Les aéroports sont très peu compréhensifs.

Lorsqu'il m'a fallu regagner mes pénates après un séjour à la capitale, j'ai du me rendre à la cruelle évidence que non, mon nouveau jeu de société n'allait pas rentrer dans mon sac malgré mon insistance. Si j'ai réussi à y mettre tout mes livres fraichement acquis, la boite conséquente du Risk Metal Gear Solid  allait rester derrière moi...

J'ai donc compter sur l'abnégation sans faille de Liehd et P.Y.T qui se sont proposés d'héberger le jeu en attendant des retrouvailles certaines où le célèbre jeu de stratégie dans sa version Kojima allait me revenir.

C'est désormais chose faite, après deux longs et cruels mois d'attente. La boite est enfin au complet (j'avais gardé le livret de règles avec moi, pas fou le Snake)  et je me propose de vous présenter le jeu sous ses atours plastiques, je garde les commentaires in game  pour une prochaine fois.

 

Comme dans tout Risk qui se respecte, il s'agit bien sûr de conquérir le monde, ou du moins d'accomplir certains objectifs précis quand on veut rester modeste niveau Napoléon. Dans ce plateau configuré pour 5 joueurs, chaque futur maitre du monde incarne une SMP de l'univers de MGS 4, (Praying Mantis, Werewolf, Raven Sword, etc...)  Auquel s'ajoute la base de Outer Haven.

Deux pions différents existent comme dans un Risk classique, un pion de valeur 1 et un de valeur 3 qui sont représenté par un PMC (soldat à pied) et un Gekko.

 C'est un peu grossier, mais vu le nombre de pièces, 290, on l'excuse facilement.

 Ce Risk MGS est d'ailleurs un Risk MGS 4. Ce sont en effet les personnages de ce jeu qui sont mis en avant car chaque SMP/joueur commence avec un "Boss", c'est à dire un perso principal de MGS 4. Chacun possèdant bien sûr des pouvoirs spécifiques à utiliser à bon escient.

Ici, Snake et Liquid Ocelot. Snake peut déplacer l'armée dans laquelle il se trouve en ignorant les armées ennemis sur place. Furtivité, quand tu nous tiens...
Raiden, lui ajoute +2 aux attaques. 

 

Mais qui dit MGS 4 dit aussi Drebin et son magasin reste bien sûr accessible, par l'intermédiaire des Drebin's Points que l'on gagne à chaque tour suivant les renforts gagnés. Ces points peuvent être investis dans des cartes aux bonus divers et variés, répartis entre les cartes Action (attaque) et Tactical (défense).

Nous pouvez voir la carte du Konami Code (gagnez 10 armées en plus!  et la carte Metal Gear Rex (lancez D6 pour ravager les armées sur un territoire choisi) En vert, la carte Tactical de l'Octocamo  qui vous fait passer furtivement par un territoire ennemi.

 

Le jeu étant tout en anglais, il n'est pas forcément évident à comprendre pour les joueurs non-familier avec Risk. mais il suffira je pense de quelques joueurs motivés pour lancer une partie fluide, avec quelques ajustements. Le jeu propose en effet deux autres modalités de jeu, le mode Command Room avec trois objectifs à accomplir, puis le fameux mode World Conquest où il s'agit de conquérir le monde, objectif classique des Risk mais qui se recoupe ici avec l'objectif des Philosophes de l'univers de MGS. Tant mieux pour la cohérence.

Le plateau est excellent: Parfaitement dans le ton virtuel et technologique du monde décrit par MGS 4. Les pays sont soulignés par des lignes sur fond noir, tandis que Outer Haven peut apparaitre à six endroits de la carte figurés par des échos radars sur  le plateau de jeu. Plutôt bien vu. 

 Reste maintenant à le tester, à exploiter les règles et les cartes cheatés  pour retrouver l'ambiance du jeu vidéo, et de décider quelle SMP va pouvoir conquérir le monde...

 

 

Visiblement le Rail Gun à déjà été testé sur un pauvre soldat de Praying Mantis...