De temps en temps, une histoire de jeu rétro piochée dans ma mémoire de gamer presque quarantenaire. Pas de grande leçon, pas d'historique détaillés. Juste des petits souvenirs marquants, du « j'ai connu ça », des moments... retrosnobs.

Aujourd'hui, en mémoire de feu LucasArts :  Rescue on Fractalus!

Ahhhhhh !!!

Vous vous attendiez à quoi pour un retrosnob spécial LucasArts ? Monkey Island ? Loom ? C'est trop facile tout ça, pas assez Snob. Allez, on remonte jusqu'à Rescue on Fractalus, qui est le genre de jeu qu'on oublie facilement jusqu'au moment où le titre vous saute à la figure au détour du net. On est dans les années 80 - ptet pas 85, année de la sortie du jeu sur C64, mais pas loin - et voilà un jeu en 3D et tout qui débarque.

Dans Rescue on Fractalus, on pilote un vaisseau dans les ravins d'une planète à la géographie bien chaotique. Des petites batteries ennemies vous tirent dessus et il faut vous en débarrasser, mais le coeur du jeu, c'est de se poser près de vaisseau humain pour secourir leur pilote. On atterri, on baisse le shield, un petit bonhomme tape à la porte, on ouvre, il entre, on repart. Bravo, attrapez-les tous.

Sauf que des fois le petit bonhomme était en fait un alien déguisé ! Oh les fourbes ! Si on ouvrait la porte, on était foutu. Sinon il s'énervait et sautait sur le pare-brise tout propre du vaisseau. La flippe la première fois que ça arrive, je ne vous raconte pas ! Après on comprend que lorsque le bonhomme a une tête verte, c'est pas bon signe. Du coup on attend et on remet les shields pour griller le sale lézard, avant de repartir en rigolant. À haut niveau fallait faire gaffe, car les aliens devenaient plus furtifs et on se retrouvait bouffé bien vite si on s'endormait pendant la mission. Faut dire que Rescue on Fractalus était un peu chiant à force.

Cela dit, c'est un passage du gameplay très connu, mais finalement, ce qui me faisait le plus rêver, c'est tout au début, quand on quitte le vaisseau mère et qu'on descend sur la planète, avec tout le paysage en dents de scie 3D qui s'élève devant nous. Quelle immersion !