Après avoir retrouvé un chasseur du Vieux Camp, et avoir terrassé une poignée de bandits pour obtenir un couteau ma foi plus intéressant que mon immonde gourdin, je découvre que les hommes à mes pieds ont un portrait de moi dans la poche. Et je pressens que ce n’est pas pour admirer régulièrement ma beauté. Laissant ce mystère de côté, je m’approche de la ville en esquivant les abominations des bois, non sans avoir récupéré un message scellé que me donne le chasseur, et que je dois donner au Cercle de l’Eau, une confrérie de mages qui peuvent m’être utiles pour la récupération de l’artefact, et accessoirement sauver le monde, encore.

 


Un vieux pote chasseur au coin du feu.

 

J’arrive devant une grande ferme, où les paysans locaux m’apprennent qu’avec mes vêtements de gueux, il n’y a aucune possibilité que je rentre dans la ville. Le propriétaire de la ferme me propose alors de travailler un peu pour lui pour obtenir à un prix moins important une tenue de paysan me permettant de rentrer incognito dans la cité. Je ramasse des carottes et achète une poêle à frire durant ces moments passionnants.

 


J’en suis réduit à faire des tâches de gueux…

 

Le paysan m’apprend que la cité de Korhinis et ses alentours ont l’air d’être aussi divisé que la prison d’où je viens. Visiblement, les Paladins se sont installés dans la ville, et ponctionnent tous les étaux de la ville, ainsi que les  ressources des fermes alentour. Une partie des fermiers se retrouvant presque sans rien à cause de ces prises de plus en plus régulières du fruit de leur récolte, un des leurs s’est rebellé, a engagé des mercenaires majoritairement tirés des bandits de la prison d’où je viens, et empêche les soldats du roi d’aller le visiter. Plus récemment, ses mercenaires se sont même mis à rançonner les paysans du coin. Ca ne m’étonne pas d’eux.

 


Habillé en pécore, je suis prêt à rentrer dans la cité.

 

C’est en ayant une pensée sur ce vrai bazar que j’arrive devant les portes miteuses de la ville, où deux gardes me font un interrogatoire pour savoir si je peux rentrer. Je n’ai pas fait deux pas dans la ville qu’un paladin m’annonce les règles du coin, et notamment le fait que le niveau supérieur de la ville n’est accessible qu’aux vrais citoyens et aux Paladins. Et comment fais-je moi pour avertir les paladins du danger ? Je discute de dragons et créatures monstrueuses à celui qui me fait face, mais celui-ci me menace de me balancer au trou si je continue à dire des sornettes. D’après lui, un ancien oiseau de malheur qui disait les mêmes choses que moi a été envoyé dans un centre de prisonniers. Son nom, Diego. Mon ancien mentor. Et maintenant je me creuse la tête : comment je fais pour parler aux fichus paladins ?

 


Ma rencontre avec les autorités…

 


Je dois rejoindre la ville haute… Mais je ne suis pas citoyen.

 

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Le Retour du SMM (Gothic II) :