De temps en temps, une histoire de jeu rétro piochée dans ma mémoire de gamer presque quarantenaire. Pas de grande leçon, pas d'historique détaillés. Juste des petits souvenirs marquants, du « j'ai connu ça », des moments... retrosnobs.

Aujourd'hui: Defender of the Crown et Battlechess
(oui parce que des fois c'est un peu court sur un jeu alors, hop, deux) 


Des Battle Chess, il y en a eu plusieurs et le principe est resté le même : on remplace les pions d'un échiquier par des figurines et on imagine une animation pour chaque prise différente. Une idée qui a dû germer dans la tête des développeurs ayant trop vu la scène d'échec entre Luke Skywalker et Chewbacca. Bref, Battle Chess, c'était un jeu d'échecs pas très utile pour un pro du damier noir et blanc. Par contre c'était fun à regarder le temps de tester toutes les animations possibles. Ce qui arrivait vite, puisqu'un éditeur permettait de placer les pièces comme on voulait.

Battle Chess traînait souvent pas loin du PC, au cas où il fallait rapidement impressionner quelqu'un avec un jeu techniquement bien foutu. Le bon vieux temps...

Je prends mon élan... je commence à placer la pointe de ma lance... je la releve et BING ! Me voilà par terre ! Rahhh bon sang, je maitrise tous les autres aspect de Defender of The Crown, sauf tournois ! Je n'y arrive pas, je n'y arrive pas.

Défoncer des chateaux à coup de pierres catapultées, ok. Conquérir des territoires et construire des donjons, pas de soucis. Secourir des princesses en détresse, à fond. Surtout qu'on pouvait la voir à poil en contrejour à travers sa robe de chambre transparente. Et regardez le jeu d'ombre sur le mur : elle lui tient quoi là franchement ?! Je devais avoir 13/14 ans, alors vous pensez bien. 

Mais le tournoi, non. Et pourtant, c'était incroyablement utile pour gagner des terres. Enfin, ça ne m'a jamais empêcher de gagner ce jeu incroyablement buggé. Le plus étrange, c'est que je suis incapable de dire si j'y ai joué sur C64 ou Amiga. Probablement les deux.