Voilà. Trois mois ont passé. Je les ai sentis passé, et je les ai vécu tel un calvaire.


Bon, j'exagère sans doute, mais ce stage n'a de chirurgical que le nom (trois semaines de bloc sur trois mois...), et pour cause : là-bas, les externes sont là pour boucher les trous d'un service qui économise clairement quelques postes en utilisant ses externes.

Je me doute que ça fasse partie de la formation d'être le nez dans les papiers, mais je pense que la balance travail/théorie était clairement déséquilibrée. Tout ce que j'ai appris, j'ai l'impression de l'avoir fait par accident, dans le sens où les moments où l'on nous expliquait les pathologies étaient rares. C'était à nous de nous débrouiller la plupart du temps.
Sans compter qu'à côté de cela, j'ai pu goûter aux relations parfois tendues entre coexternes. Nous n'étions pas à couteaux tirés pour autant, mais le courant passait très mal avec certaines personnes.
Et je ne parle plus de la matonne qui était constamment sur mon dos...

A postériori, je pense que ce stage est celui qui sera le plus à l'image de mon futur internat : des frustrations à tous les étages, avec quelques satisfactions. En tout cas, moi qui raisonne toujours à partir de la pire hypothèse, j'ai trouvé un bon étalon.

Je suis peut-être plus indépendant grâce à ce stage, mais jamais je ne le louerai sur ce point.

A la fin de ce trimestre, je disais simplement avoir eu un stage merdique. Aujourd'hui, à l'image de ce billet, tout est confus.

Mais bon. Tout ça est derrière moi maintenant. Rock'n'roll ! Et merci à vous de continuer à me suivre, malgré tout ça...

 


(Et, encore une fois, merci à Emmanuel pour les photos...)