Ou plutôt le crayon
Prendre la plume semble assez adapté pour Donald Duck mais pour Donald87, le crayon semble plus adapté.
Je vais aujourd’hui dévoiler un de mes côtés que vous ne connaissez pas. Il m’arrive d’écrire des petites choses, sans prétention, pour rire voire dénoncer ce qui m’agace.
Le thème étant ce qu’il est, il va y avoir pas mal de textes (désolé) ce qui n’est pas dans mes habitudes ici. Le texte qui suit a été écrit alors que nous venions d’apprendre que notre établissement était dissous … Voir l’avant dernière strophe.
Je fais vraiment cela pour m’amuser même dans le contexte du travail, j’aime bien, à l’occasion, dire, l’air de rien ce que je pense comme sur cette autre adaptation de Brassens.
Là encore, une occasion de dénoncer une fermeture d’établissement que l’on n’a pas voulu …
chanson pour l’employé
(Adaptation libre de chanson pour l’auvergnat par Donald87)
elle est à toi cette direction
toi l’employé qui en bossant
a donné toutes ces années
sans jamais les avoir comptées
toi qui a donné tant de temps
aux régiments et aux patrons
tous ces gens, tous ces étrangers,
sans être récompensé
tu n’avais rien qu’un petit salaire
mais il comblait bien ta MISÈRE
et dans ta poche il reste encore
quelques pièces gardées à tort.
REFRAIN
toi l’employé quand tu fileras
quand la retraite t’emportera
qu’elle te conduise avec plaisir
à tous tes loisirs
elle est à toi cette notation
toi l’employé qui en bossant
a donné toute son ardeur
pour n’avoir droit Qu’À un leurre
toi qui VOULAIS cet avancement
ce grade, cette nomination
cette récompense bien méritée
que l’on t’a toujours refusée
ce n’était rien qu’un petit grade
rien à te rendre bien malade
et dans ton CŒUR t’ESPÈRE encore
avoir un bien meilleur sort
refrain
elle est à toi cette mutation
toi l’employé qui en bossant
n’a mérité que comme choix
d’aller portER ailleurs ta croix
toi qui t’en vas vers d’autres lieux
toi qui t’en vas vers d’autres cieux
n’oublies pas le commissariat
et toi tout ce que tu lui dois
ce n’était rien qu’une direction
mais on a passé de bons moments
dans ta mémoire restera longtemps
tous ces biens joyeux instants
refrain
Je suis rarement satisfait même si c’est, avant tout, une occasion supplémentaire pour moi de sourire de tout.
Pour la petite histoire, j’ai migré d’employé civil au Ministère de la Défense à employé dans une collectivité.
J’ai, ici, aussi composé (modestement) un petit texte quand un collègue s’occupant d’ouvrages d’art est parti à la retraite.
Complainte des Ouvrages d’Arts
Voici quelques écrits
Pour notre ami xxxxx Louis.
J’en vois certains sourire.
Mais qu’a-t-il pu écrire ?
Patience, voici la suite
Récit d’un véritable mythe.
Rappelez-vous ces temps bénis
Qui ne tomberont pas dans l’oubli.
Du haut des ponts majestueux
Apparait l’employé vertueux.
C’est donc xxxxx Louis xxxxx on
Le Saint Patron des ponts.
Mais aujourd’hui xxxxx Louis
Dit sans aucun souci.
Finis tous ces chantiers
Finis avant métrés
Finis les batardeaux
Finie la Loi sur l’eau
Finis les micros pieux
De toutes parts, en tous lieux.
Et que dire des passerelles
Est-ce leur fin cruelle ?
Parlons des joints de chaussées
Et de leur grande beauté
Rendons grâce un moment
Aux murs de soutènement.
Tel le train en gare,
xxxxx Louis sur le départ.
Nous dit donc sans fard :
Il est maintenant trop tard
Finis les ouvrages d’art
A moi le camping-car.
Et partout on peut lire
Je vous le dis sans rire
De la part des ponts
Qui sont reconnaissants.
Gloire à xxxxx Louis xxxxx ON,
Le bienfaiteur des ponts.
Bon cela ne rapporte ni argent, ni pouvoir ...
Mais tant que cela m’amuse …