Aujourd'hui, un test express de Noël de White Night, jeu disponible en téléchargement sur PS4, One et PC pour un prix ne dépassant pas 15 euros.

Au diable l'organisation chapitrée habituelle des tests, puisque la technique sera ici liée au gameplay et à l'ambiance.

White Night est un Survival Horor plutôt court (5-6 heures pour le premier run, avec moultes collectibles à ramasser) très fortement inspiré de Resident Evil puisque vous devrez évoluer dans un manoir hanté.
La direction artistique du soft est très léchée et comporte un élèment très important qui influera sur tous les aspects du jeu : Il est entièrement en noir et blanc, sans aucune nuances de gris !
Cette pate graphique permet aux développeurs de nous conter une histoire sombre et inspirée, celle de la maison d'une famille américaine détraquée sous la prohibition, et des horreurs qui s'y sont déroulées. 

le Noir/Blanc crée une identité visuelle très forte et originale, rendant le jeu beau alors que sous ce filtre graphique, on devine des graphismes indignes d'une PS2. Un soin tout particulier est aussi apporté à la musique et aux sons, avec un très bon doublage Français, pour une expérience artistiquement forte et réussie. On y retrouve aussi le clair de lune de Debussy déjà entendu dans The Evil Within.

Le gameplay s'en ressent aussi fortement puisqu'il va jouer sur la lumière : déplacer un objet pour révéler un item caché dans son ombre, craquer une allumette pour avoir un semblant de lumière dans une pièce, allumer une lumière électrique pour éliminer un fantôme... la progression se fera à la manière d'un Resident Evil avec certaines conditions à remplir ou items à posséder pour passer à la pièce suivante.

Malheureusement, cet aspect transformera parfois le jeu en Die & Retry, obligeant le joueur à recommencer plusieurs fois une section, pour connaître par coeur la position des fantômes dans une pièce, toute noire et non éclairée. En effet, un seul contact et c'est le game over.
L'autre gros point faible du jeu tient à ses contrôles. Là où Resident Evil proposait un système de commandes ou il fallait appuyer vers le haut pour avancer, ici, il faut diriger son personnage en fonction de l'angle de la caméra. Cela provoque des situations cocasses ou on appuie vers le haut pour faire avancer son personnage de dos, et dans le plan suivant ou il sera de face, il repartira du coup en arrière dans la pièce d'où il vient... Particulièrement rageant, surtout dans les passages "Die & Retry".

White Night est donc un jeu très agréable dans son approche, expérience bien ficelée et comptée, mais qui souffre de quelques soucis à cause de son gameplay parfois bancal.

La note : Deux Noël avec des étoiles dans les yeux pour l'ambiance et l'histoire, une Noël perplexe pour le gameplay.