On protège les caravanes les plus faibles de tous les temps.

 

Avec ma petite troupe, je rentre dans les plus grandes villes pour boire des coups en paix, et surtout commencer à rentrer en contact avec les maîtres de guilde du coin, qui nous proposent différents boulots pour gagner notre croute : escorter une caravane jusqu’au royaume de Swadia en évitant les cruels bandits des forêts, donner de l’argent à des rançonneurs pour récupérer une fille de riche, amener du vin dans une taverne qui en a bien besoin, faire du commerce en revendant plus cher ce qu’on a acheté…

 


Et revoilà les bandits des bois qui viennent nous saluer…

 

Les débuts sont difficiles, mais je recrute quelques vaillants compagnons, sortant de l’ordinaire paysan et apportant un peu de compétences. Mes capacités de pisteur sont complétées par celles d’un soigneur, par la tactique d’un ancien noble, et par les talents martiaux d’un cavalier. La route est néanmoins longue. A plusieurs reprises, mon groupe tombe sur des bandits des forêts, et la plupart de mes paysans se font éventrer sous mes yeux. Mais nous triomphons, et nous partons ensuite recruter d’autres pauvres âmes.

 


Il ne reste plus grand monde.

 


Moins on est de fous…

 

Ce qui est bien dans le coin des khergit, c’est que la plupart des péquenots savent dégotter un canasson en moins de deux, suffit qu’ils aient un peu d’expérience avec moi. Et je me retrouve après deux-trois semaines de cavale aux quatre coins de Calradia avec un petit groupe d’une quinzaine d’individus. Mes Khergit sont armés avec des petits javelots, des arcs courbes, et m’accompagnent dans mon tir au pigeon, pendant que mes compagnons se spécialisent dans le dépeçage en direct des bandits, à coup d’épée, de lance, de hache. Et tout le monde à cheval : faut qu’on soit mobiles dans ce monde hostile.

 


Mes petits paysans sont très débrouillards.

 

Nous réussissons ainsi à nous faire connaître en abattant quelques déserteurs dans la toundra, puis en vendant du sel au double de son prix, avant de rencontrer des déserteurs swadiens au milieu d’une plaine, rapidement éliminés pour me procurer une bien belle armure. Et moi qui n’avait presque rien sur les épaules deux semaines plus tôt… Nous faisons le tour des royaumes dans une cavalcade effrénée, nous arrêtant à peine dans quelques bourgades pour vendre notre matos et acheter de quoi survivre dans nos campements de fortune. Une vie comme une autre dans ces terres ingrates.

 


Mon équipement…

 


…n’arrête pas d’évoluer.

 

Ma Vie de Baroudeur :