La fin d'année 2009 a été certes prolifique, moins qu'en 2008 mais ce n'est pas plus mal pour notre porte-monnaie, les éditeurs ont eu l'intelligence de repousser certains gros titres en 2010, et principalement en début d'année. Et même dans d'autres domaines comme le cinoche ou les séries TV, on a eu droit à quelques petites perles bien sympathiques...

LA BAFFE VIDEOLUDIQUE: BAYONETTA


J'ai pas mal hésité à vrai dire, parce qu'entre un Mass Effect 2 titanesque et un Bioshock 2 vraiment surprenant, le choix était réellement difficile. Mais voilà, il y a eu Bayonetta (dont j'en ai parlé activement ici). J'en attendais pas grand chose à vrai dire, la démo m'avait assez convaincu, mais ne m'était pas resté dans la mémoire. J'ai finalement craqué deux mois plus tard et le choc a été rude: rarement j'avais vu un beath'em all aussi riche, aussi jouissif et aussi étonnant que celui-ci. Tout est réglé à la perfection, le seul point noir que je note c'est les deux phases à la After Burner et Hang On, pas forcément utile, mais au-delà de ça, c'est juste méga-énormissime...
Le jeu possède une marge de progression énorme, et même aujourd'hui, je viens de finir le mode difficile et m'attaque doucement à l'Apothéose tout en terminant certains portails d'Alfheim, particulièrement sadiques... Le déblocage des armes permet d'avoir des choses nouvelles tout le temps et la graduation de la difficulté force à développer ses techniques d'esquives et d'attaques. Une grosse grosse surprise, juste le meilleur beath'em all que j'ai pu faire, et pour l'instant mon jeu phare de 2010, parce qu'il a réussit à me prendre aux testicules alors que je l'attendais pas...

LE FLIP MEDIATIQUE: LE JEU DE LA MORT

Très récent puisque le documentaire a été diffusée la semaine dernière. Vu que j'ai un peu laissé tombé la télé ces derniers temps suite aux multiples programmes débiles qui subsistent (qui du coup submergent complètement certains programmes un minimum intéressants), je n'ai pas pu le voir mais j'ai suivi le débat.
Pour rappel, ce docu montre une expérience réalisé pour montrer le pouvoir de la télé. En gros un candidat se retrouve attaché à un système qui peut lui envoyer des décharges éléctriques. Le cobaye est aux commandes de cette machine et doit appuyer sur des interrupteurs provoquant des décharges de plus en plus grandes quand le candidat répond faux. Le tout enrobé derrière un maquillage d'émission de jeu télé, avec le public et l'animatrice qui va avec. Sauf qu'évidemment, le candidat est un acteur, ne reçoit pas de décharges mais simule en criant, en suppliant lorsque le cobaye active les boutons.
Ce qui est alarmant, c'est que les cobayes en questions continuent malgré les supplications de l'acteur, motivé par l'animatrice, le public et la pression de la télé (ainsi que les enjeux derrière), en croyant fermement faire du mal à un être humain. Je crois que 80 % des cobayes ont continué jusqu'à la décharge maximale...
Ici la télé n'est qu'un prétexte pour montrer le caractère des gens, mais vu la mutliplication des émissions de télé réalité, à plus ou moins grande échelle, il faut quand même s'inquiéter de la manière de voir des gens, et se poser quelques questions... Dès que l'émission sera dispo sur le net, je jetterais un petit coup d'oeil...

LA "PRESSION" CINEMATOGRAPHIQUE: HARD CANDY

Ça faisait un moment que ce film me titillait. C'est un des premiers rôles d'Ellen Page (Juno) et j'observe son parcours avec attention. Du coup j'ai franchi le pas et commença à déguster le film. Ellen Page y est époustouflante. Elle doit avoir 14/15 ans, et elle a le jeu d'un adulte. Son personnage est une fillette qui piège un photographe qu'elle soupçonne être un pédophile. L'histoire se déroule en huit clos et se transforme au fur et à mesure en véritable film de psychopathe, où la gamine est une véritable chef d'orchestre, manipulant avec délice le photographe, qu'on en viendrait presque à plaindre (surtout dans une séquence, dont tous les mecs ici présents se souviendront longtemps...).
Cette gamine a un véritable talent et ce film de malade le démontre assez aisément.

LA DECEPTION VIDEOLUDIQUE: SPLINTER CELL CONVICTION

Il y a quelques jours, j'ai enfin pu tâter de la bête grâce à la démo. Rapidement, ma tête a plongé dans un seau d'eau glacée. Graphiquement très joli, la démo commence avec la scène d'interrogatoire dans des toilettes publiques. Bonne petite ambiance, le dialogue commence fort avec un Sam en pétard contre un pauvre type. Une touche sur B et le voilà qui le castagne contre le miroir ou la porte des toilettes. Mouais. Le concept est sympa mais appuyer juste sur une touche pour être "badass", c'est un peu simplet...
Le "vrai" jeu commence et je découvre le fameux "marque et exécute", vanté dans la promo du jeu. Sauf qu'avant de pouvoir activé la fameuse fonction, il faut d'abord tuer un garde au corps à corps. Je comprends vite ce que ça implique et m'en aperçoit au fur et à mesure que j'avance: le cheminement repose essentiellement sur un garde tout seul pouvant se faire avoir au corps à corps, puis d'un groupe d'ennemi éliminable grâce au "execute", et ainsi de suite... On a l'impression que le gameplay est tout tracé du début à la fin.
Pire: j'alerte un garde dans le passage des égouts, forcément tout le monde est alerté, même ceux dans les pièces ouvertes en face. En butant les trois qui sont près de moi, un autre arrive tout seul. Je l'élimine, un suivant arrive tout seul, et ainsi de suite... Ça m'a fait bien marrer, surtout que je les entendais dire "ne bougez pas, laissez-le faire le premier pas!!"... Bon...

Ajoutez à ça une simplification radicale du gameplay avec la disparition de pas mal de gadgets et des actions contextuelles pour bien montrer les endroits où aller, on obtient un jeu type d'Ubisoft: un bel enrobage mais pas grand chose derrière... Je me trompe peut-être, je n'ai fait que la démo, mais ça m'a bien refroidi, surtout après un Assassin's Creed 2 magistral...

LES ATTENTES/NON-ATTENTES DE 2010

S'il y a bien un jeu que j'attends avec grande impatience, c'est bien le prochain Red Dead. Rockstar est en train de réaliser un de mes fantasmes vidéoludique: porter un GTA au Far West. Même si certaines infos internes sur le développement font un peu peur, chaque vidéo qu'il diffuse me rassurent à chaque fois...
Je mets de côté Mafia 2 aussi, parce que niveau ambiance ça a l'air de dépoter grave...

S'il y a bien un jeu que je n'attends mais alors pas du tout, c'est bien Halo Reach... Toute la saga des Halo m'ont laissé de très mauvais souvenirs. Pourtant, j'ai insisté après un premier épisode épouvantable (le niveau de la "bibliothèque où on doit suivre une sphère bleue, les grosses redites de niveaux, le level design (et le design en général) catastrophique...), j'ai laissé de côté le second opus et tenté le troisième, en vain...
Donc bon, la sortie de ce quatrième épisode, même s'il a l'air plus joli, semble toujours aussi classique et vide... Enfin, c'est une question de goûts, je comprends qu'on peut aimer cette saga (le Halo Wars avait l'air déja plus sympathique niveau design et ambiance, et même l'épisode ODST avait l'air plus chouette), mais je n'ai jamais compris un tel engouement pour cette série...

LA SURPRISE ANIMEE: TEMPETE DE BOULETTES GEANTES

Je l'ai manqué au cinoche et j'ai rattrapé mon retard avec la sortie DVD. Ce film confirme le talent de Sony Picture Animation, après un Surf's Up très surprenant et réussi. Tempête de Boulettes... est fun, drôle, joli et superbement bien animé. Et suffisamment original au niveau design pour s'éloigner des standards du moment. Si vous devez voir un seul film d'animation 3D en ce moment, c'est bien celui-ci!

Et juste pour le fun, une petite vidéo parodique de Neil Patrick Harris et sa participation au doublage dans la peau du singe...