" Février 2011 : L'Equipe entière de Call of Duty face à la découverte de Bulletstorm " 

Le FPS Kekecé Tonton Koré ? Alors Junior, le FPS, " First Person Shooter "  pour les bilingues et "Jeu de tir à la première personne" pour les brêles ou les Quebecois. C'est un style de jeu popularisé par ID Software avec la sortie du jeu Doom en 1993 puis complètement démocratisé depuis par le succès fulgurant de la franchise Multi-Boules en platine massif Call of duty : Modern Warfare/Black Ops (trailer du dernier volet qu'on va entendre parler pour 8 mois non stop à partir de la semaine prochaine fiston). Le principe est simple Junior, tu avances, tu tires sur tout ce qui ressemble à un Communiste, Nazi, Mecha pas beau ou Méchants extraterrestres, tu recharges et puis tu te bouges les miches jusqu'aux prochaines cibles qui vont essayer de t'aligner ou blasphémer sur le Drapeau Américain. 

-Tonton ? -Oui Junior ? -Mais de quel FPS tu vas me raconter l'histoire ce soir ? Et bien Junior, c'est l'histoire d'un jeu sorti en Février 2011 qui m'a été offert via mon abonnement PSN+ ce mois-ci. Sorti de l'imagination et d'un certain degré d'ironie de deux studios connus pour leurs penchant pour le démembrement d'humanoïdes, les stéroïdes et d'éjection d'Hémoglobine...

-C'est Dexter tonton ? Tu mouilles petit, mais non fiston, même Dexter Morgan sous Stéroïdes c'est une tarlouze à coté du"JEU" dont je vais te parler...

"Demandez à ses Ex : L'illustration parfaite de L'ami Koré le matin quand on le questionne trop avant sa première gorgée de café, d'après la légende, il se serait mis au thé vert depuis sa dernière relation qui s'est soldé par un divorce"                                                                                         

Bulletstorm sorti sur PS3, 360 et PC en février 2011 est un jeu développé par People can Fly (Painkiller,Gears of War : Judgement) sous la houlette du studio Epic Games (Gears of war, Unreal Tournament) et plus particulièrement parrainé par Cliff Bleszinski papa de la série des Gears of War et tout ce tralala est édité par EA Games. Pour ceux qui y connaissent rien en terme de jeu vidéo en résumé Bullestorm reprend le Coté Science Fiction sous produit qui donne des muscles et une voix grave par piqûre de la licence phare d'Epic Games tout en reprenant l'expertise des FPS façon People can Fly.

Pour les personnes qui ont encore rien compris du soft que je vais développer, il reste cette solution.

Histoire de se mettre à l'aise, installez vous confortablement, petite bouteille de boisson sucré et si possible, prenez le Pop-corn dégueulasse (ou équivalent) qui est sur votre bureau depuis deux semaines pour vous occuper les mains, personnellement, j'ai trois paires de chausettes à  mettre au sale et multiples allumettes machouillés. Vous êtes bien, détendus, heureux d'être tombé sur ce billet qui va encore une fois parler de bon sentiments.

Le jeu vous mets dans la peau d'un groupe de mercenaire appelé "Dead Echo", voyageant dans un vaisseau spatial au fin fond de l'univers histoire de se coller deux douilles avant de faire des petits jobs pour financer leur Buisness comme tuer, tuer et tuer. De l'introduction jusqu'à l'épilogue vous controllez Grayson Hunt allias "Grunt", stéréotype du bourrin qui pense d'abord par son joujou après par son cerveau à connerie accompagné de Ishi Sato, Rell Julian et du "Doc". L'histoire commence alors que vous vous amusez à torturer gentiment un chasseur de prime qui était à leur trousses pour le compte de leur ancien employeur, le Général Sarrano. La Dead Echo croisent par hasard le croiseur spatial de leur Ex-Patron. Pris de rage et de rancune envers ce qu'ils ont subi avec Sarrano, Gray décide de foncer dans leur vaisseau avec leur "camionnette" galactique pour avoir comme résultat un pétardage total des deux vaisseaux qui s'écrasent alors sur la planète voisine Stygia

Ce lance une quête de vengeance sanglante sur une planète où il fait bon vivre : Monstres cannibales, tribus psychopathes et pléthores de plantes carnivores, histoire de pimenter l'aventure, la Dead Echo n'aura que quelques heures pour tuer Sarrano et pouvoir s'échapper de cette environnement qui rappel le bon vivre Parisien pendant les périodes de pointe si ils veulent sortir vivant de ce jolie bourbier.


"Illustration des vingts premières secondes : le "bourrinage décompléxé" et cela pendant la dizaine d'heures de la campagne solo".

On est tous d'accord pour dire que ce n'est pas le scénario, ni le background du siècle mais là où beaucoup de productions se cassent les dents, là Bulletstorm assume son identité avec un second degré tel qu'on adhère complètement au délire. L'écriture des dialogues ainsi que de nombreux passages du jeu témoignent du fun qu'on eu les développeurs à bosser leur bébé. On le sent tout au long du jeu, en passant par les personnages qui sont des caricatures des héros de films Pop corn des Années 80 (Genre "Predator" en tête de fil) par les Punch Line "I will kill your dick asshole, I will Kill yours too !". D'ailleurs Le personnage que je retiendrai et là je devrai pas être le seul : c'est elle. Trishka qui rejoint le duo à partir du troisième chapitre, incarne à la perfection la femme forte, séductrice, vulgaire et drôle. Merde, il y a vraiment que les jeux vidéo pour trouver cette perfection ? *Troll*

Un Chara-design de bonne facture pour les personnages principaux mais aussi pour le bestiaire et ennemis à éclater tout au long du jeu, on a le droit à des barbares tribales, des kamikazes qui sont cousins avec ceux de Serious Sam, des cannibales ainsi que dixit plus haut, des plantes carnivores (Les salauds !  Ma phobie étant gosse). Le Level design est vraiment bien amené, on se lasse jamais même si on peut reprocher l'aspect couloir du jeu (on avance, on tire en général), tout est bien dosé pour profiter un maximum du jeu sans s'ennuyer. C'est pas les même couloirs, même paysage comme la daube "Deus Ex Human Revolution". 


"-Mais Tonton Koré ? Si on avance et on tire tout au long du jeu, c'est comme Call of alors ? on s'en fiche."

Tu as tort mon Bonhomme, tout le jeu tourne autour d'un système de "scoring" , le jeu vous laisse la liberté d'exprimer votre créativité morbide en éclatant vos ennemis de 200 manières possible avec entre autre les éléments du décor, les armes laissées à disposition (du Fusil d'Assaut à un Lance-Foreuse meurtrier) et le lasso : Une sorte de corde pour chopper les ennemis que vous croisez. Ce gadget est d'ailleurs le point central du jeu, c'est la touche que vous utilisez le plus dans ce jeu car il permet de tirer l'ennemi vers vous et de le ralentir pour permettre de placer un joli Headshot.Tous les points récoltés de votre course sanguinaire sert ensuite à débloquer des améliorations pour vos armes, afin de réaliser encore de belles saloperies aux autochtones de la planète Stygia.  

Sans transition, comme c'est dans l'air du temps et que ça permet d'accrocher le joueur un peu plus longtemps qu'une simple campagne classique, le jeu propose un mode multijoueur et le mode "Echo".

 Tout d'abord le mode "Echo" vous propose de rejouer certaines parties du mode solo en appuyant beaucoup plus sur le "scoring" en quelque sorte vous devez en un minimum de temps effectuer une boucherie des plus total pour récolter un maximum de points et rentrer dans le classement en Ligne. Absolument "gadget" comme mode, il n'a que très peu d'intérêt a part si vous voulez rajouter quelques trophées/succès à votre tableau de chasse.

Le mode multi lui est un peu plus original, c'est un mode Co-op à quatre en ligne où vous vous confrontez à plusieurs vagues d'ennemis, pour réussir chaque vague, vous devez atteindre un score minimum qui ne peut que être atteint que si vous travaillez vos "Skillshot"  en équipe. Autant dire que vous devez prier pour ne pas tomber sur des boulets qui tire à tout va... ce qui est vraiment dommage car ça arrive à 50% des parties. Agrémenté d'un levelling jusqu'au 65ème niveau (vous avez dit Call of Duty ?) et plus vous montez en niveau plus vous débloquez d'objets pour personnaliser votre avatar. 

                                                          "Qui a dit que d'avoir des flammes sur son gun ça faisait Gay ?" 

Bulletstorm est un excellent FPS, si on adhère au concept très second degré de l'univers, on passe un sacré bon moment. Les personnages, la campagne solo, l'ambiance sont de très bonne facture, on regrette qu'on ne puisse pas jouer à plusieurs offline, histoire de montrer qui à le plus gros kiki autour d'un paquet de chips ainsi que le moteur graphique d'Epic Games qui commence à sentir un peu le vieux (textures qui prennent du temps à se mettre en place ect).

Sur ce, Merci d'avoir lu jusqu'au bout, vous pouvez disposer. Maintenenant,  j'ai quelques problèmes que je traîne depuis l'enfance à régler...

Trailer Dispo sur PS3, Xbox 360 et PC