Véritable bonne surprise pour moi. J'y ai joué en pensant que c'était un titre underground. Pour ma défense, je n'étais pas aussi assidu à GameBlog : les études, la biture, tout ça...
Toujours est-il, il s'agit d'un sacré RPG pondu par le studio CD Projekt. Attends, c'est qui ? Des polonais.
Whatend (un mélange de what et d'attend), tu ne vas pas me dire qu'ils sont dans ce marché depuis longtemps ? Et si, dire que je ne savais même pas que la Pologne faisait  des jeux vidéo. Remarquez, grâce à l'article de Davcio (suis- je seul à trouver une ressemblance entre Bill des Tokyo Hotel et son avatar  ? =D), maintenant je suis au parfum.

CD Projekt - The Witcher (PC [2007] no spoiler)

Après avoir pris ça dans le nez, tu n'as qu'une envie : sauter à cloche-pied dans l'univers.
Pour ceux qui ne connaissent pas, tout est basé sur la série de livres heroic-fantasy The Witcher (Le Sorceleur) du polonais Andrzej Sapkowski. La trame scénaristique se concentre sur Geralt de Riv de la caste des Sorceleurs. Ce sont des chasseurs de monstres au teint pâle qui peuvent voir dans le noir. L'histoire traite énormément du racisme, de conspirations, etc. Si des gens ont lu le bouquin, j'aimerais connaître votre sentiment quant à sa qualité. =)

Pour revenir à ce qui m'intéresse dans cette rubrique. On retrouve dans cette cinématique l'ambiance des œuvres de Sapkowski mêlée au gameplay du soft. de CD Projekt : les élixirs qui augmentent vos aptitudes, l'épée d'argent contre les monstres, les esquives, la magie, etc. Ce qui m'a chagriné c'est ne pas pouvoir entraver les bêtes avec une chaîne in-game. C'est dommage, ça aurait été tellement classe !

L'une des déceptions du titre en lui même c'est le doublage français qui me fait par moment penser à Xena et son optimisation. Mon PC ralentissait constamment sur The Witcher alors qu'il tourne sur le moteur de Neverwinter Night, l'Aurora de Bioware. Faut avouer que c'est un Aurora totalement surboosté. Mais nom du pipe (oh ! Une expression ressortie des Enfers), mon ordinateur fait tourner Crysis presque à fond.

A part ce malencontreux au niveau matériel, on passe un moment fort agréable dans le monde de Sapkowski. Surtout que l'aventure évolue en fonction de nos choix et que l'histoire n'est pas manichéenne.
Pour résumer, je ne peux que vous conseiller la compagnie de Gèralt. C'est un bon gars et non pas un vagabond.