Mise à jour du 13 mars 2015 : Vous pouvez, dès maintenant, retrouver cet article sur Mon blog Hyperionsk, qui centralise mes articles liées à mes deux passions, le jeu vidéo et le cinéma.

Bonjour tout le monde !

Moi qui espérais entretenir mon blog plus régulièrement, les choses en ont été autrement, et j'en suis fort attristé. Néanmoins, même si à plusieurs reprises j'étais tenté de rédiger une note sur ma "réconciliation" avec la PS Vita, ma séance de rattrapage suite à la découverte de la série Atelier ou alors mon gros coup de c½ur pour les deux Hatsune Miku Project Diva sur PS Vita, j'ai toujours eu cette appréhension de ne pas savoir quelle direction prendre, et d'autre part, il m'est même arrivé de rédiger un article, d'être prêt à l'envoyer et de l'effacer finalement, après l'avoir relu, par manque de satisfaction, que sais-je...

Mais la série des Tales of est telle, à mes yeux, que je ne puis rester silencieux face à la sortie de la suite de mon épisode préféré.

Je m’apprête à relater mes impressions –plus qu’un test, à mon humble avis, car je ne veux pas jouer les conseillers ni même donner un véritable avis sur Tales of Xillia 2, mais surtout mon ressenti et mes émotions. En effet, si vous regardez les rares articles que j’ai rédigé sur mon blog, vous comprendrez tout de suite que, d’une part, je suis un grand fan de la série Tales of, et d’autre part, je suis un TRES grand fan de Xillia ! Alors j’annonce la couleur de suite : c’est avec mon c½ur de joueur que je parle, et oui, j’assume complètement toutes les éloges que vous pourrez lire. Et oui, n’espérez pas un avis objectif de la part d’un passionné.

A la base, j’avais envie de vous livrer mes premières impressions à chaud, après avoir passé cinq petites heures sur le jeu, comme je l’avais fait pour Symphonia Chronicles. Cela tombait pile le jour de la sortie, et permettait aux autres d’avoir un avis.

Mais après coup, en avançant, j’ai préféré attendre un peu et livrer mes impressions après dix heures de jeu. Puis je l’ai finalement terminé et suis actuellement en plein NG+ pour tenter de le boucler à 100%.

Que dire de Tales of Xillia 2, alors ?

Edition Day One

Vivant à l'île de la Réunion, il m'aurait fallu attendre quelques jours de plus pour obtenir une version collector de ToX 2 et, même si l'envie ne me manquait pas de l'acquérir, l'attente aurait été intenable, même à quelques jours près.

Mais mon sympathique fournisseur me permettant d'obtenir toute nouveauté en même temps qu'en Métropole, j'ai tout de même pu me procurer la seule édition qu'il proposait à la vente : la Day One !

Pour ceux qui l'ignorent, l'Edition Day One est livrée sous forme de Steelbook (très joli, d'ailleurs), avec en supplément un disque qui nous offre quelques morceaux de l'OST. C'est toujours ça de pris, et puis j’avoue que je ne serai pas regardant, du moment que je possède déjà ma statuette Milla Maxwell !

Pour rappel, vous le savez sans doute, ToX 2 est la suite directe du 1, elle se déroule un an après.

Le point sur l’opening du jeu

Comme tout Tales of, Xillia 2 propose un opening en animé. Pour rester dans la continuité du premier épisode, il est interprété à nouveau par Ayumi Hamasaki, et le titre s’appelle Song 4 U. Très entrainant, dans notre toute première partie, il survient après un prologue nous présentant d’un côté, Ludger Kresnik, et de l’autre, Elle Mel Marta, dans une séquence animée très bien mise en scène. Personnellement, je trouve les openings des deux Xillia extrêmement bien faits et bien plus entrainants que ceux de Graces ou même de Vesperia. Néanmoins, ceux qui préfèrent des thèmes plus poétiques se tourneront vers Starry Heaven, notamment la version superbement réorchestrée, que vous pouvez écouter dans Tales of Symphonia Chronicles HD !

Bref, tout comme vous le constaterez à travers mes impressions, l’opening de Xillia 2 est à l’image de tout le reste du jeu : dans la continuité du premier épisode, vous voilà prévenus…

Réalisation : du 1080p en 60 fps

Il est vrai qu’aujourd’hui, les productions Triple A s’affrontent sans pitié à coup de chiffres et divisent davantage des groupuscules déjà bien divisés : si certains estiment que le 1080p et les 60 images par seconde sont un gage de qualité, d’autres vocifèrent qu’il ne s’agit-là que du minimum syndical à instaurer dans la toute nouvelle génération de consoles.

Hé bien sachez-le, Tales of Xillia 2……est à des milliers d’années lumière de ce débat houleux. Si je devais résumer ses qualités techniques en une opération, cela donnerait :

Xillia 2 = Xillia 1 = 2011

Voilà ! Alors pour ceux qui s’attendent à une révolution technologique, au J-RPG qui mettra tous les autres à genoux graphiquement, je ne puis que vous dire -à regret, de passer votre chemin.

Le moteur du jeu n’a pas sa place en 2014, clairement, mais ça n’a jamais été un problème pour un Tales of. Mais il est vrai que là, on retrouve le premier Xillia, à l’identique, littéralement. Cela peut être une tare pour ceux qui aiment voir leur style de jeu évoluer avec les nouvelles générations (je suis moi-même amateur de grand spectacle tel que peut nous offrir un Uncharted 2, ou du road-trip mélancolique post-apo que nous fait vivre le poignant Last of Us, juste sublime sur PS4). Mais le cas du J-RPG est tellement à part, qu’il est réellement difficile d’accorder un crédit considérable au rendu graphique en faisant fi de la réalisation technique de jeux sortis en même temps.

Je m’explique.

Tales of Xillia, premier du nom, est sorti (au Japon), en septembre 2011. Deux mois après, Uncharted 3 sortait sur la même console (Europe et US), ce qui signifie aussi, ainsi que ma logique de vulcain me permet de le déduire, que Uncharted 2 était déjà sorti depuis un moment. Bon, il ne s’agit pas du même genre de jeu, on est d’accord, mais pour expliquer ma démonstration, je dois évidemment comparer l’aspect technique de deux titres, différents certes, mais sortis à la même période.

Pourtant, les fans de J-RPG trouvent la beauté au-delà de l’avancée technique. Dans les artworks, le design des personnages, la poésie et la mélancolie que dégagent certains décors, certaines ambiances. L’atmosphère et le background qui se tisse à mesure que l’on avance. Tout un ensemble d’éléments qui s’amoncellent pour nous offrir une expérience marquante !

Le chara-design, l'une des plus grandes forces de la série.

Tales of Xillia en a été une pour moi, une expérience qui m’a profondément touché et ému. N’y a-t-il pas parmi vous des joueurs qui ont passé des centaines d’heures sur Fallout New Vegas en dépit de sa réalisation vieillotte ?

Mais de toutes évidences, je vais arrêter de jouer les avocats du diable. On se rend compte que Xillia 1, en 2011, n’était déjà pas en avance par rapport à la génération d’alors. Néanmoins, il ne s’agit pas de dire qu’il était à la ramasse, car fort heureusement, en dépit de ses décors qui manquent un peu de vie, le jeu possède tout de même un cachet, notamment grâce à ses arrière-plans particulièrement somptueux (Fenmont, les hauteurs de Nia Khera, le sanctuaire de Milla…) sur fond de la superbe musique de Motoi Sakuraba –je pense notamment aux ambiances de Rieze Maxia !

Ainsi, le charisme du jeu se fait –une fois n’est pas coutume, à travers cette ambiance qui finit par se dégager du jeu. Pour ceux qui ont fait le premier épisode, ne vous rappelez-vous pas de la douceur de Overlapping Ripples lorsque vous êtes dans le sanctuaire de Milla ? Ou alors de l’énigmatique Wavering spirit world, au cours de l’épisode inédit de l’histoire de cette même Milla ?

Au final, et ce, malgré le retard graphique qu’il accuse, Tales of Xillia 2, toujours dans la continuité du premier épisode, préserve le flambeau de son aîné, celui du plus beau de la série à ce jour (normal, me direz-vous), et il est toujours aussi plaisant de pouvoir se balader en caméra libre dans un Tales of.

La Bande-son. Deux mots : Motoi Sakuraba

Cela me permet d’enchaîner d’ailleurs sur les musiques du titre. Au risque de me répéter, comme pour les graphismes, on retrouve la plupart des compositions du premier épisode. En soi, ce n’est pas un gros problème pour deux raisons :

La première raison : le compositeur n’est autre que le fameux Motoi Sakuraba, élite de la musique du J-RPG capable de mettre tout le monde d’accord (du Golden Sun, du Star Ocean, Tales of, Valkyrie Profile, Dark Fucking Souls II, et autres Infinite Undiscovery et Eternal Sonata). Ce compositeur a la particularité de proposer des musiques qui restent dans la thématique du jeu vidéo avec ses thèmes de villes souvent jazzy, des world maps épiques, mais aussi des petites compositions (comme celles que j’ai cité plus haut) douces, nostalgiques voire parfois même mélancoliques. Néanmoins, là où Sakuraba se distingue, c’est dans ses fameux battle themes, et autant dans Xillia 1, ils étaient déjà d’excellente facture, autant dans Xillia 2, c’est du lourd.

Les musiques de combat sont importantes dans les Tales of en ce sens que, d’une part, les combats constituent l’essence même de la série, la clef de voute du gameplay. Toujours aux petits oignons, ils évoluent au fil des épisodes et, en plus d’imposer un inépuisable dynamisme, ils n’ont de cesse de s’enrichir de subtilités insoupçonnables. Car oui, d’autre part, ils vont vite. Très vite ! Trèèèès très vite ! Si bien que nous sommes amenés à combattre très souvent, mais j’y reviendrai. L’essentiel à retenir pour l’instant, c’est que les musiques suivent ! Et allez savoir si c’est par pur fan service que Sakuraba nous offre ce qui suit, mais l’exceptionnel Splendid Spirit Dance a été composé spécialement pour Milla Maxwell, et là, on atteint des sommets aussi bien en intensité dramatique qu’en combat. J’évite vraiment de spoiler le mieux que je peux, mais vous devez savoir que ce Xillia 2 dispose d’incroyables moments forts en émotion, que la musique parvient à renforcer.

Thème Overlapping Ripples, par Motoi Sakuraba

La seconde raison : tout simplement, les compos du premier épisode s’ajoutent à la véritable BO de Xillia 2, superbe et variée. Comme à son habitude, Sakuraba est tout autant capable de livrer des bandes sons jazzy (sic) que d’émouvantes notes de piano pour jouer avec nos émotions de joueur. Je m’étais déjà fait cette remarque lors de mon article sur le premier Xillia : Sakuraba est le type même de compositeur pour les jeux vidéo, qui reste à sa place, contrairement à la tendance occidentale qui –à raison, je ne puis dire le contraire, lorgne davantage vers la BO de blockbusters qui rapproche encore un peu plus le jeu vidéo du cinéma (d’ailleurs, comment faire autrement que la magnifique BO de Mass Effect ou encore de l’entraînante musique d’Uncharted ?).

Bref, pour la musique, comme je l’ai dit, ces deux mots devraient convaincre les connaisseurs : Motoi Sakuraba !

Je termine sur la bande-son par la remarque qui fâche : Oui, ToX 2 est, comme son aîné, avec les voix anglaises. Oui, Bandai Namco, qui pourtant s’occupe déjà bien de nous (Tales of Hearts sur PSV en japonais sous-titré français pour novembre, oh ! Même s’il ne semble pas être un épisode très apprécié, l’effort est louable), fait dans la continuité de ToX 1. Alors ça plait ou ça ne plaît pas. Ne nous voilons pas la face, j’avoue que je préfère effectivement jouer avec les voix japonaises, quand l’option m’est permise, et j’avoue aussi que souvent, le doublage anglais est bâclé pour pas mal de J-RPG.

Mais dans le cas de Xillia, je me permets quelques réserves. A l’exception de la voix de Jude, qui ne retranscrit pas aussi bien son caractère que la version japonaise, le doublage anglais de Xillia ne m’a jamais dérangé. Je dirais même, pour avoir refait Xillia 1 en japonais (hé oui, à force de le connaître par c½ur, je me suis permis de le reprendre en import pour le finir une énième fois, mais avec les voix d’origine), je trouve que le doublage anglais de Milla est un cran au-dessus, et même mieux choisi. Sacrilège, n’est-ce pas ? Tant pis, j’assume.

Pour le reste, il est certain que les voix japonaises manquent cruellement pour les puristes, mais je trouve qu’il y a un petit effort apporté par les doubleurs américains.

Par conséquent, je me permets d’émettre une objection à pas mal de testeurs, qui sanctionnent la note d’un jeu (généralement, un J-RPG), sous prétexte que sa localisation ne permet pas d’avoir les voix japonaises. Je veux bien m’en plaindre aussi, mais où est la logique de sanctionner la qualité d’un jeu quand le défaut ne vient pas de ceux qui l’ont développé ? En quoi cela remet-il en question ses qualités ?  Notifier ce manque, je ne suis pas contre, mais qu’il joue sur la note finale, je trouve cela facile.

Je n’entrerai pas dans cet infini débat, même si j’ai une position tranchée sur le sujet, mais il ne faut pas oublier que pendant des décennies, les joueurs européens ont réclamé à corps et à cri la localisation des Tales of en Europe et aux US et, maintenant que c’est fait, tels des enfants gâtés, ils pinaillent !

N’est-ce pas, finalement, être victime de son succès pour un Tales of, que de continuer à préserver sa ligne directrice sans chercher à s’occidentaliser pour mieux séduire, et qu’a contrario, la seule chose dont se plaignent les joueurs soit justement que l’on nous inflige des voix US, ce qui dénature le c½ur même du jeu ? Là, le débat est lancé, mais je demeure sur mes positions pour une chose : le jeu et ses qualités n’ont pas à être blâmées pour cela ! (Aujourd’hui, on est quand même loin du doublage français d’un Dynasty Warriors 3, pour ceux qui connaissent !)

L’univers du jeu

Concernant l’histoire, je ne prendrai pas le risque de spoiler ceux qui n’ont pas fini le premier épisode. Néanmoins, ce n’est une surprise pour personne, l’action se passe un an après, on retrouve les protagonistes qui ont évolué un peu chacun de leur côté, mais surtout, nous dirigeons un tout nouveau personnage, Ludger Kresnik, qui partage le haut de l’affiche avec la petite Elle Mel Marta.

J’ai donc pris le parti de ne rien raconter de l’histoire, pour éviter tout spoiler, mais il convient simplement de retenir que l’aventure principale est étoffée par le background du premier épisode, et que de nombreuses histoires annexes s’y ajoutent régulièrement, avec la possibilité de mettre de côté la quête centrale pour se concentrer sur l’histoire secondaire de l’un des protagonistes qui nous accompagne, certaines étant particulièrement prenantes…et d’autres, insipides (Leia… -_-‘)

Tout part finalement d’une énorme dette de laquelle Ludger est débiteur, vingt millions de Gald !

A différents paliers, il sera sollicité pour rembourser le prêt, ce qui nous empêche, tout du moins au début, de faire de grosses économies. Ce fardeau qui s’abat sur le héros a la particularité d’avoir un impact direct sur l’histoire, car comme il doit faire ses preuves en matière de solvabilité, il lui sera régulièrement demandé de régler une échéance du prêt pour que le prêteur lui permette d’accéder à de nouveaux lieux. En gros, plus il paie, plus son créancier a confiance en lui et lui permet d’explorer plus loin.

Ludger face à sa "banquière" et amie Nova

Et à ce propos, j’ai l’impression que pour nous faire ressentir ce qu’est réellement la vie à Elympios, l’argent bénéficie d’une place extrêmement importante. Durant les premières heures, en effet, outre la question du prêt à rembourser, il est souvent question d’argent, et de l’importance que lui accordent les habitants d’Elympios. Habitants qui, d’ailleurs, sont accros à leur téléphone portable. Une (vraiment) gentille caricature de notre monde capitaliste ? Voire…

Mais n’ayant été habitué à ce que l’argent occupe une telle place dans un Tales of, j’avoue que certains moments m’ont même mis mal à l’aise (la jeune Elle nous fait d’ailleurs un petit discours sur l’importance de l’argent à un moment, qui nous ramène à la réalité :S).

D’ailleurs, l’une des premières scènes importantes du jeu nous donne tout de suite le ton : il sera bien plus sombre que le premier épisode, on ne nous a pas menti, même si cela reste tout de même du Tales of classique. Après tout, chaque épisode nous a toujours offert une histoire dont les enjeux sont graves, mais dont l’aventure et les relations entre les protagonistes sont traitées avec plus de légèreté, un peu comme un Shonen, finalement. Ainsi, Xillia 2 n’échappe pas à cette règle, histoire de nous rappeler les bases du premier, mais il nous réserve également son lot de scènes dramatiques, voire très violentes.

On retrouve également une nouvelle façon de traiter l’une des thématiques centrales de la série, à savoir la dualité des mondes, à laquelle s’ajoutent d’intéressantes possibilités uchroniques. Mais l’un des piliers fondamentaux du background concerne la relation entre deux mondes complètement différents, et ses conséquences, parfois porteuses d’espoir, parfois désastreuses.

Quant aux éléments uchroniques, il s’agit tout simplement des paradoxes à neutraliser dans les univers parallèles, mais cela, vous le comprendrez bien assez tôt :)

Les personnages

Maintenant, j’ajouterai quelques mots sur les personnages, en commençant par Ludger et ses deux petites particularités, qui vont nous suivre durant tout le jeu :

La première est qu’il a été annoncé comme étant « muet », à l’instar de Link, Cronos et bien d’autres héros de J-RPG. Pourtant, c’est une première dans un Tales of, puisque le développement de ses personnages est un élément immanquable dans la série. Il convient néanmoins de nuancer ce mutisme, car Ludger n’est pas un personnage muet, on l’entend notamment au cours des combats, et à de rares moments, il prononce quelques courtes répliques, très courtes. Néanmoins, le choix des développeurs de le rendre si peu loquace s’apparente à sa deuxième particularité : la possibilité de nous laisser choisir ses réponses.

Halte-là, on n’est pas dans du choix à la Mass Effect ou Dragon Age, mais il convient de signaler qu’à de nombreux moments, on a la possibilité de choisir entre deux propositions, et parfois, le choix est limité dans le temps, car il intervient dans une situation de crise : sauver untel ou le laisser se débrouiller, par exemple.

Autre exemple, à un moment, il nous est demandé de choisir, après avoir payer un palier de notre dette, de choisir entre deux destinations pour mener une petite enquête. L’idée est plaisante, d’autant que j’ai eu de la chance, ma première destination m’a permis d’affronter un mini-boss pas trop violent alors qu’à l’autre destination, un bon gros boss m’attendait ! Après, les choix n’ont un véritable impact que sur les affinités entre les personnages, concrètement, même si parfois, ils proposent des petites différentes à court terme, mais rien d’extraordinaire. Ce sera seulement quand on sentira qu’on se rapproche de la fin, qu’il faudra songer à choisir les bonnes réponses.

En effet, le jeu est pourvu de trois fins principales (ainsi que deux bonus, qui nécessitent des conditions très spécifiques), pour information, mais je n’en dirai pas plus.

Bien évidemment, en bon samaritain, pour ma première partie, j’ai joué les défenseurs de la veuve et l’orphelin, et essayé d’être le plus arrangeant possible avec tout le monde (rentrer dans les bonnes grâces de la belle Milla Maxwell ? Mais volontiers ! <3).

Outre ces particularités, Ludger entrant dans le club des personnages de la série Tales of, le héros qui plus est, même si son côté peu loquace lui enlève tout le charisme auquel il aurait dû avoir droit, hé bien il reste très agréable à jouer, et possède même beaucoup de classe. Fort heureusement, on n’est face ni à un jeune gnan-gnan qui aime les fleurs et qui se bat pour la justice, un peu comme c’était le cas de Jude Mathis ou encore d’Asbel Lhant (héros de Tales of Graces, et ce qui au passage, n’enlève en rien sa prestance et sa complexité), ni un ténébreux gothique qui t’envoie une vanne avant de dégager en ricanant plutôt que de répondre à ta question forcément inutile. Il est calme, certes, mais aussi avenant, souriant, parfois taquin, et s’adapte parfaitement en fonction de la réponse que l’on choisit. Oui, Ludger a beaucoup d’humanité, et une fois n’est pas coutume, cela contribue à l’embellir et le rendre classe.

Quant aux autres personnages, nous retrouvons toute la bande de ToX 1, que nous rencontrons chacun à leur tour, pour avoir le plaisir de découvrir ce qu’ils sont devenus. Chacun aborde un nouveau look, très plaisant j’avoue. J’apprécie notamment la sobriété du style de Jude, la classe décidément innée d’Alvin et, excellente surprise, le personnage d’Elize est celui qui a sans doute le plus évolué. Malgré son petit problème d’identité qu’elle relativise avec la présence de Teepo, nous avons là une fille épanouie –même au niveau de sa voix, ce qui au passage, se ressent très bien dans la version US (!), pleine de répartie mais toujours aussi douce et au grand c½ur.

Mais surtout, le jeu accueille deux personnages jouables supplémentaires, que les joueurs de Xillia 1 connaissent. Je pense que c’est un secret de polichinelle, alors je ne risque pas grand-chose à dire qu’il s’agit de Gaius et Muzet, mais c’est un véritable plaisir de les retrouver et de pouvoir les contrôler ou partager des Link artes de malade avec eux !!

Quoi, Gaius est de notre côté ???? Bon ben autant dire que ça va être vite plié

Seule celle pauvre Leia Rolando n’arrive toujours pas à me convaincre. Décidément, d’un épisode à l’autre, je n’accroche toujours pas. Son personnage semble à peine avoir évolué, à l’exception de sa situation professionnelle, qui finalement, lui correspond bien (journaliste !). Mais alors pour le reste…son regard profondément niais, ses craintes, ses doutes, même sa détermination sentent la mièvrerie. Déjà dans le premier épisode, on sentait qu’elle n’était qu’un ajout à l’équipe (autant mettre un cameo à la place, franchement). Son seul véritable intérêt n’intervient qu’à un moment tragique de l’histoire de Jude (et là, effectivement, son rôle est assez fort). Sinon, le reste du temps, elle nous permet d’en apprendre un peu plus sur lui pendant leur jeunesse, on assiste aussi à sa confrontation morale avec Agria, l’un des antagonistes de Xillia 1. Elle joue aussi les amoureuses refoulées de Jude (pour tout dire, vous imaginez bien qu’elle est loin d’égaler Cheria Barnes de Tales of Graces).

Mais dans Xillia 2, son rôle est, à mes yeux, inutile ! Les quêtes secondaires qui la concernent ne m’ont pas –ou peu, intéressé, et le travail fait sur l’approfondissement de son personnage n’a fait que confirmer le peu d’estime que j’ai pour elle.

Muzet ! Mieux vaut l'avoir comme amie

Mais mon avis est tellement subjectif sur les personnages, que je vais passer d’un extrême à l’autre, car bien évidemment, il m’est inutile de vous dire qu’à l’opposé de Leia, à des millions de kilomètres même, Milla m’en a mis plein les mirettes ^^

C’est bien simple, sans jouer les fanboys de service (bon, en fait, si !), Milla Maxwell est l’un des personnages de jeux vidéo qui m’a fait le plus vibrer. Certes, elle est belle, mais c’est son rôle et sa prestance qui m’ont touché. Une voix suave à la Cate Blanchett, une belle « crinière » (terme employé par elle-même, je précise) blonde avec des mèches de la couleur des quatre esprits qui l’accompagnent, et même au niveau des combats, des artes qui envoient du lourd. La première fois que j’ai vu son mystic arte, d’ailleurs, j’ai frissonné !

Milla, c’est un personnage doté d’un grand sens du devoir mêlé au pragmatisme ancré dans son caractère. Pourtant, à l’inverse d’une Lightning de la série FFXIII, elle sait se montrer enjouée, maladroite, amusée et même très gourmande ! Et la complexité de son personnage fait qu’elle apprend à vivre parmi les humains, alors que ce n’est pas sa place, mais sa démarche l’entraîne immanquablement à partager avec ses amis les bons comme les mauvais moments. Et sa maladresse, bien sûr, vient de son pragmatisme qu’elle applique parfois avec tellement de recul que ses propos paraissent choquants pour les autres, comme si elle voyait l’espèce humaine comme des animaux. Il est réellement touchant de l’observer tenter de corriger sa propre vision, au début pour étudier les humains, et ensuite simplement pour leur faire plaisir.

D’où sa relation avec Jude Mathis. Je préviens d’ailleurs, je suis de ceux qui sont persuadés qu’il y a bien une romance entre Milla et Jude, et malgré les craintes que j’avais de n’en obtenir davantage de preuves, ce Xillia 2 nous fournit davantage de preuves sur les liens très forts qui les unissent.

Mais je trouve tout aussi intéressant de traiter cette histoire avec pudeur. Je ne puis par contre en dire davantage sur le cas de Milla dans ce jeu, au risque de spoiler sévère, mais sachez simplement que si parmi vous, il y a des fans de la belle, ils ne seront pas déçus !

Néanmoins, il convient de préciser que, comme je l’ai indiqué plus haut, Xillia 2 bénéficie d’une quête principale, mais au fil du jeu, des points d’exclamation sous teinte rouge apparaissent sur les cartes du jeu pour nous indiquer l’existence des quêtes de personnages. Chacun des personnages jouables dispose de quelques chapitres répartis tout au long de l’aventure.

Ces quêtes contribuent à l’extrême richesse apportée au background du jeu, car elles nous permettent d’approfondir chacun des personnages, et certaines histoires, parfois sombres, voire même cruelles, mettent la lumière sur leurs émotions, et vont même plus loin en nous dévoilant ce qu’ils ont pu ressentir, au plus profond de leur c½ur, durant les péripéties du premier épisode. Préparez-vous à avoir votre lot de guests, et vous verrez d’un autre ½il ce que beaucoup considèrent comme du « recyclage ».

Mais sachez que ces quêtes de personnages sont essentielles et nous permettent de découvrir les réelles évolutions des protagonistes du premier épisode, alors prenez bien le temps de les faire, elles vont permettront également d’augmenter votre affinité avec chacun d’eux.

Enfin, je terminerai ce très long point sur les personnages en parlant des secondaires : on a du nouveau bien sûr, mais aussi de l’ancien.

Chez les nouveaux, on a notamment le frère de Ludger, Julius, qui bénéficie d’un traitement très équilibré entre les enjeux pour lesquels il se bat et son désir de protéger son petit frère. Il n’en fait ni trop, ni pas assez, c’est parfait. Les nouveaux venus, pour le reste, me paraissent un peu plus convenus par rapport à Xillia 1, même si on sent qu’une approche non manichéenne a été tentée, notamment par rapport aux conflits raciaux qui opposent les Elympiens aux Rieze-Maxiens, mais j’ai tout de même l’impression que le cast des personnages secondaires est bien moins étoffé. Heureusement, certains nous réservent de bien belles surprises (« belles » n’étant d’ailleurs pas toujours le mot approprié). Je n’en dis pas plus !

En revanche, on retrouve bon nombre de personnages du premier épisode, et une fois encore, je suis tenté de dire que c’est pour le plus grand bonheur des fans. En effet, on assiste à de surprenants comeback comme Celsius, qui m’avait laissé un petit goût de pas assez dans l’épisode précédent, et qui se montre plus classe que jamais.

Entre autre, on retrouve aussi Ivar, l’ancien suivant de Milla Maxwell, et qui depuis, s’est reconverti ! Autant dans le premier, il y avait des moments où j’avais juste envie de le frapper, autant dans celui-ci, son potentiel comique est bien mieux exploité. Parfois, il m’a fait penser au personnage d’Hercule, dans Dragon Ball Z. Pas méchant mais opportuniste, et qui plus est, il prend cher à plusieurs reprises, pour notre plaisir le plus sadique !

Et pour le reste des anciens, je ne puis malheureusement vous en dire plus, car cela relèverait du spoiler, et ce serait bien dommage, mais sachez que chaque intervenant arrive pour une bonne raison (je suis entrain de me demander quelle aurait été la longueur de mon article si j’incluais les spoilers, d’ailleurs :S)

Bref, c’est pour moi un immense plaisir de retrouver toute la bande de Xillia 1 ainsi que les petits nouveaux.

Le système de combat

Aaaaaaah, les combats de ToX 1 ! Jamais je n’ai pris autant de plaisir à enchaîner les combats, et ils constituent l’un des arguments qui font que Xillia est mon épisode préféré des Tales of. Dynamiques à souhait, j’en ai fait l’éloge dans mon article sur le premier épisode. Je vais donc vous épargner un nouveau pavé dessus, et tenter de me concentrer sur les subtilités et les nouveautés incluses dans Xillia 2.

En effet, déjà suffisamment élaborés, j’imaginais mal comment ils auraient pu être enrichis davantage. J’ai été agréablement surpris par la richesse et la complexité que l’on pouvait encore y apporter, cela tiendrait presque du pur délire !

Comme on me l’a toujours appris, commençons par la base, avec une petite piqûre de rappel :

La série Tales of propose du combat énergique en temps réel, et Xillia 1 et 2 nous servent le système suivant : le Double Raid Linear Motion Battle System, dont le premier effet est de faire mal à la mâchoire quand on le prononce. Il met en avant le combat en lien avec un allié, qui nous permet de produire des coups spéciaux en duo, en plus de nos artes classiques. Il est également nécessaire pour lancer les mystic artes, c’est-à-dire les attaques ultimes ! L’intérêt du système de combat de Xillia est donc en lui-même une nouveauté dans la série, car il met sur la première marche du podium la coopération. Chaque allié dispose d’une capacité individuelle passive (quand il est lié à nous) et active (quand on le dirige nous-même). Par exemple, Jude a la possibilité de se téléporter derrière l’ennemi quand on le contrôle, et de nous soigner et nous aider à nous relever quand il est lié à nous.

Enfin, à mesure que les niveaux augmentent, on débloque des capacités qui nous octroient des bonus, des compétences spéciales ou même des malus (faire dégât 1 à chaque coup, par exemple, juste utile pour la chasse aux trophées, pour ma part). D’ailleurs, l’une des nouveautés concerne ces capacités, car les mystic artes nécessitent la capacité « compétence spéciale », désormais, et non plus l’obtention d’un arte spécial comme dans le précédent épisode.

Bref, les capacités se débloquent, mais se sélectionnent uniquement selon un certain nombre de point. Alors s’il est possible de les définir automatiquement, en choisissant si on privilégie l’attaque, la défense ou un équilibre des deux, il est plus que conseiller de passer un peu de temps dessus pour voir les caractéristiques proposées, avoir le sentiment de personnaliser notre façon de combattre, mais aussi d’éviter certaines mauvaises surprises (dans mon cas, la capacité « échange » de Ludger, qui permet de changer d’armes pendant une attaque aérienne, ne convient absolument pas à ma façon de jouer).

Passée ce petit rappel, il est temps de passer aux nouveautés :

La première qui choque : au revoir, orbe de Lys, bonjour orbe d’Allium. Dans ToX 1, l’orbe de Lys était inspiré du sphérier de FFX, en version simplifiée bien sûr. Il permettait de débloquer des bonus de caractéristiques et des artes à notre guise, mais au final, tous les chemins menaient à Rome, en quelques sortes. Et puis sur la fin, après avoir fini le jeu trois fois, je vous garantis que l’attribution automatique des points dans l’orbe de Lys n’était pas un luxe, à force.

L’orbe d’Allium le remplace ici de manière logique et cohérente par rapport au contexte, et c’est déjà un point plaisant. L’idée est la suivante : on y place un extracteur pour chaque personnage, et celui-ci, à mesure qu’il gagne de l’expérience et des minerais (nouveau loot qui s’ajoute aux classiques), débloque les artes et des bonus de caractéristiques. Ainsi, si l’on n’a plus besoin de revenir sur l’orbe à chaque gain de niveau (d’autant que dans Xillia 2, ils montent très vite étant donné que l’on peut booster ses persos jusqu’au level 200), on doit tout de même garder un ½il sur l’orbe d’Allium pour pouvoir enrichir les compétences de tous nos personnages.

Autre nouveauté, que j’ai tout juste mentionné un peu plus haut : le changement d’armes. Ludger étant un personnage que l’on est amené à diriger bien plus souvent que tous les autres, il a la possibilité de changer d’armes en plein combat. Ses armes sont les suivantes : deux lames, un maillet ou deux flingues. Chacune permet une approche différente sur le terrain. Le maillet va briser la garde plus facilement, les flingues privilégient l’attaque à distance et les lames mixent vitesse et puissance. Sachant que chacune bénéficie d’un nombre conséquent d’artes et que le changement d’armes se fait très facilement, je vous laisse imaginer les possibilités de combos offertes en link, d’autant que certaines armes proposent plus d’artes pour certains personnages que d’autres (le maillet avec Leia, les flingues avec Alvin, etc.).

A ce propos, comme dans le précédent épisode, une jauge se remplit petit à petit au cours des combats, et une fois à fond, on peut déclencher un mode appelé saturation, qui nous permet d’enchaîner les artes possibles avec notre partenaire lié, et de déclencher les Mystic artes, une fois débloqués.

Et concernant les mystic artes, d’ailleurs, une petite nouveauté fait son apparition : la possibilité de déclencher le mystic arte de notre allié quand il est lié à nous. C’est non négligeable, d’autant qu’il existe également un raccourci plus intuitif que dans le précédent épisode pour déclencher les double mystic artes, qui d’ailleurs, sont très nombreux et ne s’arrêtent pas uniquement au duo Milla / Jude. Juste pour information, les mystic artes des anciens protagonistes sont les mêmes que dans le précédent épisode, seules les paroles changent. En revanche, les doubles sont inédits (à l’exception du duo Milla / Jude, d’ailleurs).

Un tout nouveau point fait également son apparition : la transformation de Ludger. Bénéficiant de pouvoirs qui lui sont propres, lorsqu’un compteur affiché à l’écran est plein, Ludger a la possibilité de se transformer, et de déchainer les enfers sur ses malheureux ennemis. Et à mesure que l’on avance dans le jeu, sa transformation gagne en importance et lui permettra même rapidement de déclencher une attaque spéciale. Au début, j’avais peur que cela ne me facilite trop la tâche. En effet, on arrive avec une jauge de saturation au top et le cadran de transformation rempli à bloc, on commence par un enchaînement de link artes avant de finir sur un mystic arte, et ensuite, BAM, transformation, enchaînement de coups et attaque spéciale.

J’avais peur de plier les boss de cette manière, hé bien je me suis trompé, car certes, cette stratégie aura été vitale pour moi, mais pas suffisante pour venir à bout de certains boss. Fort heureusement, la difficulté de Xillia 2 est bien équilibrée, et il y a du challenge, à moins de jouer en facile.

Changement d’armes, transformations de Ludger, gestion d’artes améliorés, possibilité de level up jusqu’au niveau 200, tout cela s’ajoute à un système de combat déjà bien complexe et complet, qui pourtant demeure très accessible pour les novices et permet d’avoir un sentiment de surpuissance assez vite, en livrant des batailles dantesques ! Voilà la force du gameplay d’un Tales of ! Eprouver des sensations de puissance et de peur au cours d’un combat, frissonner en déclenchant une attaque spéciale salvatrice au dernier moment, alors que le boss s’acharnait sur vous, avoir la véritable impression de démonter la tronche d’un boss qui nous narguait depuis trop longtemps…et tout cela avec une fluidité sans faille et sans répit.

Les à-côtés

Le principal reproche de ToX 1 était clairement le manque d’activités secondaires (bien qu’il convienne de rappeler la présence de plus de 90 quêtes secondaires, certes anecdotiques pour certaines, mais très intéressantes pour d’autres, mais je ne vais pas non plus jouer la carte de la mauvaise foi : il y avait un manquement certain, je vous l’accorde).

ToX 2 est passé par là, et le contenu est gigantesque : pour rembourser notre dette de vingt millions, on va surtout faire des petites missions pour nous remplir les fouilles. Ce n’est que progressivement que le pactole va devenir conséquent, bien entendu, et un système de progression nous permet d’obtenir des badges ou des plaques, qui débloquent l’accès à des missions plus importantes. Bon, ne nous emballons pas, les missions sont extrêmement nombreuses, mais on reste sur du tout-venant : chasser un certain nombre de monstres, trouver tel matériau, remettre tel objet à untel, etc. Bref, on est dans le simplissime.

Les activités les plus lucratives sont les chasses aux montres d’élite : ils traînent dans certaines zones du jeu, fort heureusement on a la possibilité de savoir où les trouver en consultant les panneaux de missions. Ils nous permettent de gagner pas mal de Galds, mais aussi des points de progression pour les missions.

A mon sens, le principal intérêt des missions et des monstres d’élite est la possibilité de faire du level up sans jamais avoir l’impression de ne faire que ça, puisqu’on est grassement récompensé en plus de l’xp. Du coup, on a cette agréable impression de ne jamais perdre son temps, et d’avoir toujours quelque chose à faire. Plaisant, vraiment plaisant !

Vient aussi la traque aux chats. Une grande malade d’Elympios a perdu ses 100 chats (oui, 100 !), et nous intime de les retrouver. Cette quête n’est pas sans rappeler celle du premier, qui consistait à trouver tous les trésors d’Aifrid.

On a également la possibilité d’envoyer un chat en expédition féline, pour qu’il nous rapporte des objets ou matériaux d’un lieu spécifique. Sachant que chaque lieu que le chat peut visiter dispose d’un certain nombre d’items, le but est bien entendu de pouvoir en collecter chaque type différent, sachant que certains seront nécessaires à la résolution d’une mission annexe. L’envoi du chat se détermine en deux temps : il faut d’abord déterminer le lieu où il se rend, et ensuite la nourriture qui le motivera à revenir plus ou moins vite.

Il y a bien entendu le classique donjon optionnel, que je n’ai pas encore fait, les combats du colisée (un classique des Tales of, ça aussi), et aussi l’ajout du poker. On a là un mini-jeu qui simplifie et adapte à sa sauce les règles du poker, mais c’est plaisant et ça détend un peu.

J’aurais dû mettre en contenu annexe les quêtes propres aux personnages, mais leur impact est tellement important dans l’évolution du jeu que je ne puis considérer ces quêtes comme étant un complément obligatoire à la quête principale.

Donc, en définitive, Tales of Xillia 2 est pourvu d’un contenu tout simplement énorme, et dispose de quoi palier ce qui manquait au premier pour intéresser plus de joueurs. 

Conclusion (enfin)

En conclusion, que dire ? Que je suis complètement malade de rédiger un article aussi long, que cela ne va confirmer qu’à quel point je suis démesurément fan de Tales of Xillia ? Comme je l’ai dit plus haut, je n’ai jamais eu la prétention de livrer un test du jeu, mon avis étant beaucoup trop subjectif pour être en mesure de vous conseiller ce jeu ou non. J’avais simplement envie de partager cette immense passion que j’ai pour les Tales of, notamment à travers Xillia, dont le diptyque reste et demeure désormais mon univers préféré dans la série.

Concernant la durée de vie, sachez tout de même que j’ai terminé le jeu en un peu plus de trente heures, en sachant que je me suis essentiellement concentré sur la quête principale et toutes les quêtes de personnages. Au niveau du contenu secondaire, j’ai à peine effleuré le colisée et le poker, et n’ai même pas envisagé le donjon optionnel. C’était une première partie pour découvrir et apprécier l’histoire. Mon NG+ sera la partie réservée aux 100%, trophées compris je l’espère ! : )

Au moins, cela vous donne une petite idée du temps que l’on peut passer sur ce jeu.

Si vous avez pris la peine de lire mon article en entier, bravo, et surtout merci pour l’intérêt que vous lui avez porté. J’espère ne pas avoir été redondant à certains moments (euh…) et que vous y aurez trouvé certains détails utiles.

A bientôt peut-être.