Avant propos : J'écris cet article en réécoutant pour la
millième fois un des plus grands albums de tous les temps, à savoir Falling
Into Infinity
de Dream Theater. Si vous l'avez jamais écouté, bah faites-le, ça
fait du bien =)

 

Donc donc, une rubrique que qu'je sais pas si je la mettrai à
jour souvent (t'as vu mon ouf Français). Enfin bon, une fois de temps en temps
j'imagine.

On va donc parler ici de mauvais jeux. Mais pas des bouses
non plus. Des mauvais jeux qui ont un petit charme. Une petite identité. De
bonnes idées, pas mises en place par manque de moyens, de courage ou simplement
de talent. Bref, de mauvais jeux sympathiques.

J'aime bien ce genre de jeux. Ils restent jamais dans
l'histoire, mais quand on se souvient d'eux 10 ans après les avoir finis (salut
à toi, Kaminos dans 10 ans, qui lit ces lignes! Bien ta vie ? Ton
métier ? Toussa toussa ?), on a un petit sourire nostalgique aux
lèvres.

Je pense direct à une analogie un poil machiste, mais je vous
la ferais pas.

Bref, on va revenir sur les petites daubasses que j'ai bien
aimé. On va pas leur refaire leur procès les pauvres, elles ont déjà assez
souffert. Juste les trucs qui m'avaient plu, des petites anecdotes, etc. Du purGameblog-spirit quoi.

 

 

Et aujourd'hui, on parle de ... Bullet Witch ! Un jeu
sorti en 2007 sur 360, même si sa sortie était à la base prévue sur Xbox
première du nom. Bon déjà, ça peut expliquer les textures un peu bidons. 'fin
bref.

Il a été développé par les défunts CAVIA, mais si mais si
vous les connaissez ... Même qu'ils ont fait de bons jeux ! Genre Nier, Ghost in the
Shell : Stand Alone Complex
, les rail shooters Resident Evil sur Wii ...
C'est
pas des blaireaux quoi. Bon, pas des tueurs non plus, j'avoue.

Certaines magies sont vraiment pas mal.


Pour en revenir au jeu, il s'agit d'un TPS, mais qui fait pas
vraiment current-gen. Genre la progression est en niveaux (une grosse dizaine
si je me rappelle bien), vastes et pas linéaires, qui se bouclent en une petite
heure chacun.

On voyage pas mal, on a la ville, la banlieue, un peu de
forêt, un aéroport ... Du coup on se retrouve un peu téléportés on sait pas trop
comment, et la progression est un poil hachée. Heureusement que l'héroïne,Alicia, une sorcière classieuse, dont monsieur Mikami s'est d'ailleurs inspiré
pour sa Bayo, est habitée par un démon qui vous fera la narration. Assez bien
d'ailleurs.

Ouais donc, Alicia, elle pop un peu de n'importe où, mais on
saura après pourquoi. Le scénar est d'ailleurs finalement pas dégueu, à défaut
d'être complexe. En gros, y'a du ressuscitement (ouais, je suis ce genre de
mecs), une ville infestée de démons, et un papa prêt à tout pour sauver sa
progéniture.

Le scénar casse pas des briques, mais a le mérite d'exister et d'être agréable à suivre.


Le gameplay est classique, et date clairement d'avant cette mode du "si t'es un TPS, tu dois avoir un système de couverture". Alicia a pour arme un balai.
Ouais, comme toutes les femmes quoi. (laul, non, me frappe pas PHM). Mais ce
balai, c'est pas les daubes de Harry Potter. Non monsieur. Même qu'il vole pas
en fait. Mais il se transforme en mitraillette, en shotgun, en sulfateuse, en
sniper et tout. No shit. Ça nous permet de dézinguer tous les trucs qui nous
passent devant, genre des zombies militaires ( O___o ), des chiens chelou, des
trolls et d'autres trucs. En plus de ça, on a une attaque de mêlée un peu
bidon, et puis surtout de la magie, qui s'étale sur trois niveaux. Certaines
sont d'ailleurs bien trouvées. Genre ça va des piques de roses qui viennent
empaler l'ennemi, à la nuée de corbeaux, en passant par des tornades ou des
météores. D'ailleurs, ces deux dernières sont réellement impressionnantes.

Des zombies militaires. Et ouais, je vous avais prévenu.


Certains passages du jeu sont vraiment originaux : en
premier me revient en tête un immense dragon qu'Alicia combat ... sur le toit
d'un Airbus en plein vol. Et vu que la madame elle peut balancer de la badass
foudre, bah c'est vraiment un combat classe.

Sinon on peut aussi utiliser les décors : un tir sur le
plafond, et plouf ça écrase les zombies, dans la forêt, tu balances un coup de
magie sur un arbre et pouf adios le troll. Dommage que d'une manière générale,
les animations, même d'Alicia, font bien tiep. Et encore, les plus réussies, sont
justes repompées de Ghost in the Shell sur PS2. Un jeu assez similaire dans le
gameplay d'ailleurs. Donc bon, ouais.

 

Mais la plus grande force du titre est finalement son
héroïne.
En plus d'être charismatique, elle fait partie des rares personnages féminins
à pas devoir jouer les poufs pour rester en mémoire. Et puis elle est
attachante, surtout quand on connait son histoire.

Toute une tripotée de costumes sont sortis en DLC. Et gratos (enfin à l'époque, c'était normal)

 

Pour conclure, je dirais que Bullet Witch a malheureusement
fait les frais d'une génération où un jeu assez fade graphiquement n'aura pas
de succès. Parce qu'il a une belle identité, de bonnes idées de scènes, et
reste assez kiffant dans sa narration. Je dirais finalement que c'est son côté
technique à la ramasse ainsi que son système de progression dans les niveaux,
très vieillot, il faut le reconnaître, qui auront eu raison de lui. C'est
dommage. Si jamais vous le trouvez un jour à 10 ou 15 euro, donnez-lui une
chance !