Paris est à nous raconte l’histoire de Anna qui rencontre Greg à une soirée, le coup de foudre et immédiat et le couple se forment. Un an plus tard son compagnon Greg part en Barcelone, Anna devait le rejoindre, mais elle a raté son vol et l’avion s’écrase. C’est à ce moment qu’elle perd toute logique et s’éloigne de la réalité et du présent dans un Paris plongé dans le K.O.

Paris est à nous est à l’origine un projet dont on avait entendu parler sur les réseaux sociaux avec aucun budget. Ils ont lancé une campagne Kickstarter pour financer la post-production du film, un kickstarter qui va totalement dépasser les attentes avec 91 500 euros alors qu’ils avaient prévu 10 00 euros, c’est un projet soutenu par 2 383 contributeurs ce qui a permis d’avoir un petit succès et résultat, Netflix s’intéresse au projet pour une sortie le 22 Février 2019. Je pense ce qui a dû intéresser les gens, y compris moi, c’est que le film a eu trois ans de réalisation afin d’intégrer dans le film des événements de la vie réel entre 2014 et 2017 comme la manif pour soutenir Charlie Hebdo.

Sur le papier l’idée était intéressante, c’est limite pour l’idée que je me suis intéressé au projet, le résultat c’est qu’il n’y a pas grand-chose à retenir de Paris est à nous. Le seul point positif c’est la réalisation de Elisabeth Vogler qui nous immerge dans Paris. Ce qui est intéressant dans la réalisation c’est de voir d’une partie de l’écran le couple Anna et Greg faire leurs petites vies remplies de dispute et en arrière-plan on voit un Paris dans le doute avec les différentes manifs et j’ai bien aimé ce côté d’avoir le doute dans le couple et dans la ville.


Néanmoins, on peut se demander l’intérêt de montrer les faits réel quand il n’y a aucun rapport avec la fiction. Pendant 1h20 c’est une compilation de dispute ridicule, à certains moments j’avais envie de m’arracher les cheveux. Le film est inintéressant, car ce couple n’a aucune progression, on reste dans le stade du coup de foudre. Anna, on ne comprend pas trop ce qu’elle fait, ce qu’elle ressent, elle est proche du cliché de la parisienne qui ne sait pas quoi faire. Très vite on ressent ce désintérêt à cause de l’écriture de film et 1h20 semble très long d’autant plus qu’il n’y a pas vraiment de fil rouge et on se perd assez rapidement sachant qu’on n’avance pas vraiment pendant 1h20.

Au niveau des acteurs ce n’est pas forcément du positif, Noémie Schmidt (Ana) a beau mettre beaucoup de coeur dans son rôle, mais par moment ça sonne trop faux. Pour Grégoire Isvarine (Greg) il est convaincant dans son rôle, mais on ne le voit pas assez pour en retenir quelque chose.

Verdict

J’avais cet espoir que Paris est à nous était un film porteur de message pour la jeunesse qui est dans le doute, mais faire de beaux plans ne suffit pas, car tout le film est vide, des personnages pour qui on n’éprouve rien et un message incompréhensible. J’avais entendu dire que le film avait de la prétention, je ne vais pas le dire, mais je peux comprendre. Ce qui est sur c’est que je ne conseille absolument pas Paris et à nous.

 

Les +

  • La réalisation d’Elisabeth Vogler dans un Paris qui seme le doute

Les –

  • Un film vide
  • Une relation qui n’a aucune progression
  • des personnages anecdotiques
  • le mélange fiction et image réel n’a aucun intérêt
  • Pas forcément bien joué
  • Le message du film inexistant

 

Paris est à nous d'Elizabeth Vogler (Blanchisserie de France) avec Noémie Schmidt ( qu’on retrouve dans la série la trêve) et Grégoire Isvarine (Les hommes du feu) est disponible depuis le 22 Février 2019 sur Netflix.