Un sujet diffusé ce midi au journal national de France 3 mérite qu'on lui accorde un peu d'attention. Il est révélateur de ce qui est en train de se passer pour le jeu vidéo dans l'hexagone (et partout ailleurs).

Vous ne l'avez peut être pas entendu depuis longtemps, mais je vais reprendre à mon compte cette tirade de JulienC ; Le jeu vidéo a déjà gagné et cela commence à se savoir. Nous sommes de plus en plus nombreux à intégrer ce média dans nos vies quotidiennes (80% des français joueraient aux jeux vidéo). Cela présente certains inconvénients (une industrialisation parfois sur-marketée), mais aussi des avantages. Les premières générations de joueurs sont entrées depuis longtemps dans l'âge adulte et ils ont eux même eu des enfants.

L'extrait du journal concerné l'illustre parfaitement, en nous montrant un père jouant tout à fait normalement et expliquant que les jeux vidéo feront partie des cadeaux de Noël. Les adjectifs utilisés font particulièrement plaisir : Accompagnement dans le jeu, encadrement, limites, complicité, partage, réflexion.

Le sujet enchaîne avec le jeu vidéo comme medium pour apprendre en s'amusant. Un moyen efficace pour intéresser et faire progresser des enfants en difficulté (cela fonctionne aussi pour n'importe quel enfant d'ailleurs;)).

Ces ateliers se font en groupe et on présente cette fois également le jeu vidéo comme moyen d'échange, de partage et de rencontres. Le joueur n'est étonnamment pas isolé et idiot. Il est plutôt amical et convivial. Et c'est une psychologue qui le dit. La psychologue en question est d'ailleurs spécialisée dans les nouveaux médias numériques. Elle s'intérroge régulièrement sur les réseaux sociaux, et les jeux vidéo qu'ils soient à destination purement ludique ou sérieux. Vous pouvez retrouver nombre de ses interventions et de ses travaux sur son site. Ces lectures sont très intéressantes.

Avouez qu'il est plutôt agréable de voir parler de notre loisir préféré en ces termes. Seul bémol, le média est toujours présenté comme s'adressant surtout aux enfants ou au pire, aux jeunes adultes.

Vous pouvez visionner cet extrait dans le journal du 02/12/20013 à partir de 17 minutes et 18 secondes