« Incarner la Mort »... heu, non...  « jouer avec la Mort »... Non plus, attends... « Pour une fois qu'on peut être Mort »... Pas mieux...Ah !...  « Ca y est, je suis enfin Death »... Bah, non... Décidément, je n'y arrive pas... Faire une intro sur Darksiders 2 et sur Death, son personnage principal, ça ne s'invente pas. Je crois que je vais devoir faire appel à une équipe de rédacteurs professionnels...

Alors, en exclusivité pour DANS TON U... TAA-DAAAAA : 
Darksiders 2, le vrai-faux test de Gameblug !

Julove :
Ah... Darksiders 2, ses ambiances bucoliques, ses balades champêtres où ce cavalier de l'Apocalypse chevauchera joyeusement en Enfer, que de plaisir ! Certes les textures semblent un peu baver et l'ensemble donne un aspect peut-être un peu vieillot, mais quel charme... Quelle volupté !

C'est le sourire aux lèvres que vous traverserez ces 4 mondes:  Les terres de la forge qui sont sous le joug de la corruption et viennent à disparaître, puis vous visiterez la plaine des Morts, un vaste désert aux personnages si guillerets et joyeux (Le juge des âmes, le Baron des os, ...) et d'autres endroits encore plus accueillants...

Le jeu vous proposera parfois de vous arrêter contempler ces lieux, via quelques chargements intempestifs, d'autres fois, ce sera la gestion de la caméra qui vous rappellera les meilleurs moments des films de Pouffy avec 3 grammes dans le sang, mais dans l'ensemble, il n'y a rien de rédhibitoire...

Les différentes cartes sont bien grandes et belles, et grandes aussi et vous aurez loisir de les arpenter sur le dos de Despair, votre magnifique monture « pur-os » (comme un pur-sang, mais en os) à la crinière superbement squelettique.
A défaut d'être techniquement parfait, Darksiders 2 compense par une variété de décors et de détails plaisants, comme de magnifiques enluminures de portes en crânes humains (je veux les mêmes chez moi !) et un monde suffisamment vaste pour y passer du temps.

Trazob :
Concernant l'histoire, historique, de la trame principale (d'hélicoptère) au travers (de porc) de la narration, en fait, Death n'est pas vraiment mort, puisque vous jouez avec. Pour résumer,  War, son bâtard de frère, s'est bien fait enfler : tac, hop, suite à une boulette (de viande) il a condamné l'humanité, heu... humaine, à vivre l'apocalypse plus tôt que prévu. Et ça, c'est ballot... Laver l'honneur de votre famille, ce n'est pas avec deux barils d'Ariel à l'oxygène actif que vous le ferez, mais avec vos petits doigts tout sales de Nutella au travers du Gamepad. Et là, vous allez être bien feintés ! C'est ce gros porc (d'amsterdam) de Death qui s'y colle ! Il devra bastonner des ennemis, car ici, la mort possède une barre de vie ! Voilà, comme vous pouvez l'occuler avec vos globes d'yeux, l'histoire tient sur les doigts de la main, mais ça, vous vous en moquez bien, hein ! De toute façon, cette histoire d'apocalypse, c'est du caca puisqu'on a tous survécu au 21 décembre... ou pas.

JulienM :
Un gameplay exclusif !
Comme dans GTAV (voir news : GTAV la vidéo d'une voiture à l'arrêt !), il y a du jeu dans le jeu ! Sur une base célesto-infernale combinant aventure et BTA, les équipes de Vigil Games ont répondu à nos questions. Il semblerait de source assez certaine que les donjons du jeu contiennent des énigmes inspirées de la série Zelda, probablement, il y aurait du « parkour-plateforme » à la Tomb Rider, des points d'expérience à répartir comme dans un RPG, voire même des combats à la God of War...

Les combats : C'est la catastrophe !
Le couperet de la Mort tombe (voir news : GTAV elle avorte alors qu'elle n'est pas enceinte) ! La caméra est si capricieuse et la sensation de frénésie trop désagréable ! C'est nul, en deçà de tout ! Les combats brouillons en 2013 ; c'était excusable en 2012, ce jeu à au moins un an de retard ! On frapouille les boutons, sans trop chercher à comprendre, ça passe 9 fois sur dix... Allez, il y a bien 2 ou 3 ennemis qui nécessitent de placer une esquive, mais franchement on se laisse porter par l'action et on n'a pas l'impression d'avoir prise sur elle, au point que seuls les combats de Boss semblent ardus (ND ReBus : j'exagère, mais je ne suis pas adepte du genre, le système de combat est certainement plus profond pour qui veut s'en donner la peine, et ce n'est pas rédhibitoire pour l'expérience globale du jeu).

Death, le ménestrel
Et bien, non... Vous ne pourrez pas jouer de la musique ! Une faux en arme principale, une arme secondaire au choix, type marteau (puissant et lent) ou griffes (rapide mais aux dégâts moindres) et pas de Luth !? Des possibilités secondaires du personnage (dédoublement, grappin,...) apporteront leurs lots d'énigmes déjà vues ou de phases de gameplay pompées sans vergogne sur d'autres jeux. Question Nouveauté : Zéro ! Mauvais pour autant ? Non, pas mauvais, mais c'est pas GTA ! Car Mort fait partie du MAB (Ménestrels Anti-Blasés) ! Pourquoi ? C'est l'ami RaHaHaH qui vous l'explique, parce que là, je suis invité à une soirée MGS (douyoooriiiikite ?!!!), donc cliquez en bas pour ouvrir une fenêtre de pub.

RaHaHaH :
Brisant ainsi les conventions inhérentes à la suspension d'incrédulité de la vallée dérangeante derrière le quatrième mur (cf : Wikipedia), Darksiders 2 est construit de telle manière qu'à aucun moment certaines phases ludo-interactives (cf : les mots composés inutiles de la langue française) ne prennent trop le pas sur d'autres. La recette est ce savant mélange de « juste un peu » de chaque... (Source : Le père Ducros se décarcasse) Dès que l'on pourrait se sentir lassé par un combat, un donjon, etc... celui-ci termine en laissant place à une autre facette du Gameplay. Jamais vraiment difficile, jamais jubilatoire, mais toujours mesuré et plaisant, varié, certes, mais pas fourre-tout, ce jeu est avant tout un divertissant et habile mélange de genres.

Darksiders 2 est une aventure qui ne se livre qu'au regard de ceux qui ne voient pas que l'addition des qualités ou des défauts pour poser un jugement (voir : Le monde au travers des yeux d'enfants : le drame de la vente d'organes au brésil). Il offre au joueur une expérience globale plaisante, sur une durée de vie conséquente : la multiplication du gameplay doit y d'être appréhendée comme une somme d'expériences proposées à laquelle on ne peut soustraire aucune lassitude et qui ne se divise pas de manière fragmentaire (cf : l'utilisation des quatre symboles mathématiques d'opération dans une phrase ; ou comment multiplier des choux et des bananes). Toute la force de ce jeu réside dans cet équilibre excellemment maîtrisé.

AntoineRami 3.14 (a.k.a. Google Translator) :
JulienM : Allez, coco, c'est le grand jour, t'écris la conclusion !


AntoineRami 3.14 : Ouais, mais, euh... je sais pas... euh...


JulienM
: T'écris la conclusion et point barre ! C'est ça ou t'auras pas de Chocapic demain !


AntoineRami 3.14
: Moui... Bon, Ok...

 Allez, lance-toi... Merde, t'es un grand garçon, t'as fait une école de journalisme, c'est le moment ou jamais... Allez, va, une Suze pour me donner du courage et c'est parti... Bon, pour conclusionner cet article, je crois qu'il est plaisant de dire que DrakeSplitters2 c'est quand même un bon jeu. Déjà, parce qu'il est bien, mais aussi et surtout parce qu'il est pas mauvais... Qu'est ce qu'il faut que je fais, maintenant ?... Ah, oui, ouvrir le débat et surtout penser à générer du clique...

Voilà, vous pouvez venir commenter les commentaires avec vos mots pour du débat. Mais surtout, n'oubliez pas de...

JulienM :
  Mais qu'est ce ! Mais... Putain ! Hey, coco, viens un peu par ici, pour voir !

Cette conclusion est en cours de rédaction.

Faut toujours laisser faire les pros ! Merci à l'équipe de Gameblug pour ce test !
Voilà, vous l'aurez donc (peut-être ?) compris, Darksiders 2 est globalement une aventure plaisante, bien que techniquement en retrait. C'est un jeu qui mélange les gameplays sans jamais lasser, en les saupoudrant délicatement pour ne pas gaver le joueur. Rien de ce que vous ferez ne vous semblera inédit, toutes les mécaniques étant reprises de titres phares dans leurs genres respectifs, mais c'est dans l'équilibre de cette multitude de phases de jeu que Darksiders 2 trouve sa personnalité. Pas un indispensable, mais un très bon jeu, à n'en pas douter.


Note : Toute ressemblance avec des personnes réelles serait, euh... purement !