The Tower Of Druaga

Année : 2008
Nombre : 12 épisodes d'environ 25 minutes
Type : Série TV
Catégories : Shonen
Genres : Fantastique, Comédie

Au
milieu du royaume d'Uruk a été reconstruit la tour de Druaga, le
seigneur des ténèbres. Quatre-vingts ans après avoir été détruite par
le roi Gilgamesh, ce haut lieu des forces du mal apparait tel un
furoncle au milieu de la prospère contrée.

Jil est un Gardien,
qui, pour ses premiers pas en tant que mercenaire, fait équipe avec son
frère Neeba et les compagnons de celui-ci : Fatina, Kally et Utu.
Considéré comme trop tendre, il est renvoyé du groupe après sa première
mission. Mais le jeune idéaliste ne s'avoue pas vaincu et compte bien
devenir le nouveau héros du pays en détruisant Druaga. Pour ce faire,
il part à la recherche de nouveaux partenaires. Il ne tardera pas à se
faire remarquer par la charmante Kaaya et la taciturne Ahmey...

Mon avis :

Donc
toute d'abord la série débute avec un épisode un peu déconcertant, mais
bourré d'humour. On aperçoit Jil, considéré comme un héros, voir un élu
des dieux, qui s'en va avec son petit groupe de 4 compagnons à l'assaut
de la fameuse tour de Druaga.

C'est du grand n'importe quoi,
mais qu'est-ce qu'on s'éclate. Directement un des compagnons de notre
cher soit disant héros se fait défoncer par le premier venu (d'une
façon où on se croirait dans un RPG, une voie de nul part se manifeste,
et on entend : "Machin is dead") que cela ne tienne, ils continuent
leurs chemin tranquillement. Un nouvelle ennemis, un nouveau compagnon
qui meurt, ils continuent. Un nouvelle ennemis, ils abandonnent un
autre de leurs compagnons, ... on a également droit à une
transformation de l'amure de Jil, digne d'une série Gundam, ainsi qu'à
des trucs insensé du genre les 4 mecs du groupe qui regardent leurs
amie qui s'est fait choppée par une bestiole à tentacules (et vous
devinez ce qu'ils peuvent bien faire ! ). 'Fin bref, vous l'aurez compris, le premier épisode est tordant,
mais pas représentatif de ce que sera le reste de la série, donc faut
pas trop en tenir compte, même si jusqu'à l'épisode 8 ou 9, l'humour
sera omniprésent.

Donc
début de l'épisode 2, on a droit à l'aperçu de ce qu'est en fait Jil.
Un gamin plein de bonnes intentions, mais pas très doué au combat (tout
le contraire de l'épisode 1, ou on était dans l'un de ces rêves). Du
coup, Jil se fait jeter par son groupe une fois arrivé en ville, et il
est contraint de se trouver de nouveaux compagnons afin de partir à
l'asseau de la tour.

Suite à divers évènements, il se trouve 4
compagnons. Une Oracle, une guerrière maniant une lance, ainsi qu'un
mage et son assistante qui fait office de cuisto. C'est ainsi qu'ils se
lancent à l'asseau de la tour dans le but de terrasser le démon
abritant le sommet, et Jil est également bien déterminé à impressionner
son frère et ces trois autres anciens compagnons qui l'ont lâché.

On
prend vraiment son pied à voir Jil évoluer, même si ça prend pas mal de
temps pour qu'il ne soit plus un boulet, il est toujours plein de
bonnes volontés, et cet enthousiasme lui permettra de progresser
rapidement.

Jusqu'à
la fin, on a droit à pas mal de petits clins d'oeil aux RPGs, que ce
soit lorsque suite à un sort ils se retrouvent dans un monde en 2D qui
fait penser à l'un des premiers Final Fantasy par exemple, ou bien
l'épisode où Jil se retrouve projeté dans un sorte de jeu vidéo, dans
lequel il y a quelques éléments qui font notamment penser à Zelda,
comme l'ouverture des coffres, etc.

Visuellement, c'est plutôt
joli. Le chara design quant à lui est superbe, en même temps on a
affaire au studio Gonzo. Le background est également bien travaillé, on
y voit tous types de paysages, divers et variés, au fil de l'histoire.

 

Puis un truc qui m'a beaucoup plu, c'est l'opening ! Très dynamique, il
met en avant à peu près tout les persos de l'animé, dans une sorte de
monde parallèle. De plus, la musique est tout simplement énorme, on ne
s'en lasse pas.

Donc voilà, même si l'histoire ne casse pas
trois pâtes à un canard, l'humour, l'animation et les personnages
rattrapent facilement tout ça, pour en faire un animé vraiment
sympathique à regarder et où l'on ne s'ennuie pas une seconde. D'autant
plus qu'au vu du nombre d'épisodes (12 je le rappel), il serait dommage
de passer à coté.