Cup (première division de la saison de NASCAR, récemment rebaptisée Sprint Cup), détient le record du nombre de poles sur une saison (11) et a commencé sa carrière de pilote très tôt, en gagnant des courses avant même d'avoir 18 ans! Si en France c'est un parfait inconnu, aux Etats-Unis on peut dire qu'il est considéré comme une star dans sa discipline.

On pourrait croire que le NASCAR est simple, mais les épreuves se sont révélées assez compliquées.

 

Les épreuves que m'a proposé Jeff Gordon m'ont permis de découvrir le NASCAR, et surtout ses subtilités qui le rendent au final assez intéressant! Tout d'abord, la conduite est encore une fois bien différente des autres voitures. Tourner en rond peut paraitre simple, mais quand on conduit une voiture qui pèse plus de mille kilos à plus de 200 km/h, on doit faire preuve d'une certaine dextérité sous peine de se fracasser sur un mur ou sur un autre concurrent. Les voitures de NASCAR sont de grosses bêtes féroces qu'il faut apprendre à dompter.

Ces cônes ont été mes pires ennemis durant les épreuves intermédiares de NASCAR


En débutant il m'a fallu maitriser l'aspiration à un niveau bien supérieur à celui de l'épreuve du permis. Si le concept d'aspiration marche dans la plupart des courses, en NASCAR c'est l'une des techniques les plus importantes. Etant donné qu'il n'y a pas (ou peu) de virages, il faut s'en remettre à l'aspiration pour doubler ses adversaires sur les grandes lignes droites des circuits. En intermédiaire, c'est les virages en NASCAR que j'ai appris à négocier, de manière très précise. On peut les prendre large si on veut, mais en suivant une certaine trajectoire, on gagne de précieuses secondes, qui sont importantes, voir décisives dans ce genre de courses. Au final j'ai bien aimé les épreuves de NASCAR, et j'espère pouvoir faire des courses de NASCAR plus tard, car c'est une discipline plus intéressante que ce que l'on pourrait croire au premier abord.

 

Top Gear

Epreuve débutant et presque intermédiaire

Enfin c'est sur le circuit de l'émission Top Gear que j'ai essayé ma troisième épreuve et la dernière dont je vous parlerais aujourd'hui. Top Gear est une émission anglaise de la BBC qui existe depuis 1977! Mais elle a changé depuis et elle a évolué vers une formule qui ne manque pas de sens de l'humour, en particulier depuis son relancement en 2002. Elle est présentée par Jeremy Clarkson, Richard Hammond et James May, assistés par le Stig, un mystérieux pilote qui n'a jamais dévoilé son visage et qui réalise des temps sur le circuit, spécialement créé par Lotus pour l'émission, et des défis, parfois absurdes, mais amusants et intéressants.

La course en minibus Wolkswagen est non seulement lente, mais aussi très dure à remporter.

 

Et justement, les épreuves de Top Gear sont de véritables défis, et ce sont les plus compliqués que j'ai du faire jusqu'à présent. Dans le défi débutant, on fait une course dans un minibus Wolkswagen qui est assez lent (100 et quelques km/h au max, et c'est assez long d'y arriver à ce max). Là où l'épreuve devient un calvaire, c'est que la piste est assez étroite et qu'on a plus d'une dizaine de concurrents devant nous. Si on touche un concurrent ou que l'on sort de la piste, on est disqualifié! Et eux ne se gènent pas pour vous rentrer dedans, sans crainte d'être sanctionnés. J'ai bien du recommencer une cinquantaine de fois ou plus pour enfin arriver en tête de la course sans casse. L'épreuve intermédiaire me semblait plus prometteuse et surtout moins ennuyante, avec une voiture qui roule vite, la Lotus Elise. Ma joie fut de courte durée, car cette voiture est diabolique!!! Elle va vite, mais elle est aussi instable qu'un kart! On peut très vite partir en tête à queue ou sortir de la piste pour une toute petite faute, ou simplement pour avoir un peu trop tourné le volant. J'ai vraiment eu du mal à finir un fois l'épreuve (j'ai même eu du mal à finir un tour pendant pas mal de temps, c'est pour vous dire!), mais finalement j'ai décroché le bronze avec une 5eme place durement acquise. Je compte bien sur arracher l'or, mais je pense que cela va me prendre du temps... d'ailleurs je crois qu'il est temps que je commence à passer aux permis supérieurs pour améliorer mes techniques de conduite! Mais ceci est une histoire que je vous raconterais une autre fois.
Pour conclure sur Top Gear, ce sont vraiment des défis qui nous font conduire des véhicules atypiques et où tout semble se jouer sur la conduite pure. J'ai crié pas mal de fois sur les adversaires qui nous coupent en deux comme si l'on existait pas, et j'aurais préféré du time trial que d'avoir ces maudits concurrents, mais je pense que quand j'aurais fini les épreuves Top Gear en or, j'aurais franchi un nouveau palier dans ma progression et au niveau de ma technique de pilotage.

Cette voiture est mon pire cauchemar, et je ne pense pas la reconduire sauf si je n'ai pas le choix.

 

 

Ma GT Life

Pour finir je vais vous parler de mon premier achat de voiture. Quelque chose de modeste, mais aussi de francais, car je voulais débuter avec une voiture bien de chez nous! La voici en mode photo, le seul endroit où j'ai pu la prendre en photo car je n'ai pas encore fait de course avec elle.


Ma première voiture, une Peugeot 207 GTi

 

 

Voila, ce sera tout pour aujourd'hui! Je me rends compte que ca fait déjà beaucoup. Et dire que je n'ai même pas encore lancé une "vraie" course... en plus de 12 heures de jeu. Je prends mon temps pour tout découvrir, et surtout je prends mon pied. Comme je l'ai dit, je ne suis pas un grand fan d'automobile, mais Gran Turismo 5 est une véritable encyclopédie, et le jeu m'a vraiment intéressé, à tel point que mon intérêt a dépassé le cadre du jeu, puisque je me suis renseigné sur Jeff Gordon et le NASCAR, ainsi que sur Top Gear. Je prends vraiment beaucoup de plaisir, et en plus je sens que je m'améliore. Ma carrière de pilote virtuel ne fait que commencer, et pourtant je sens déjà qu'elle s'annonce longue et plaisante.