Le voilà mon premier article. C'est mon blog et j'en suis le chef, le cerveau, le singe, le gros bonnet ... D'après ce que j'ai pu voir, un blog est un lieu virtuel où on expose ses réflexions et/ou le fruit de son travail. Parfait ! Mais quel article pour ouvrir mon blog ?

 

    

 

Pourquoi suis-je sur Gameblog ?

Qu'est-ce qui m'a amené sur Gameblog et m'a donné envie d'y rester? (en dehors de Google)

 

Cela pourrait justifier mes futurs points de vue. Même si ça risque d'être un peu long. C'est que l'histoire ne date pas d'hier.

 

Toute la vie est faite de hasards finalement. En 1999, j'ai neuf ans, et ma mère abonne mon grand frère à Joypad. Sauf que le jeux vidéo n'est pas sa passion #1. Alors avec l'aide de mon petit frère Obi-Doo on emprunte le fameux canard tous les mois. Ce « Joypad » je ne le lis pas... je le dévore. Entre les souvenirs de la carte mémoire offerte avec le magazine (au prix de l'objet à l'époque c'est ce qu'on pouvait appeler un vrai cadeau), d'un livret de solution complète pour Metal Gear Solid 2 (que j'ai lu avant de pouvoir y jouer. Malin n'est-ce pas ?) et bien sûr des tests et des articles. Je me souviens du trombinoscope qui précédait la rubrique des tests. Et j'y avais remarqué quelques bobines que je n'allais pas oublié.

                                 

                                   En réalité je les avais surtout remarqué parce qu'ils ressemblaient

                                   à mon grand frère et son pote

 

 

En parallèle je lisais PlayStation Magazine, et par la suite PlayStation 2 Magazine. Même si l'achat était motivé au départ par le CD/DVD de démos (Ne me regardez pas comme ça, c'était tous notre cas). Le magazine était de très bonne facture, et j'ai passé des après-midi entières à lire tous les articles (heureusement qu'en plus je n'avais pas d'amis). J'habitais la campagne et pourtant j'étais au courant de toute l'actualité vidéoludique.

 

 

Au milieu de tout cela, je regardais Game One avec Marcus, Juliette, Alex, Bertrand etc. Une période marquante pour ceux qui l'ont vécue. Alors quand tout ce petit monde quitta la chaîne pour « ne pas être amené à nous mentir », je vous avoue que j'ai vu rouge et que j'ai jeté ma colère sur l'équipe remplaçante, dans laquelle figurait : Julien Chièze. Du haut de mes dix ans, les choses étaient très claires (comprenez : Ultra-manichéennes). Les anciens animateurs étaient « tout très bien » et les nouveaux « tout trop pas bien ». Mais la maturité aidant j'ai bien compris que tout n 'étaient pas noir ou blanc mais nuancé. Et j'ai révisé depuis ma position concernant certains de ces animateurs, notamment Julien Chièze.

 

 

Entre temps, l'abonnement à Joypad cessa, peu de temps avant l'arrivée d'une nouvelle formule en 2004. PlayStation 2 Magazine changea aussi cette année-là pour une version plus jeun's, plus branchée, plus fun (c'est comme ça qu'on parlait à l'époque) à vous filer la nausée. Les anciennes versions de ces deux magazines étaient très sobres (dans le bon sens du terme), de bonne tenue, limpides, sans fioritures et amusantes. Désormais on avait le droit à une feuille de chou tape à l'œil et ridicule dans sa tentative de séduire le public . Même avec le DVD de Démos qui subsistait j'ai fini par laisser tomber.

 

                                                       Extrait d'un PlayStation 2 Magazine de 2004

                

 

                                                                        Navrant n'est-il pas ?

Et puis plus rien ...

Une étude a montré assez récemment que les jeunes se désintéressent du jeux vidéo entre 18 et 25 ans, trop occupés qu'ils sont à découvrir ce qui fait le sel de la vie. L'équivalent des pyramides si on va en Égypte d'après Wedekind: Ultra-plébiscité et incontournable. Vous voyez de quoi je veux parler... Et même si je ne suis pas entièrement d'accord avec ça, je dois humblement reconnaître que c'est à peu près ce qui s'est passé dans mon cas. Sans jamais cesser de jouer complètement, j'ai laissé passer la génération PlayStation3/XBox360 en n'y jetant que des regards succincts. Et il y a quelques temps, sans en avoir vraiment fini avec les fêtes, les études, le sexe, l'alcool et autres activités vivifiantes, j'ai renoué des liens avec ce média qui m'était si cher dans ma pré-adolescence.

 

 

Mais la presse spécialisée jeux-vidéo se fait plus rare. Et les titres qui subsistent sont loin d'avoir la personnalité de ceux que je lisais plus jeune. L'offre a migré sur internet alors, même si j'ai une préférence pour le papier, je dois m'incliner et suivre le mouvement. Les sites sont assez nombreux. Par exemple Jeux-vidéo.com, champion de la fréquentation, manque de personnalité et d'originalité. Même si son statut de dominateur lui permet d'avoir du contenu.

 

J'entends parler de Gameblog et de Julien Chièze, dans un premier temps, à cause de la malheureuse polémique d'Arrêt sur Images. Mais en allant sur le site, je vais finalement de découverte en découverte. Je retrouve d'abord Rahan, qui a perdu un peu de sa longue chevelure noir (et qui a quitté le site depuis). Et puis je me souviens que Julien Chièze était aussi son collègue à Joypad. Ensuite je tombe sur le nom de Traz, qui resurgit lui aussi de mes souvenirs de Joypad.

 

 

Mais alors qui sont les autres rédacteurs du site ? Est-ce que je ne les connaîtrais pas aussi sans le savoir, pour les avoir lus dix ans plus tôt. Pour le vérifier j'ai tout simplement ouvert le peu de magazines qu'il me reste et qui ont survécu au sens aigu de l'organisation que j'avais à quinze ans. Et bien oui je les connaissais.

 

                                  

                     Je découvres même que Julo et Julien officiaient aussi à PlayStation 2 Magazine

 

 

Bref. Que des réjouissances. Mais ce qui va surtout me décider ce sont les affaires de sexisme et de harcèlements, contre une journaliste/blogueuse et une développeuse si ma mémoire est bonne. Je ne me souviens plus exactement du contexte, mais ce dont je me souviens en revanche c'est que Gameblog, en plus de relayer l 'information, condamnait assez fermement ce qui se passait. Une prise de position que je n'ai pas vu ailleurs. Je ne juge pas trop sévèrement Jeux-video.com qui j'imagine, avec ses affluences record, a eu peur de devoir engager cinq personnes à plein temps pour modérer les innombrables commentaires sexistes qui auraient sans aucun doute surgit.

 

A ce moment-là je me suis dit qu'elle était bien cette rédaction et que sa communauté semblait l 'être tout autant.

 

J'ai donc retrouvé les plumes que j'affectionnais tant et dont je vais pouvoir profiter à nouveau. Et même continuer d'encourager avec un futur abonnement premium et des publications sur mon blog, afin de faire vivre le site avec tous les autres gameblogueurs et gameblogueuses.

 

A bientôt.