Halloween est bel et bien là en cette soirée du 31 octobre, moment propice au réveil des défunts, aux manifestations surnaturelles qui peuvent très bien prendre l'apparence de papillons complètement anxiogènes

Ce jeu ne fait pas du tout peur.

On sous-estime trop le pouvoir flippant des papillons, mais on est quelques uns à se comprendre sur ce coup...

Sauf que pardon, il y a problème sur la date. Et oui. Demain 1er novembre, c'est la Toussaint.
Or comme son nom l'indique fort bien, la Toussaint c'est la fête... Ben.. De tous les saints... Voilà, voilà... Pas l'ombre d'un défunt tiré de son sommeil. A la Toussaint vous pouvez vous rattraper si vous avez loupé de souhaiter la fête à quelqu'un mais il y a peu de chances de faire un tête à tête avec quelque entité ectoplasmique... Sauf à rencontrer fortuitement Brigitte Bardot.

Bah, ce n'est pas bien grave, car après une petite période "à la mode", j'ai le curieux sentiment que cette célébration rebattue par les fictions américaines tombe en désuétude, provant par là à mon sens, qu'une coutume ne s'impose pas ou du moins ne peut s'installer arbitrairement.

Il est nécessaire que la célébration fasse appel à un folklore, qui soutend une culture parfaitement interiorisé et transmise par imprégnation et non par un apport aussi voyant que Buffy contre les vampires, (surtout le moment très gênant avec un espèce de monstre vert et un vampire peroxydé. A me dégouter de la série pour de bon

Je me force néanmoins, malgré mon désamour pour les survival horror et autres films gores, à entretenir artificiellement une sorte de proto-coutume sur mon blog et de soutenir malgré tout l'ambiance gentiment morbide d'Halloween, qui contribue malgré tout à maintenir bon an, mal an, le peu d'enchantement qu'il reste au monde.

 

 

Ah si tiens, pardon. J'ai trouvé Bloody Mary en fait...