Recemment quand j'écrivais sur Nagui ou sur le fait que le gamer serait trop suceptible par rapport à ce qu'on dit de lui dans la presse et les grands médias généraliste, je constatais que même si on entend encore beaucoup de chose affilgeante, on avait quand même avancé depuis peu et que le jeu video avait quand même droit aujourd'hui à un autre traitement que "violence, addiction, isolement..."

Bon bin là hier tel un serpent de mer on nous a ressorti une étude biaisée recrachée pele mele par pas mal de médias. Beau retour en arrière.

L'étude s'appelle Pelleas (programme d'étude sur les liens et l'impact des écrans sur l'adolescent scolarisé), cette étude a été financée par l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France et le ministère de la Santé, et réalisée sous la responsabilité scientifique d'Ivana Obradovic (OFDT) a été menée durant l'année scolaire 2013-2014.

On en parle sur le site du Monde, de Jean-Marc Morandini, L'Express, Europe 1, Les Echos... le titre des articles est souvent le même: Un ado sur huit aurait un usage problématique des jeux vidéo.
Et ils prennent même pas le temps de définir ce que serait cette "utilisation problématique", ça sera à la bonne apréciation de chaque parents...
C'est à dire que pendant les vacances de noël, un gamin qui va passer plusieurs heures devant son jeu video qu'il aura eu en cadeau, parce qu'il était très excité de l'avoir et que son programme ne proposera rien d'autre (responsabilité des parents) risque d'être perçu comme tel par des parents qui vont lire cette étude dans leur média preferer et s'inquieté inutilement.
 
Bon je ne dis pas que cette étude est fausse, qu'il ne faut pas se pencher sur ce genre de soucis, mais là... comme d'habitude on entre pas dans le fond du probleme, en tous les cas surtout pour les médias qui la commentent. Regardez un des liens (un seul suffit ils disent tous la même chose). En gros ce qui est dit:
- Certains jeunes joueurs jouent trop
- Les garçons jouent aux jeux d'action ou de sports (...)
- Les filles aux Sims (...)
- Certains ados auraient déjà joué à GTA ou Call of alors qu'ils n'ont pas l'age.
- Et donc que 14% de joueurs (de leur étude) auraient un usage "problématique du jeu video"
D'ailleur c'est rigolo certains interpretes ce chiffre en 1/8 d'autre en 1/7  (7,14 le bon chiffre en fait).
 
Et? bin voilà si on enfonçait des portes ouvertes depuis 10 ans... Les garçons Call of les filles les Sims...
Vraiment?
Des gens ont été payés pour sortir ça? Combien? Je prendrais 10 fois moins pour vous le dire aussi.
Non blague à part qu'est-ce qu'on peut retenir de ça? Rien qui n'ait été déjà dit.
 
Comme à chaque fois on n'essaie jamais de relever pourquoi certains jeunes se refugie dans les jeux video. Pourquoi ces ados s' isolent.
Sur Europe 1 ce matin, il a été dit sur cette étude que c'est souvent des jeunes garçons avec des mères célibataires, souvent "intéligent" qui fuiraient inquieter par le monde qui les attend à l'age adulte, mais c'est tout...
Il fallait forcment enchainer par un
oui mais les tueur en masse jouaient au jeux vidéo ou en Corée un parent a laissé mourir son enfant parce qu'il était trop occupé à jouer
 
Ca allait devenir trop pertinent pas assez racoleur...
 
Ouhou les médias c'est là qu'il faut creuser, arretez votre sensationnalisme à la con et faites votre boulot...
Si un certain nombre de jeunes se refugie dans les mondes virtuels pendant un nombre d'heures indécent est-ce que c'est parce que (ce sont des angles d'idées juste pour montrer qu'on peut être un tout petit peu plus judicieux)
- ses parents sont séparés?
- il est harcelé dans son établissement? Ou dans la rue?
- si décrochage scolaire il y a, c'est une cause ou une conscéquence?
- Peur du monde qui les entoure, pour leur avenir? Peur de pas être à la hauteur de quoi?
 
Si un gamin passe 14 heures par jour sur par exemple World of Warcraft, il y a souffrance c'est évident et que le jeu n'est qu'un moyen de fuir autre chose,  pas un plaisir, pas besoin d'étude financée, pour comprendre ça...
 
MAJ: voici la rubrique de ce matin sur Europe 1 entre Thomas Sotto et Justine Atlan, directrice de l'association e-Enfance sur ce sujet. Viens de le récouté... c'est encore pire que quand je l'ai entendu en direct.
 
J'avais de l'esthime pour ce journaliste jusqu'à aujourd'hui... mais on voit bien que le seul but de cette interview est de faire dire le mot "ADDICTION" à son intervenante... sortir des trucs comme "vous avez pas peur qu'on fabrique des générations de psycopathes"...
La rubrique s'appelle "la question qui fache" cher Thomas Sotto, vous m'avez faché. (Rapport au gamer trop suceptible...)