Nouvelle rubrique dans
laquelle je parlerai, en vrac, de mes meilleurs souvenirs de
jeux-vidéos. Que ce soit un jeu dans son ensemble, un simple
passage, une façon de jouer ou je ne sais quoi, j'ai dans l'idée de
faire partager mes bons (et nostalgiques) moments de bonheur (ou pas)
que j'ai pu ressentir vie notre passion commune. Aujourd'hui, Tomb
Raider 2 en mode Ultra Hard (non, Lara reste habillée).

C'est comme les capotes, faut toujours en avoir une sur soi !

A l'époque de sa sortie,
Tomb Raider 2 était LE jeux que j'attendais. Celui qui me faisait
rêver, celui a propos duquel je passais mon temps scolaire à
discuter, à baver sur les test dans les magazines papiers
(aaah....), celui qui, je le savais, allait bousiller pendant un
temps toute chance de rencontres sociales. Alors, quand vint le jour
de noël ou je déballai fébrilement le petit paquet contenant mon
graal, et surtout au moment ou ce dernier vint se poser délicatement
dans ma belle Playstation, l'horreur : je n'avais pas de carte
mémoire !

Qu'à cela ne tienne,
j'ai tout de même réussi à finir le jeu, et sans tricher ! Non, je
ne l'ai pas fait d'une traite, et je n'ai pas non plus laissé la
console allumé, le jeu sur pause, pendant 3 semaines. En fait, la
technique était la suivante : il existait un code qui permettait de
passer les niveaux. Je le faisais donc jusqu'à arriver sur le niveau
sur lequel j'étais, et c'était reparti depuis le début. Inutile de
préciser que chaque mort, quand bien même elle serait à la fin du
niveau qui pouvait durer 2h, signifiait un retour au tout début.
Joie ! Et oui, à l'époque, les sauvegardes automatiques, les
checkpoints n'existaient pas, du moins pas dans ce genre de jeux.

Tu m'en auras fait voir, cochonne !

Du coup, je ne sais pas
combien de temps j'ai pu passer pour finir le jeu, sans triche je le
répète, sachant que la durée de vie était plutôt longue (les
niveaux, une vingtaine au total si je me souviens bien, duraient en
moyenne une bonne heure). Chaque chute dans un précipice (et à
l'époque, les personnages ne se rattrapaient pas automatiquement au
rebord...), chaque ennemi achevant ma barre de vie, chaque erreur
était punie d'un retour à la case départ qui, je ne vous le cache
pas, à beaucoup fait souffrir ma manette. Mais bon, c'est aussi fait
pour ça, non ?

C'est con, mais c'est un
excellent souvenir, un de ceux qui nous font dire « je l'ai
fait » (mais aussi « je le referai plus »...).
Après tout, c'est aussi ça le hardcore gaming. Bon, j'ai tout de
même investi par la suite dans une carte mémoire, ce qui était
fort indispensable quand on s'apprêtait à attaquer Final Fantasy 7.
Faut pas déconner non plus.