Article rédigé par LuckyNumberSLVN et Garrett

L'heure est venue de conclure en apothéose ce dossier consacré à notre ami démembré, avec la critique tout à fait objective et pas du tout fanboy powaaa du BEST GAME EVER : Rayman Origins ! Le dernier né de cette grande saga épiq... hystérique nous est arrivé un beau et frais matin de novembre 2011 sur consoles de salon, avant de débarquer sur PC en mars dernier. Depuis 2003 et Hoodlum Havoc, Rayman n'avait plus eu droit à un épisode à lui, n'apparaissant qu'aux côtés des Lapins Crétins et de leurs trognes déformées. Mais l'injustice est maintenant réparée grâce au dernier titre de la franchise d'Ubisoft. 

ET BAAAM !

Comment parler de Rayman Origins sans parler de ce qui frappe l'oeil du joueur (presque littéralement) dès les premières images ? Comment passer sous silence les graphismes colorés, vivants, enchanteurs, magiques et stylés rendus possibles grâce à la technologie de l'ubiART Framework ? Et comment l'expliquer simplement ? Imaginez que vous puissiez animer ce que vous dessinez le plus intuitivement du monde. Oui, c'est bien ça, vous dessinez un personnage, vous lui collez des bones (comprenez par là des "os" et les articulations qui vont avec), et vous le faites bouger à partir de ça. Et bien l'outil conçu par Ubisoft vous le permet. Enfin... le permet à ses artistes ! Résultat, le jeu est entièrement dessiné "à la main" et le rendu est bluffant. Les décors sont somptueux, impossible de trouver deux coins identiques dans un tableau, et les personnages se rapprochent de l'esprit du premier Rayman : mignons et loufoques !

Ceux qui voudraient en savoir un peu plus (et que l'anglais n'effraie pas), rendez vous ici : https://ubi-art.uk.ubi.com/

Et pour continuer sur l'esthétique, le son n'est pas en reste et vient sublimer l'image. Les bruitages sont tels qu'on les attend, délirants et (u)percutants. Inspirée et variée, offrant à chaque zone son atmosphère particulière, la bande-originale est composée par Billy Martin et Christophe Héral... qui avait déjà collaboré avec Michel Ancel sur Beyond Good & Evil (d'Ubisoft, est-il besoin de le préciser). Ce n'est donc pas pour rien que certains thèmes vous feront danser de manière totalement incontrôlée ! D'autant que la plupart des morceaux ont été interprétés par le Star Pop Orchestra, connu pour sa participation aux concerts Video Games Live. Du caviar pour vos cages à miel !

IL ETAIT UNE FOIS... "A THINGAMAJIG"

Si le trailer de l'E3 évoquait la naissance de Rayman, le titre fait plutôt référence au retour aux sources de la série. Dessins en 2D et scrolling horizontal nous rappellent le premier opus, et on retrouve avec plaisir le monde complètement barré de Michel Ancel. Le pitch de départ correspond tout à fait à cet esprit : Rayman et ses amis dorment, mangent et surtout ronflent à longueur de journée, à tel point que la mégère du dessous lâche ses lum's noirs à leurs trousses, tout au long des nombreux stages du jeu (plus de 60). Aaaah, les rapports entre  voisins ! Bon, d'accord, on est loin d'un polar, mais qu'est-ce qu'on s'en fout !

CITIUS, ALTIUS, FORTIUS

Plus vite, plus haut, plus fort, ou plutôt courir, sauter, taper ! Voilà la devise de ce Rayman Origins qui résume à la perfection le gameplay du jeu. Courir d'un bout à l'autre du niveau, éviter les pièges, ramasser les lum's et dégommer les moches (et les potes) au passage ! Ça paraît réducteur, mais la facilité de prise en main permet à tous, même à un débutant, de prendre son pied au bout de cinq minutes. Au fil du jeu, tout de même, des pouvoirs offerts par les nymphes viendront compléter votre éventail de compétences. Vous pourrez alors planer, nager ou encore courir sur les murs pour franchir des obstacles de plus en plus vicieux. À côté des niveaux classiques au level design varié et des rencontres avec les boss, quelques séquences viendront pimenter l'aventure en proposant un voyage à dos de mosquito ou même une chasse au coffre-à-pattes ! Comment ça, vous ne savez pas ce que c'est ? Notez enfin que si les commandes sont simples, la difficulté va crescendo et les derniers niveaux vous vaudront quelques touffes de cheveux en moins.

En bref, un gameplay simple sans être simpliste pour une grosse dose de fun. C'est ça, Rayman !

 

HUIT, ÇA SUFFIT

Petit conseil de mamie GameurZ : pour une partie réussie, jouez avec vos amis ! On se rend vite compte que le jeu a été pensé pour le multijoueur. Il est bien sûr possible de jouer et de finir le jeu seul, mais ce serait manquer toute une facette du titre. Nous avons décrypté le phénomène. À plusieurs, le nombre de baffes est démultiplié (ainsi que le nombre de fails mémorables). Et plus y a de baffes, plus y a de fun !

Il faut également préciser que le jeu ne prévoit pas de mode en ligne. De là à vous dire que c'est pour encourager les parties entre potes, serrés comme des sardines sur la banquette... ben oui, on va vous le dire ! Rayman Origins redonne son importance au jeu familial et potivial, qui restait jusque là cantonné aux party-games. Et qu'est-ce que c'est bon !

Voilà, c'est fini ! Si l'article n'a pas suffit à vous convaincre que l'équipe au grand complet a craqué pour Rayman Origins et qu'il fait honneur à ses aînés, nous ne savons vraiment plus quoi faire. On ne peut pas vous forcer à nous croire sur parole, mais essayez le jeu, et vous tomberez sous le charme... parole de GameurZ ! 

LuckyNumberSLVN / Garrett