Suite de ce top personnel, avec des prix cette fois-ci dédiés à l'actualité de cette année 2011. Entre l'arrivée du jeu au développement le plus long, Sony qui s'est pris un violent taquet sur la nuque et la folie des DLC et autres pass en tout genre, on peut dire que les éditeurs n'y sont pas allés de main mortes...

Prix du meilleur scénar'
LA Noire

On pourra dire ce qu'on veut du jeu, que c'est chiant, ennuyeux, pas GTA-like. Ils n'auront pas forcément tord. D'autant plus qu'avec du recul, certains points m'ont bien énervés: certaines affaires obligent parfois à enfermer celui qu'on sait qu'il est innocent mais faute de preuves, tant pis. Les scènes d'interrogatoires sont quelquefois terriblement aléatoires, obligeant à douter parce qu'on ne sait pas trop quoi répondre, et lorsqu'on balance une preuve qu'on sait utile, elle n'aura pas de répercussions car le jeu ne l'a pas prévu. Des scènes trop vagues car beaucoup trop basés sur le ressenti du joueur alors que la finalité est bien plus scripté qu'il n'y paraît. Malgré tout, l'ambiance du Los Angeles des années 50 marche du tonnerre, et on se retrouve plus dans un jeu d'aventure que dans un GTA-like. C'est en somme exactement la même problématique qu'un Mafia 2 l'année dernière.

Sauf qu'il y a une chose que j'ai beaucoup apprécie sur ce jeu, c'est l'histoire. Certaines affaires sont prenantes, même si beaucoup sont indépendantes, et le scénario se révèle bien plus complexe sur le dernier tiers du jeu qui révèlent vraiment tout ses tenants et aboutissants grâce à quelques surprises vraiment bien trouvés. Par contre, certains points sont moins surprenants quand on trouve les quelques journaux bonus qui dévoilent des séquences annexes qui au premier abord n'ont aucun lien avec le héros mais se révèlent bien plus importants, et dévoilent un peu trop tôt les véritables protagonistes de l'histoire. Reste que c'est vraiment bien écrit, et que les séquences marchent plutôt bien grâce à la technique du motion scan qui rend les personnages vraiment consistants. Un jeu qui ne laissera pas de marbre, que l'on aime ou pas. Et surtout, un jeu qui mériterait une suite sur une même base, mais qui corrigerait les nombreux défauts de cet épisode.

Prix du trip rétro
Jamestown: Legend of Lost Colony

Sorti sur PC, ce petit shoot'em up en scrolling vertical n'a l'air de rien comme ça mais est incroyablement fun, dense et très malin. Plusieurs vaisseaux disponibles avec chacun une arme secondaire différente et un gameplay simple mais qui fonctionne: en récupérant des écrous sur les restes des ennemis, votre jauge de vaunt va augmenter. Une fois pleine, activez-là pour bénéficier pendant quelques secondes d'un bouclier qui vous protège de tous les tirs d'ennemis, avant de décupler votre puissance de jeu en étant de nouveau vulnérable. Plus vous récupérez d'écrous pendant le vaunt, plus il dure longtemps et augmente vos points. Un jeu basé sur le scoring, et qui force aussi le joueur à jouer dans les difficultés de plus en plus difficile, seul moyen de débloquer tous les niveaux. Et on peut dire que le dernier est quand même sacrément balèze!

Mais Jamestown, c'est aussi un charme indescriptible, avec des graphismes rétro aux petits oignons qui fonctionnent diablement bien. Le jeu possède aussi de magnifiques musiques symphoniques, certaines faisant penser à du Joe Hisaishi en grande forme. Pas beaucoup de niveaux, cinq tout au plus, plus un supplémentaire dans un petit DLC sorti récemment, mais avec beaucoup de modes de jeux de défis, et de trucs à débloquer. Le jeu est jouable à quatre simultanément, et c'est un bonheur de faire le jeu à plusieurs. Bref, Jamestown est un excellent shoot'em up et qui prouve bien qu'il n'y a pas que les japonais et Cave qui s'en sortent dans ce domaine!

 

Prix du vaporware qui part en fumée
Duke Nukem Forever

 

Probablement l'un des jeux les plus mythiques de part sa réputation, l'arrivée de Duke Nukem Forever n'a malheureusement bluffé personne. Repris par Gearbox pour tenter tant bien que mal de récupérer ce qui restait du cadavre du jeu, Duke Nukem est un peu comme un plat de lasagnes où à chaque couche, on sait pas si c'est vraiment frais ou s'il reste des couches de la veille. Je n'ai jamais été un grand fan de la série, et la banalité du jeu ne me fait pas vraiment d'effet, mais je supposes que pour beaucoup la déception a été grande, même si les vidéos présentés jusque-là ne rassuraient pas non plus, et que les previews parlaient d'un jeu dépassés à tous les niveaux, que ce soit technqiuement que ludiquement, qui renvoyaient au dinosaures du FPS sans passer par la case modernité.

Au moins, le jeu aura assuré de bout en bout son côté WTF avec un grand sens de la poésie. Il me semble même que les développeurs ont craché il y a peu un petit DLC d'une sorte de mini-campagne solo histoire de montrer qu'ils peuvent encore faire des choses à côté, mais c'est sorti dans l'anonymat quasi absolu. En tout cas, cette histoire a été un peu la blague de chaque année, et un véritable roman-fleuve dont on pouvait se délecter de temps en temps pour rigoler et se fendre la poire. Au moins, la durée de vie de cette blague aura été bien plus longue que le jeu en lui-même.



Prix de la cinématique qui envoie du paté
Assassin's Creed Revelations

 

Un choix ma foi très difficile, étant donné que le niveau est une fois encore très haut. Je me souviens de cette époque 32 bits où les développeurs prenaient le temps de faire des cinématiques d'intro ou même pour agrémenter le jeu (Heart of Darkness, si tu nous vois) et ça claquait sévère. Mais après une période creuse, on peut dire que le renouveau est là. En 2011, on a vu passer de très belles choses. Des studios de productions CG trustent évidemment le haut du tableau, Blur Studio en tête qui réalisé environ 75% des cinématiques des grosses productions, et qui nous ont fait plaisir avec notamment un très beau trailer pour Wildstar ou encore un véritable court-métrage pour Old Republic, qui s'ajoute avec celle des années précédentes. Evidemment, Blizzard est loin d'être en reste avec des cinématiques superbes pour Diablo 3 (dont la dernière en date aux VGA), et Visual Works, après un magnifique trailer pour Deus Ex, nous remets une claque avec Turning Point pour Tomb Raider.

Mon choix s'est arrêté finalement pour le désormais célèbre trailer d'Assassin's Creed Revelation, avec Woodkid en fond sonore qui donne au trailer une classe indéniable. Beau, magnifiquement réalisé et bien rythmée, cette cinématique est une magistrale claque qui donne à la série toutes ses lettres de noblesse.

 

 

Prix du roi du marketing
Techland

 

J'aurais pu l'oublier dans la rubrique ci-dessus, mais Techland mérite un prix à lui tout seul tellement ils ont magnifiquement géré leur produit. Bon, on va pas non plus se le cacher, je ne pense pas qu'ils s'attendaient à un buzz aussi énorme. Parce que Dead Island a été annoncé il y a quand même quelques années, et histoire de le relancer, le studio a commandé une cinématique histoire de faire revivre le projet aux yeux des joueurs. Ainsi est né le fameux Reverse Trailer de Dead Island basé sur un concept assez original et plutôt génial, raconter une histoire dans deux sens temporels jusqu'à se rejoindre, le tout calé sur une petite musique au piano toute conne mais terriblement efficace. La vidéo a été vu des millions de fois, beaucoup par des gens ne connaissant rien au jeu vidéo, ce qui en a fait un des jeux les plus attendus, juste avec UNE seule vidéo, qui en plus ne montre rien du jeu.

Le pire, c'est qu'elle ne dévoile aucun concept original, le jeu a fait parlé de lui parce que la vidéo était cool, et on pouvait croire que le jeu aussi, allait être cool, alors qu'au final, la vidéo ne montre rien en gameplay de particulièrement attirant. Heureusement, le jeu n'est pas aussi mauvais sans être extraordinaire, et se vend plutôt bien. Mais il faut surtout salué un jeu qui s'est vendu au final grâce à une vidéo, et qui serait passé complètement inaperçu sans ça. Et quand on voit le Call of Juarez Cartel, on se dit que oui, ils ont eu beaucoup de chance, mais ils se sont faits des couilles en or.

 

Prix de la musique de l'année
Skyrim Main Theme

Il y a eu quelques belles choses en musique dans les jeux cette année. Portal 2 nous a offert une bande-son très atypique accompagné d'une nouvelle chanson de fin qui a déja fait des émules. Sonic Generations de son côté nous a offert un véritable best-of de 25 ans de jeux vidéos avec moultes musiques originales et arrangements. En ce qui concerne les BO très symphoniques, Batman Arkham City s'en sort pas mal, et Uncharted 3 fonctionne toujours aussi bien avec je trouve des musiques plus marquantes que celles du deuxième épisode.

Mais bon, je vais pas mentir, je suis faible et pas original, celui qui m'a fait faire dans mon pantalon, c'est bien évidemment le main theme de Skyrim, à coups de testostérones et de machisme complètement assumé. C'est bien simple, l'écoute de ce thème me donne envie de partir en forêt, de gravir des montagnes et de couper du bois. Comme ça, face à face avec la nature avec rien de moins que ma paire de burnes pour survivre. Je vais même jusqu'à laisser l'écran titre avec mon casque sur les oreilles pour bien profiter de ce thème incroyablement fort.

Prix de l'éditeur qui ne devrait pas se la péter
Sony

La PsVita vient de sortir, et avec elle la promesse de revenir sur le devant des consoles portables avec brio, en tentant de concurrencer la 3DS, ce qu'elle a toutes les chances de faire. Sauf que Sony a connu une année bien noire, précisemment au mois d'avril avec cette fameuse affaire du hack du PSN. Un véritable trou noir pour l'éditeur qui fait même parler de lui dans l'actualité générale, vu tout ce que cela implique et remet en question la sécurité sur l'Internet. C'est loin d'être le seul à s'être fait piraté cette année, mais c'est celui qui a subi le plus de dégâts, conduisant à une coupure du service pendant pratiquement un mois, et une communication complètement floue sur l'avenir incertain des comptes bancaires des joueurs.

Sony a tenté de se faire pardonner avec l'offre Welcome Back et quelques jeux offerts pour oublier tout ça, mais rien n'y fait, Sony a beaucoup perdu la confiance des joueurs qui voyaient en l'éditeur un véritable rempart contre la piraterie. Plus encore, la concurrence en a bien profité, puisque les magasins ont constaté un brusque retour en magasins des consoles pour partir chez Microsoft qui, même s'il fait payer un abonnement pour la version Gold du Xbox Live, n'a pas subi de hack cette année, et paraissait bien plus solide en tapotant son adversaire dans le dos tout en esquissant un "ça ne serait jamais arrivé chez nous". Seul Nintendo, au milieu de tout ça, constatait la situation tout en se disant au plus profond de lui que même les pirates n'oseraient pirater le service de la Wii tellement celui-ci est insignifiant comparé aux autres...

 

 

Prix du FAIL de l'année
Conférences E3 2011

Avec du recul, on peut pas dire que cet E3 2011 a été véritablement grandiose, surtout au niveau de ses conférences. Les trois éditeurs se tirent la bourre comme chaque année, mais celle-ci, j'ai clairement eu une impression de fénéantise, sans prise de risque et sans surprises. Du côté de chez Microsoft, on se contente de montrer des choses déja vues et surtout compatibles Kinect. Le Kinect Star Wars sera probablement le "truc" le plus incrompréhensible du salon, qui passe de fantasme vidéoludique à grosse blague beaucoup trop chère. Seul grosse annonce, un Halo 4 en fin de conférence pour la forme. Surutilisation de Kinect dont on a toujours pas vu l'intérêt en fin d'année, et aucune promesse sur le long terme.

Chez Sony, ce n'est guère mieux. Ici aussi, du PsMove à outrance qui n'a toujours pas prouvé l'intérêt de son existence. Il y a aussi des suites solides comme Uncharted 3 ou un futur Sly Racoon mais rien de transcendant. Heureusement que Sony a une psVita sous le coude pour faire plaisir aux joueurs qui auront au moins l'occasion de tester des vrais jeux sur une console portable, qui en a vraiment sous le capot. Et évidemment, on évite de revenir trop sur le hack du PSN, même si Sony n'y a évidemment pas échappé.

Enfin, chez Nintendo c'est la cerise sur le gâteau. C'était la grosse attente de cet E3, la nouvelle console de Nintendo. C'est aussi le gros FAIL de cette année, la Wii U. Une console qui ne sera pas montré durant toute la conférence et de grosses incompréhensions sur le fait que ce ne soit qu'une manette compatible avec la Wii ou une nouvelle véritable console. Beaucoup de promesses, un montage vidéos de jeux current-gen qui seront disponibles sur la console et dont on se rend compte qu'elles sont issues des 360 ou PS3, et des prototypes de jeux qui n'auront pas franchement convaincu, tant graphiquement que ludiquement. Un très mauvais coup marketing de la part de Nintendo, qui a l'air de repenser complètement la bête (plus de nouvelles de la console depuis), mélangé avec le succès en demi-teinte de la 3DS. Au lieu de proposer des choses innovantes, Nintendo se contente de répondre à ses adversaires les plus directes (Apple), tout en se tirant une balle dans le pied en voulant aller trop vite...

 

Prix des méthodes douteuses pour, je cite, "tuer l'occasion"
DLC, Online Pass, Offline Pass...

2011 a aussi été le terrain d'expérimentation de tout et n'importe quoi pour les éditeurs. 2010 avait vu l'apparition des Online Pass en utilisant n'importe quel prétexte. Souvenez-vous de Mass Effect 2 et de son pass pour avoir le droit de télécharger les DLC. Maintenant, chaque jeu comportant un multijoueur de blockbuster se doit d'avoir un Online Pass pour démotiver les gens à acheter en occasion. Quelques uns arrivent à s'en passer (Gears 3 par exemple) mais cela devient de plus en plus rare. La raison invoqué par les éditeurs est "les serveurs coûtent chers à entretenir". Une raison qui n'a jamais inquiéter les éditeurs plus que ça avant leur Pass. Sauf que tout ça s'écroule comme un château de cartes depuis que la Warner a choisi de faire du Offline Pass avec le fameux DLC de Catwoman, vendu dans les trailers comme un personnage jouable de base. Mais en fait non. Les jeux perdent leur petits bonus que les développeurs jugent bon de payer, et là où il y a quelques années on pouvait avoir des costumes bonus en récompense, un jeu comme Batman Arkham City les fera tous payer si on a le malheur d'acheter le jeu en occasion.

Mais les développeurs ne s'arrêtent pas là, et vendent du DLC à toute berzingue tout en prenant le joueur pour un réel pigeon. Les cheat codes n'existent plus puisqu'ils sont vendues en tant que DLC. Dernier exemple en date, Saint Row 3 qui fait payer son cheat code "munitions illimités" et autre. Ce n'est pas la première fois, un jeu comme Split/Second faisait payer à ceux qui voulait un DLC pour tout débloquer dans le jeu. Sega fait encore mieux sur son Shogun Total War 2 en sortant un "Blood Patch" payant pour ceux qui voudraient voir leurs samuraïs mourir dans une gerbe de sang. Seul petit point positif, les Season Pass qui permettent d'économiser aux joueurs qui sont sûrs de prendre tous les DLCs, sans forcément savoir ce que contiendront ces DLC. Mais cela est bien maigre face aux méthodes franchement sales des éditeurs qui ne reculent devant rien pour, soyons honnêtes, s'en mettre plein les poches.

Prix du trailer qui donne envie avec pas grand-chose
The Last of Us

 

Les VGA ont été l'occasion de dévoiler bon nombre de jeux plus ou moins attendus. Sony avait teasé sur leur prochaine grosse exclu sur la PS3, The Last of Us, où on savait déja qu'on avait affaire à une sorte d'épidémie et des infectés, un concept qu'on voit un peu partout maintenant, et qui n'a pas parlé à grand monde. Et puis un seul nom a fait retourner la veste de tout le monde: Naughty Dog. L'équipe a l'origine des Uncharted a pris tout le monde de court en annonçant leur prochain jeu qui débute une nouvelle licence, chose décidemment trop rare dans ce monde. Mieux encore, le trailer dévoilé, techniquement bluffant, pose l'ambiance évidente de "Je suis une Légende", tout en maximisant l'attention sur la relation entre les deux personnages principaux.

Aucune idée de ce sera le jeu (aventure, TPS, jeu de rôle), ni de la véritable tenue de sa construction. Peut-être sera-t-on déçu lorsque l'on verra les premières vidéos de gameplay, toujours est-il que les ambitions affichés par l'équipe donne l'eau à la bouche, surtout si le jeu privilégie la survie dans cet environnement hostile plutôt que le défouraillage de zombies en règle. Un écho à un I'm Alive qui porte très bien son nom mais qui a l'air de n'être plus que l'ombre de lui-même. The Last of Us porte énormément d'espoirs sur ses épaules, et Naughty Dog a toujours été synonyme de qualité et d'expérience de jeu à part. Espérons qu'on ne s'y trompe pas.

 

Prix du jeu de 2012 passant de "Ouais bof.." à "Ça va tout défoncer!"
Metal Gear Rising

 

Après une annonce en fanfare avec un gameplay novateur de tranchage de pastèques, le jeu s'était fait discret, tout simplement à cause d'un développement chaotique. Le jeu est revenu sur le devant de la scène avec un véritable trailer dévoilé aux VGA et qui montre que le jeu s'est clairement transformé en un Bayonetta-like pour devenir un spin-off à part entière. Comme lorsque les auteurs d'une bande-dessinée laissent d'autres artistes interpréter un personnage à leur façon, Konami laisse le soin à Platinum Games de faire le jeu qu'ils ont envie, et ne s'en privent pas. Ils reprennent le personnage de Raiden tel qu'il est présenté dans MGS4, à savoir un ninja cyborg surpuissant capable de soulever un Metal Gear avec ses bras.

Jouissif, nanardesque, beaucoup d'éléments qui ont fait trembler les fans de la saga et les ont fait douter. Etant un fan de la première heure, j'ai pourtant été conquis par cette vision de la saga, qui rentre complètement dans le côté WTF qu'avait été MGS4. Sauf que le quatrième épisode en question m'a tellement déçu par son approche WTF bombardé par une histoire censé être plein de bons sentiments et d'émotions en tout genre, que la venue d'un épisode qui se lâche complètement en oubliant la mythologie de la série est extrêmement rafraîchissant. Le gameplay sera problablement réglé au poil près, et Bayonetta et Vanquish m'ont tellement marqué que je fais une confiance aveugle à Platinum Games pour nous servir un jeu incroyablement fun.