Condition du test : Voyage réalisé grâce à un PC et une versionacheté  sur Steam

 

Gris était une petite sensation lors du salon allemand par sa belle direction artisitique qui a marqué énormément de gens lors de la gamescom. C’est même plus qu’une petite sensation puisque le studio Nomada dirigé par l’artiste espagnole Conrad Roset arrive à parler de son jeu malgré le fait que Smash Bros est aussi une énorme sensation dans ses ventes avec un budget plus haut pour la communication. Néanmoins, Gris arrivait à parler de lui et c’était l’un des jeux indépendants les plus attendus.

 Couleur/20 

Dès les premières secondes, Gris est sublime, Gris est magnifique, Gris nous éblouis,  et Gris est beau. Il y a tellement de mot pour décrire la beauté de gris qu’on pourrait en faire une partie de Scrabble. On a tendance à réserver la claque visuelle à des gros jeux avec de gros pixel et Gris permet de nous dire qu’une claque visuelle, ce sont des couleurs en harmonie sur un niveau, c’est une belle DA est celle de Gris est sublime. Cela résume bien le travail du directeur créatif Conrad Roset qui est aussi un artiste et quand on regarde son portfolio, il a retranscris son univers dans gris. Les couleurs qu’il utilise principalement du bleu, du rouge et du vert. Toutes ces couleurs assemblés rendent les niveaux magnifiques. Ce sont des tableaux dont on a envie d’accrocher à notre mur. Techniquement il y a de très belles choses dans ce jeu, comme la forme de certains objets, le fait de détruire quelques plateformes. C’est fin et on voit tout le travail de l’ensemble du studio pour ce jeu. Je retiendrais surtout le niveau ou des tempêtes de sable s’élève, le fait de voir la tempête de sable en rouge recouvrir tout le niveau offre un tableau magnifique et c’est pour cela que Gris est l’une des claques visuelles de l’année 2018.

 

Si vous imaginez que Gris est un jeu grisé, vous êtes loin du compte, c’est un jeu avec des couleurs et des couleurs imposantes. Chaque couleur a ses métaphores, sa thématique et son propre gameplay. Au cours de notre voyage on va acquérir de nouvelles compétences. Ces nouvelles compétences seront très utilisées dans les différents chapitres. Le gameplay est somme toutefois assez classique. J’ai vu énormément de comparaison avec Inside, mais Inside c’est un level design assez poussé, dans Gris tout est assez classique, sans que ce soit trop compliqué, le studio Nomada ont vraiment fait un jeu agréable. La force de Gris c’est qu’ils ont réussi avec ce gameplay très classique d’avoir un rythme plutôt élevé, on enchaîne les différents tableaux sans s’ennuyer.

La musique est très présente dans Gris, elle est composée par le groupe espagnol Berlinist qui a fourni un travail merveilleux dans l’OST qui ce mélange parfaitement bien avec les différents niveaux. On a plusieurs types de musiques pour illustrer ce que le studio Nomada veut transmettre. Le thème principal étant la tristesse, beaucoup de morceaux de la soundtrack illustre la tristesse, mais aussi les moments de solitudes de Gris, sans pour autant être des musiques tristes. La soundtrack de Gris est relativement calme et apaise notre esprit quand on l’écoute. Quand on joue à Gris, c’est une musique d’ambiance qui nous accompagne dans notre promenade en plus de raconter l’histoire, je pense au moment ou la musique montre creschendo et m’ont fait comprendre que Gris essaye de s’échapper. Il y a quelque moment ou la musique n’est pas présente, ces moments sont très agréables, comme tous les moments musicaux de Gris. La musique est un énorme point fort, elle permet à Gris d’être fort émotionnellement parlant

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Un Voyage Coloré

 

Si vous attendez un jeu orienté avec une narration, Gris va fortement vous décevoir. La narration se fait à partir de la musique comme je l’ai dit précédemment qui est présente et importante pour comprendre ce que ressent Gris. Le gameplay a aussi une petite place dans la narration, mais c’est surtout à travers les tableaux que la narration est constituée. Sachant que ce sont des tableaux l’interprétation est totalement subjective vu qu’on ne perçoit pas tous l’art et le message d’un tableau de la même façon. Il est très compliqué de parler de l’histoire de Gris, on sait que notre personnage est remplie de tristesse, mais cette tristesse a différentes explications qui varient sur comment on perçoit les différents tableaux. Je ne peux que vous conseillez de prendre votre temps sur ce jeu, d’analyser les différents tableaux et d’essayer de mettre des mots les différents tableaux et les métaphores. C’est un jeu qui utilisent énormément de métaphore, parfois des métaphores intelligentes, parfois des métaphores qui sont un peu des raccourcis, mais cela dépend encore une fois de comment on perçoit les métaphores.

Ce n’est pas un jeu de plateforme qui use du die and retry, c’est une promenade, une promenade de 3h qui nous fait voyager dans ce que veut nous raconter Gris. On a quelques énigmes qui tourmente un peu notre esprit, on ne sait pas si on doit aller à gauche ou à droite, mais tout est mis en place pour qu’on ne soit pas bloqué et qu’on continue le jeu normalement.

 La mise en scène est très présente, en utilisant énormément de zoom et dézoom dans les différents passages du jeu. C’était assez risqué de le faire, mais ils l’utilisent avec une telle finesse qu’il rend le jeu de plus en plus beau, particulièrement sur le dézoom qui offre une très belle perspective et nous permet d’enchaîner .les screenshot comme Lucky Luke. Quand j’ai joué à Gris, j’avais l’impression de vivre un beau voyage. Si je devais utiliser un seul mot pour illustrer ce voyage, j’utiliserais le mot poésie. Une poésie douce qui nous transporte dans l’histoire. Cette poésie est très agréable à vivre, que j’ai une petit sentiment de tristesse quand la poésie s’est terminé mais d’avoir un jeu comme Gris qui même s’il dure deux-trois heures nous donnent un sentiment de dépaysement et c’est aussi très agréable.

 

 

 

 

Finalement, son seul défaut c’est d’être sortie à quelques jours du ras de marée Smash Bros, mais par sa beauté, son propos Gris est une réussite pour le premier jeu du studio espagnole Nomada fondé par l’artiste Conrad Roset. On ressent dès les premières minutes le côté artistique et ce ressentis le confirme avec les différents tableaux. Gris est un voyage court de 3h mais qui est marquant par de belles images qui sont véhiculées.

                                             9/10   

 

Les + 

  • Une direction artistique à couper le souffle
  • Malgré un gameplay classique on ne s’ennuie jamais
  • Un jeu très fort émotionnellement
  • Un voyage magnifique
  • Une poésie apaisante par son ambiance
  • Les tableaux en plus d’être magnifiques sont très détaillés

 

Les – 

  • Trop libre à l’interprétation si on s’attend à du narratif