La toute première PlayStation fête ses 20 ans en France. L’occasion de répéter encore et encore qu’elle a bouleversée le monde du jeu vidéo. Et c’est vrai qu’elle a bouleversée le monde du jeu vidéo. Elle a apportée nombre de choses qui perdurent vingt ans après. Et si on s’amusait à prendre la chose à l’envers. Quelles sont les choses que la première PlayStation a introduites ou popularisées mais qui n’existent plus ? #Humour. J’en ai trouvé cinq. Qui dit mieux ?

La carte mémoire

 

Les petits gars de chez Sony ont toujours été des pros du marketing. Et quand je dis pros je veux dire impitoyable. Dans l’histoire des vacheries fait à l’occident par le pays du soleil levant, il y a eu Pearl Harbor et la carte mémoire. Une invention et un prix 100 % PlayStation, puisque sa concurrente, la Saturn, contenait une pile de sauvegarde intégrée dans chaque machine. La Néo Géo étant une machine d'élite, elle n'avait pas popularisée la carte mémoire avant Sony.

Bref, un morceau de plastique vendu tout de même au prix d’un jeu neuf, 128 ko de mémoire qui… C’était pas une quantité de mémoire qui faisait rire à l’époque. Aujourd’hui on la trouve pour 2€ (#Dévaluation). Puisqu’on vous dit que le Franc français était une monnaie vachement forte.

Une stratégie qui a perduré avec la PlayStation 2 et qui a contribué à ce que soient gravées à tout jamais dans nos cerveaux les premières répliques de GTA III. La Xbox, sur la même génération avait déjà opter pour le disque dur interne.

La carte mémoire, c’est nostalgique, c’est rétro, mais nous n'irons pas jusqu'à la regretter

 

Une presse spécialisée prospère

 

De mon temps on lisait les informations sur des magazines en papier qu’on achetait. Et 98 fois sur 100 ce qu’on y lisait était vrai. Maintenant c’est sur internet qu'on lit et il faudrait remplacer le mot "vrai" par "complètement approximatif voir pas vrai du tout".

La presse spécialisée du jeu vidéo a connu un âge d’or à l’arrivée de la PlayStation. Les pigistes étaient payés au lance menhir (aujourd’hui on parlerait plus de gravier ou de grain de sable). La PlayStation étant très populaire, tout le monde ou presque lisait PlayStation Magazine avec les articles et tests de l’ami Gollum… Quoi ? Quel CD de démos qui motivait l’achat ? Au fond c’est pas ça l’important puisque ça duré le temps de la PlayStation 2. Jusqu’à ce que la montée en puissance d’internet fasse exploser la bulle et qu’on entende plus jamais parler ni de la presse papier, ni de ce Gollum. Quoi encore ? Julien qui ? C’est quoi ça Game machin ?

 

La naissance de grandes sagas

Quel période incroyable n’est-ce pas. Il n’y a pas que la presse et le franc qui se portait magnifiquement bien. La créativité des développeurs se révélait aussi inépuisable que le pétrole. Grâce au boys band la musique était à son top niveau et des grandes licences et de grands personnages du jeu vidéo allaient être enfantés. Je prends mon souffle et je commence:

Resident Evil, Silent Hill, Metal Gear Solid, Gran Turismo, Spyro, Colin McRae Rally (Dirt aujourd’hui), Crash Bandicoot, Driver, GTA, Need for Speed, Tomb Raider, Tony Hawk, Wipeout… Et j’en oublie. J’ai beau cherché je ne trouve pas de période plus fertile en grande saga qui font toujours l’actualité en 2015.

Et si la créativité des développeurs était simplement rester bloquée quelque part entre 1995 et 2000 ?

 

Les boutiques de jeux qui "popaient"

La PlayStation a certes introduit la vente des consoles de jeu dans nos, tant aimées, grandes surfaces, mais elle a aussi beaucoup contribué à la naissance et à la vie de toute nos petites boutiques : Score Games, Stock Game, Dock Game, Otera Game ou n’importe quel autre nom avec « game » dedans. Même dans les villes de province on dénombrait plusieurs boutiques de ce genre au Km². On y flânait sans savoir ce qu’on allait y trouver, puis on allait à l’autre qui se trouvaient à trois cent mètres.

Mais en 2015, de tout cela il ne reste qu’un tas de cendres fumant à côté desquels a réussi à s’installer Micromania. Et pourtant à la fin du siècle dernier notre média pesait beaucoup moins lourd économiquement qu’aujourd’hui. La crise des boutiques c’est du sérieux. Bien sûr on trouve encore ce genre d’enseigne sympathique, à Paris par exemple. Mais nous ne sommes pas tous parisiens (c’est une jolie ville mais les loyers sont un peu élevés je trouve).

 

Les daubes célesto-cosmiques

 

« Mais… Ils sont passés où les jeux PlayStation pourris qu’on croisait tout le temps avant ? »

C’est un point étrange que les plus âgés d’entre nous ont sans doute remarqué un beau jour : Les très mauvais jeux ne sont plus légions. Tout le monde impute cet état de fait au coût de conception des jeux qui a grimpé. Et je crois qu’on a raison.

En remontant le temps, notre situation aurait de quoi terrorisé les plus jeunes . Quand on voyait un jeu en boutique, on pouvait aussi bien tenir une pépite issue du cerveau fertile d’un génie japonais qu’un monstre enfanté par une bande de développeurs consanguins avide d’argent. Comment le savoir ? Point de smartphone connecté à la 5G ou je ne sais quoi. « Il en ont parlé dans Joypad mais je sais plus ce qu’ils en ont dit ». Tu n’as que deux minutes pour décider avant que maman ne change d’avis et range le porte-monnaie. Lequel tu prends ? «Ok, je laisse Dino Crisis et je prends Virus ». Tu ne sauras si tu as fais le bon choix qu'en arrivant chez toi.

Je vais me lancé dans une énumération des pires jeux PlayStation sur lesquels j’ai pu tomber (mais je vais encore en oublier) : Taxi 2, Asterix et Obelix contre César, Les Visiteurs, Aqua GT, Excalibur 2555 A.D, Paris Marseille Racing, Bubsy 3D, Virus, Le Roi Lion, MTV Celebrity Deathmatch, Hugo etc.

On a tous un mauvais jeu PlayStation dont on n’a jamais pu expliquer l’acte d’achat même en cherchant bien (moi c’est Taxi 2).

Essayez de faire la même liste pour la Xbox 360, la PS3, la PS4 ou la Xbox One. A mon avis vous n'en trouverez pas autant.

 

Voilà qui conclue cette liste. Vous voyez d’autres choses qui ont disparu ?