Article réalisé par Sir-Kyrou

SilentHill2_MariaBonjour à tous, c'est Sir Kyrou et aujourd'hui nous nous attaquons à un grand jeu !

Vous vous souvenez du 23 Novembre 2001 ? Non ? C'est pourtant le jour de sortie d'un jeu qui reste pour beaucoup aujourd'hui un des meilleurs jeux jamais réalisés. Je parle bien sûr de Silent Hill 2, développé/édité par Konami etsorti 3 ans après le premier opus qui avait déjà suscité une certaine influence dans le genre du survival-horror. Il fallait donc faire mieux qu'avant sur tous les points... Voyons si ce pari est réussi.

UN SYNOPSIS INTRIGUANT

Une fois la galette dans la console, après une vidéo d'introduction assez inoubliable, on se retrouve dans la peau de James Sunderland. Il débarque à Silent Hill après avoir reçu une lettre de sa femme Mary, lui disant de s'y rendre. Seul hic : elle est décédée pas moins de trois ans auparavant ! Bon alors notre James, bien sûr, décide de se rendre sans broncher à Silent Hill au cas où sa femme serait mystérieusement encore en vie pour des raisons obscures et que, éventuellement, il la retrouve, vive heureux avec elle et qu'ils aient beaucoup d'enfants dépressifs ! Vous voilà donc seul, déjà livré à vous même sur un parking à l'entrée de Silent Hill et simplement muni d'une carte. La descente à Silent Hill est le premier moment du jeu qui peut vous marquer au fer rouge au bout d'à peine 5 minutes de jeu. En effet, c'est un passage qui résume - je trouve - à lui seul le sentiment de solitude qu'on éprouve tout au long du jeu, et aussi celui de James. Nous verrons d'ailleurs plus tard que l'empathie que l'on peut ressentir pour le personnage principal est une des grandes forces du jeu.

DES MÉCANIQUES BIEN RODÉES 

Le gameplay, parlons-en. Outre une caméra peu maniable de temps à autres, le tout est juste jouissif pour peu qu'on aime fouiller partout et SE CREUSER LA TÊTE. Parce que oui, chez certains, Silent Hill 2 se résume à une succession d'aller-retours sans but, mais ce n'est pas tout détrompez vous. Vous verrez les environnements « normaux », que vous allez connaître par cœur et redécouvrir dans l'Else World. Un monde parallèle aux allures beaucoup plus glauques reflétant les démons de notre héros, où ces derniers seront matérialisés, donnant des environnements changés et confrontant incessamment James à une forme d'inquiétante étrangeté. Les monstres -dont je parlerai en détail plus tard - peuvent, à quelques exceptions près, être évités. Si vous avez une conscience et si vous voulez garder vos munitions pour les gros méchants, économisez vos munitions, c'est qu'il faut faire d'ailleurs (expérience personnelle inside). Je disais plus haut qu'il fallait se creuser la tête : je parlais bien entendu des énigmes du jeu, qui vont vous prendre du temps suivant votre QI, la teinte de vos cernes et la difficulté choisie. Car oui, la difficulté des énigmes est gérée indépendamment de celle du jeu. Vous pouvez jouer en facile avec les énigmes en difficile, ce qui est un concept très bien trouvé et plus qu'intéressant. À cela se rajoutent des concepts originaux comme le fait qu'on ne puisse pas regarder sa carte si la lumière n'est pas suffisante ou l'absence de HUD (Affichage tête haute), forçant le joueur à passer par le menu pause pour voir l'état de sa santé. On note aussi quelques passages où on escorte un PNJ, mais ils sont relativement peu nombreux.

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