De temps en temps, une histoire de jeu rétro piochée dans ma mémoire de gamer presque quarantenaire. Pas de grande leçon, pas d'historique détaillés. Juste des petits souvenirs marquants, du « j'ai connu ça », des moments... retrosnobs.

Aujourd'hui :  Cybercon III

Il y a dans pas mal de vieux jeux des éléments de gameplay ou de design général que l'on ne trouve plus de nos jours. La recherche de réalisme et les limites des consoles en mémoire, par exemple, obligent depuis longtemps les développeurs à faire des petits niveaux en 3D. Alors qu'en 1991, dans un FPS 3D comme Cybercon III (joué sur Amiga), on avait certes des décors avec de simples textures de couleur, mais au moins c'était grandiose.

Dans Cybercon III, on jouait un intrus en exosquelette dans un complexe protégeant le cerveau d'une IA totalitaire. Le but est de progresser, en débloquant zone après zone grâce à des clés « sonique » (des codes de formes et de couleurs), jusqu'à atteindre le fameux centre névralgique. Je ne crois pas avoir jamais fini le jeu, mais bon, j'y ai tout de même passé de nombreuses heures ! Il fallait combattre de nombreux gardiens et autres mécanismes vivants dans le complexe. Ou plus souvent les éviter, car certains étaient produits à la chaîne. On pouvait améliorer son armure, surtout pour la gestion de l'énergie, qui était très importante, et on s'enfonçait toujours plus en avant dans un labyrinthe de couloir et de salles.

Ce qui était vraiment impressionnant, c'était que tout était imbriqué l'un dans l'autre, avec des salles immenses, des puits, des falaises avec des corniches, etc. On voyait des passages inaccessibles, par lesquels on passait des heures après. Certains ennemis étaient aussi très grands. On avait vraiment ce feeling d'un lieu démesuré, en intérieur. Et c'est quelque chose qui me manque dans les jeux de nos jours. Ou alors je deviens claustro ?