Sources

Unity est un moteur de jeu 3D propriétaire. Il permet donc à l'utilisateur lambda de créer ses propres jeux-vidéo au moyen de glisser-déposer de
ressources d'une bibliothèque et de personnaliser sa création au moyen
de scripts. Le premier mars 2011, Unity
vient de passer en version 3.3 et apporte son lot de nouveautés. On note de nettes améliorations dans les versions pour les systèmes
d'exploitation mobiles : Android et iOS. Les paquets Unity pour Android font également leur apparition.

Qu'est ce que Unity ?

Avec Unity, il est possible de se lancer dans la réalisation d'un jeu 2D ou encore 3D. Outre le fait d'obtenir une application finale,
l'utilisateur peut concevoir un jeu 3D jouable depuis un navigateur Web. Afin d'y jouer, il faut toutefois installer le lecteur Web Unity. Le
site Web Blurst propose d'excellents
jeux par navigateur faits avec Unity. L'utilisateur réalise simplement
ses scènes au moyen de glisser-déposer de ressources d'une bibliothèque. Il peut en outre en importer depuis son logiciel de modélisation 3D
favori. De plus, l'import de musiques et divers sons est possible.
L'utilisateur peut personnaliser ses scènes au moyen de scripts C#, Boo ou encore JavaScript. Cette particularité distingue Unity de ses concurrents, qui proposent bien souvent uniquement un éditeur de scripts Lua. Voici un exemple de code Boo permettant d'interagir avec les textures :

Code : Boo

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import UnityEngineimport System.Collectionsclass example(MonoBehaviour): public btnTexture as Texture def OnGUI(): if not btnTexture: Debug.LogError("La texture est manquante !") return if GUI.Button(Rect(10, 10, 50, 50), btnTexture): Debug.Log("Vous avez cliqué sur l'image.") if GUI.Button(Rect(10, 70, 50, 30), "Click"): Debug.Log("Vous avez cliqué sur le texte.")
Image utilisateur

Ces codes sont saisissables dans n'importe quel éditeur de code source, cependant, Unity dispose de son propre logiciel : UniScite. Les programmes sont compatibles avec Windows, Mac OS X, iOS et Android, à condition de recompiler le projet sur chacune de ces plateformes. A
noter que la compilation sur les systèmes mobiles (iOs et Android) n'est permise qu'après achat d'une licence onéreuse, qui oscille entre 400 et 1500 $. Tous ces contrats sont disponibles sur l'Unity Shop.
Avant d'utiliser ses créations dans un but commercial, l'utilisateur devra s'affranchir d'une facture de 1100 $ (Unity Pro). En dehors de ça, Unity est disponible gratuitement. Le site officiel propose même un cours vidéo pour débuter.

Les nouveautés de la version 3.3

 

Une portabilité accrue

Le principal changement de cette nouvelle version est sa compatibilité
avec Android, le système d'exploitation pour mobiles développé et édité
par Google. De nombreuses modifications sont à signaler dans ce paquet.
Par exemple, le programme détecte l'OS et l'API 3D utilisée par
l'appareil, permettant le lancement de l'application adéquate.

Du côté des performances graphiques et audio, l'équipe Unity a travaillé avec des concepteurs de matériel graphique tels que Nvidia. Tegra, un processeur tout droit sorti de ses usines a eu droit à des
améliorations de performances dans le but d'exploiter le mieux possible OpenGL ES 2.0, une API multi-plateforme servant à concevoir des applications utilisant des images 3D.

Enfin, dans le genre gadget, une nouvelle fonctionnalité est apparue pour la création de jeux pour appareils mobiles : iPhone/Android Remote. Elle permettra au développeur de tester son jeu sur la plateforme en
question (iOS ou Android). Il est notamment possible d'utiliser un smartphone comme une vraie manette de jeu.

Appareil mobile Android qui sert de télécommande pour contrôler un jeu fait avec Unity.

Autodesk se rapproche d'Unity

Autodesk, notamment éditrice du célèbre logiciel de modélisation et d'animation 3D Maya est partenaire de Unity. Ainsi, les interfaces des deux logiciels sont très proches.

Image utilisateur

Les mêmes raccourcis sont utilisés et le format Autodesk FBX est
pleinement supporté. La plus grosse nouveauté est la technologie Autodesk Beast, qui gère pour Unity les lightmap indirects. L'éclairage direct, quant à lui, s'occupe notamment des
ombres et est calculé en temps réel. Ces deux technologies sont réunies
sous le nom de Dual Lightmap. Unity était présent sur le stand Autodesk lors de la GDC 2011 il y a quelques semaines.

Dans cette version et probablement les suivantes, Unity mettra donc
l'accent sur la compatibilité avec les systèmes mobiles, notamment
Android. Le partenariat avec Audodesk permet au projet de bénéficier de
technologies logicielles et d'une bonne promotion. Le support de trois
langages de script contribue en plus à faire d'Unity un moteur de jeu
original.

 

Sources www.siteduzero.com