Finalement, je n'aurais pas beaucoup traité en profondeur de jeux particuliers sur ce blog. Et bien que j'aimerais bien corriger cela, je n'ai ni le courage ni la prose nécessaire à cela et de toute façon, le net est déjà surrencombré de critiques et de tests (mettez là le dénominatif préféré) que j'y vois un intérêt très relatif. Néanmoins, rien de m'empêche de parler d'un jeu que j'ai apprécié et c'est d'ailleurs ce que je vais faire.



"Vas-y, cours et la victoire est en toi. Inazuma tous champions! ...". Une intro qui souffle l'épique, je veux. 

 

Il s'agit d'un jeu de Football, je dirais bien le meilleur mais ca serait figurerait comme un troll totalement déplacé, dont la particularité est d'être axé autour d'un gameplay proche de celui du blitzball de Final Fantasy X avec un composante RPG tout à fait sympathique.

 

Inazuma Eleven c'est un concentré de feelings tout droit tirés de Pokemon (collectionite avant tout). Parce qu'une grande partie du jeu s'attarde quand même sur le recrutement de joueurs pour combler son équipe. Comme dans Pokemon, je joue les petites superficielles en privilégiant l'apparence et la classe qui se dégage de mes joueurs plutôt que leur efficacité. Faut dire que le jeu, une fois maitrisé est loin d'être compliqué. Je veux une équipe qui en impose sur le terrain ou du moins des joueurs à l'aspect pur shonen et plus on va dans le stéréotype mieux c'est (Les cyborgs, les ninja et même les bishonen sont les bienvenus). Alors dégagez les Tod, les Willy et autre Kévin du gang initial avec votre physique bien trop commun, vous n'avez pas votre place dans le crew. Et donc je remercie le jeu de me les imposer sur le terrain lors de certains matchs liés à la trame. Heureusement, tout le monde semble xp en choeur même les rebuts qui n'ont pas même leur place sur le banc (limité à 5, ca en fait peu des élus). 

 

Scénario globalement naif et niais mais qui comporte son lot d'adrénaline pour nous y plonger. Mais ça, ça ne concerne quasiment que les matchs à disputer, représentant le boss de fin de chapître, le champion de l'arêne. Donc vous voyez le topo, on se prépare (on vérifie que chacun est au max de ses stats) et on donne tout ce qu'on a. C'est là que ca se joue donc on n'hésite pas à balancer ses meilleurs techniques: drible rafale, tir foudroyant, main celeste... Et ça rend fichement bien en jeu, le rythme en semi-temps réel rend le jeu tactique et permet aux cinématiques de ne pas être envahissantes. Bref, les sensations sont là. Mais alors pourquoi faire durer les mi-temps que 30 min (temps du jeu)? Au final, ca rend les session bien trop courtes quand notre équipe est en difficulté pour remonter la pente et ca ne donne pas suffisamment de temps pour humilier l'autre équipe avec des scores improbables lorsqu'on possède une équipe surpuissante. Les scores tourne bien trop souvent au x - 0, on en demandera pas trop non plus pour du foot arcade.

 

En dehors de ces matchs, les aller-retour à effectuer pour les besoins du scénario peuvent se montrer très pompeux et les défis qui font office de rencontres aléatoires n'arrangent rien. Ils ne rapporte pas grand chose en expérience, et on peut les régler en positionnant ses joueurs de la même manière à chaque fois, ça marche dans 80% des cas. En plus que le gardien adverse est généralement une passoire (testé et vérifié). Une dernière chose à signaler sur le scénario qui m'a bien fait sourire est à propos du grand méchant qu'on découvre au fil de l'histoire. On est loin de s'attendre à quelqu'un ayant accompli certains faits assez sombres vu la cible destinée du jeu mais c'est pourtant le cas. Bien heureusement les valeurs du Football sont si fortes qu'on en oublie les réelles motivations et la victoire finale remportée, on se préoccupe bien peu du cas du vilain de service.

 

Je n'ai pu m'essayer au multi qu'à une seule reprise avec un ami et pas de mauvaise surprise, ça fonctionne très bien mais à condition de jouer avec des équilibres de niveaux équivalents.

 

Voici un match complet pour vous faire un idée.


Donc Inazuma Eleven, c'est pour moi une formule testée et approuvée si bien que je me suis immédiatement tourné vers le second épisode. Une fois celui-ci bouclé alors que j'aurais très bien continué un peu car le jeu propose ne manque pas d'argument après la fin de sa quête principale pour vous garder. Mais l'appel du bigger et du better a eu raison de moi. Dommage cependant, que le jeu ne propose pas plus d'interactions avec ses homologues comme la compabilité avec sa suite ou des matchs en ligne.