Tôt ce matin, une dizaine de post de blog on bousculé l'organisation pourtant bien rodée du site de jeux vidéos Gameblog.fr
Dans la fièvre de l'annuel Paris Games Week, plusieurs blogs se sont donnés rendez-vous sur le site pour bénéficier des dizaines de clics offerts par la couverture de l'évènement.
C'était sans compter sur une frange incontrolable de blogueurs qui n'ont pas respecté les règles élémentaires de sécurité et de décence, mettant en péril tout le dispositif mis en place par l'organisation.
Dès 4h00 ce matin, les articles se massaient sur le fil d'actu des blogs. Mais ce n'est qu'à partir de 9h00 tandis que le reste des blogueurs arrivent sur la scène qu'ils se rendent compte qu'il est déjà trop tard.
Fil d'actu saturé, spam, combo de six post d'affilés, la situation est considérée alors comme inextricable et les premières vagues d'indignation se font entendre sur les statuts.
Devant l'inertie de l'organisation qui ne fait rien pour limiter les dégâts. La police est en train d'intervenir pour ramener un semblant d'ordre et imposer le retour au calme, au milieu de ces esprits largement échauffés par un abus bien visible.
Mais la situation confuse aurait pourtant pu être évitée.
Un gameblogueur sous couvert de l'anonymat témoigne:
On l'avait averti à plusieurs reprises. Généralement , un floodeur de ce type n'est pas trop grave. Cela arrive de temps en temps et une remontrance légère avec un peu d'humour suffit à retrouver un fil de blogs normal.
Ici, nous avons à faire à de la mauvaise foi pure et de l'opportunisme gênant.
On est pas contre la couverture ponctuelle d'un évènement. Mais là, c'est trop.
A l'heure actuelle, les posts réguliers de la communauté font peu à peu tarir le flot d'articles vains et vide de sens. Mais les prévisions semblent montrer une tendance à la reprise au cours de la journée et surtout en soirée.
Un bulletin de vigilance orange est déclaré sur toute la partie Communauté & Blogs et il n'est pas impossible que, une fois les dégâts estimés, un décret de catastrophe naturelle soit pris par le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault.